Fév 272017
 

Direction musicale: Evan Rogister
Mise en scène: Brigitte Jaques-Wajeman
Chœur du Capitole
Direction: Alfonso Caiani

 

 

 

 

 

Giuseppe Verdi (1813-1901)
Hugo / Verdi, le choc des titans
Opéra en quatre actes sur un livret de Francesco Maria Piave d’après Hernani de Victor Hugo créé le 9 mars 1844
à la Fenice de Venise

Fort du succès de son Nabucco, Verdi explore le sulfureux Hernani de Victor Hugo et en fait un jalon majeur de sa
première période créatrice. Le drame musical romantique se met ici en place, et avec quel brio !

Toujours à la recherche des meilleures sources littéraires possibles, Verdi fut rapidement intéressé par Hernani, drame avec lequel Victor Hugo venait de faire la conquête du public parisien. Verdi voit tout ce qu’il peut tirer de cette « force qui va » pour développer son propre langage, toujours à la recherche de plus d’efficacité, de concision, de réalisme aussi. Ancien noble aragonais banni par le roi, Ernani vit désormais en proscrit dans les montagnes des Pyrénées. Son amour pour la belle Elvira, que convoitent également le vieux Silva et le roi Carlo lui-même, sera le prétexte d’une fresque politique où l’on sent tout l’héritage de 1789 cher aux artistes des années 1830. La liberté, durement conquise, est si vite reperdue…

Michel Lehmann : « Ernani : l’opéra qui lança la carrière de Verdi »
CONFERENCE/ Théâtre du Capitole, Grand foyer, 9 mars à 18h

La construction des décors : Eugenio Giorgetta: Chef décorateur, Responsable de l’Atelier du Théâtre du Capitole:

 

Fév 272017
 

du 2 au 4 mars au TNT

Dans la continuité du Crocodile trompeur / Didon et Énée, le collectif La vie brève, s’inspire du tout premier opéra de l’histoire de la musique, L’Orfeo de Monteverdi, œuvre hybride, à la lisière de deux mondes, la Renaissance et le Baroque. L’Orfeo raconte le mythe d’Orphée, parvenu par la puissance de son chant à aller chercher Eurydice au royaume des morts. Sur le chemin du retour, il transgresse l’interdit en se retournant vers sa bien aimée qui retombe aussitôt dans l’abîme. Une histoire d’amour et de perte, de seuil entre la vie et la mort et d’immense chagrin, « qui tel un grand marécage se répand et inonde sans bruit l’existence ». De quoi nourrir l’imaginaire débridé du laboratoire de Jeanne Candel et Samuel Achache, qui s’emparent de L’Orfeo comme d’une matière brute, amenée à être « traduite » par le regard de chacun.

Fév 272017
 

Du 19 au 30 mai, Lucia di Lammermoor au Théâtre du Capitole avec Maurizio Benini à la direction musicale, Nadine Koutcher (Lucia) et Sergey Romanovsky (Edgardo). Mise en scène de Nicolas Joel et décors de Ezio Frigerio.
Gaetano Donizetti (1797-1848).
Les plus belles heures du chant romantique


À propos de l’œuvre

Loin des querelles politiques et du pittoresque écossais si présents dans l’ouvrage de Walter Scott dont il tire pourtant son sujet, Donizetti compose avec Lucia di Lammermoor un opéra essentiellement centré sur l’amour, sur le drame d’une impossible passion. L’héroïne, tiraillée entre son amour pour un jeune proscrit et un mariage arrangé par sa famille, finit par sombrer dans la folie. Modèle du drame romantique, dont il participe à fixer les codes, cet ouvrage est dès l’origine un succès public et critique considérable, sans doute le plus éclatant et le plus durable de toute sa carrière. Flaubert lui-même n’hésite pas à montrer Emma Bovary se rendant à une représentation au Théâtre des Arts, à Rouen, prémonition de sa propre folie amoureuse à venir…
Face à l’Edgardo intense et sensible de Sergey Romanovsky, face à l’implacable Enrico de Vitaliy Bilyy, c’est Nadine Koutcher qui défendra le rôle de Lucia. Après sa victoire au Concours de Cardiff en 2015, cette jeune soprano colorature biélorusse est assurément l’une des stars montantes de la scène lyrique.

 

 

 

Fév 202017
 

Retransmission depuis le Royal Opera de Londres de l’oeuvre de Giuseppe Verdi « Il trovatore » à l’ABC en séance unique le samedi 25 février à 15h
« Un des grands opéras de la période romantique, une histoire de passion et de sang, d’amour et de vengeance, de désastre et de meurtre »

 

 

Nov 152016
 

turc-en-italie

Une comédie ébouriffante de Rossini

Opéra en deux actes
sur un livret de Felice Romani
créé le 14 août 1814 au Teatro alla Scala de Milan

Attilio Cremonesi direction musicale
Emilio Sagi mise en scène
Daniel Bianco décors
Pepa Ojanguren costumes
Eduardo Bravo lumières

Pietro Spagnoli Selim
Sabina Puértolas Fiorilla
Alessandro Corbelli Don Geronio
Yijie Shi Narciso
Franziska Gottwald Zaida
Anton Rositskiy Albazar
ZhengZhong Zhou Prosdocimo

Orchestre national du Capitole

Chœur du Capitole
Alfonso Caiani direction

À propos de l’œuvre

Rossini et les femmes – fatales, forcément ! Fort du succès de son Italienne à Alger, Rossini poursuit dans la même veine et compose un chef-d’oeuvre de drôlerie et de finesse. Femmes volages, maris trompés, poète en mal d’inspiration, diseuse de bonne aventure, tout ce petit monde va voir son quotidien bouleversé par l’arrivée à Naples d’un prince ottoman, venu étudier les moeurs si étranges des Européens… Tous les ingrédients sont là pour permettre à Rossini de déployer sa vis comica, alternant dans des musiques ébouriffantes les situations les plus cocasses, imbroglios, quiproquos, suspenses et coups de théâtre venant ponctuer cette comédie effrénée, d’une incroyable modernité pour l’époque – on ne peut s’empêcher de songer ici à Six personnages en quête d’auteur de Pirandello. Deux actes pleins de verve et de bonne humeur.
Après nous avoir enchantés de sa pétillante Doña Francisquita, Emilio Sagi revient au Capitole pour un Rossini tout aussi léger et enlevé, où l’on retrouvera également quelques-uns des grands noms du belcanto : les barytons Alessandro Corbelli et Pietro Spagnoli, le jeune ténor Yijie Shi que nous découvrions ici même il y a peu dans La Favorite, ou encore la soprano Sabina Puértolas.