Sortie : 07 juin 2023 : « L’Ultima notte di Amore » Drame Thriller 2h04
De Andrea Di Stefano avec Pierfrancesco Favino, Antonio Gerardi, Linda Caridi
Franco Amore porte bien son nom. Il dit de lui-même que, durant toute sa vie, il a toujours essayé d’être un honnête homme, un policier qui, en 35 ans d’une honorable carrière, n’a jamais tiré sur personne. Ce sont en effet les mots qu’il écrit pour le discours qu’il tiendra au lendemain de sa dernière nuit de service. Mais cette dernière nuit sera plus longue et plus éprouvante qu’il ne l’imagine et mettra en danger tout ce qui compte à ses yeux : son travail au service de l’Etat, son amour pour sa femme Viviana, son amitié avec son collègue Dino, jusqu’à sa propre vie. Et c’est durant cette même nuit, dans les rues d’un Milan qui ne semble jamais voir le jour, que tout va s’enchaîner à un rythme effréné.
Pour ce qui voudront, la séance sera précédée d’une dégustation de vins italiens à partir de 20h00, proposée par le caviste de Tournefeuille Nature&Vins.
Synopsis
Italie, 1975, lors des années de plomb. Un groupe de quatre jeunes néo-fascistes, Alfredo, Fabrizio, Franco et Michele, fait régner violemment la loi sur la place San Babila à Milan. Ils se sont inspirés du squadrisme de Benito Mussolini, la force paramilitaire instaurée par le Duce pour lutter avec brutalité contre les mouvements sociaux suscités par les socialistes et les communistes après la Première Guerre mondiale en Italie.
Les quatre hommes importunent les passants, s’empoignent avec les gauchistes, les communistes ou les anarchistes de passage ou bien draguent lourdement les filles. Un jour, le chef du groupe demande à Franco, le plus sage de la bande, de faire ses preuves en attaquant sauvagement un jeune communiste choisi au hasard. Une nuit, sur la place San Babila, ils croisent un couple habillé en rouge et, croyant qu’ils sont des communistes en raison de la couleur de leurs vêtements, les désignent comme des cibles à éliminer. Le groupe les traque et les poignarde. Choqué face à ce double meurtre inutile, Franco s’enfuit et rentre chez lui. Pendant ce temps, les trois autres garçons continuent la soirée dans une salle de jeux et l’un d’entre eux demande à Lalla, la fille de la bande malmenée par ces derniers, de se débarrasser de l’arme du crime. Après l’avoir fait, elle les dénoncera à la police.
Ces films affichent leur romantisme ou leur fantaisie, sans oublier la leçon sociale et politique du néoréalisme. Le tout dans un défilé glamour de stars nées des deux côtés des Alpes : Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale, Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Stefania Sandrelli…
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l18 octobre – 27 novembre / Cinémathèque de Toulouse : Rétrospective Francesco ROSI
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Le cinéma peut–il être une arme politique ? Dans la mesure où il ouvre une fenêtre sur la société, en propose une radiographie et en dénonce les corruptions, le cinéma de Francesco Rosi, comme celui de Costa–Gavras, est l’exemple parfait de ce que l’on appelle la fiction de gauche.
Mardi 27 septembre 2022, 21h00
Le petit Apocalypse Now de Michelangelo Antonioni. Un film inspiré d’une expérience personnelle douloureuse − la disparition d’une jeune femme à Rome dans l’immédiat après-guerre − et un tournage extrêmement difficile − manque d’eau, de nourriture et d’électricité, faillite de la maison de production et grève de l’équipe technique. En bout de course, un scandale cannois en 1960 qui divisa la critique et les professionnels de la profession. Une femme disparaît, donc, et Antonioni fricote avec la vacuité et scrute l’abîme. Beau, erratique et inépuisable.
Séance présentée par Éric Neuhoff, journaliste et écrivain, et précédée d’une rencontre