Jan 052018
 

Rencontre à la Librairie Ombres Blanches, mardi 16 janvier 2018 de 18H00 à 20H00, avec Jean-Yves Frétigné, maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université de Rouen, autour de la première biographie d’Antonio Gramsci aux éditions Armand Colin.

Le débat sera animé par Philippe Foro, maître de conférence en Histoire contemporaine à l’Université Toulouse – Jean Jaurès

Jean-Yves Frétigné est spécialiste de la pensée et des idées politiques en France et en Italie. Cette vie de Gramsci est la première biographie en Français du penseur et dirigeant marxiste italien.

Antonio Gramsci (1891-1937), écrivain et théorien politique, est le membre fondateur du parti communiste italien. C’est l’un des principaux penseurs du courant marxiste. Il fut emprisonné par le régime mussolinien jusqu’à sa mort, en 1937. Très connu en Italie, il a également une renommée considérable dans le monde entier et particulièrement en France.

Contre la présentation d’un Gramsci désincarné ou célébré en héros et martyr du communisme, cet ouvrage entend restituer l’homme en chair et en os, en montrant les étapes successives de son existence de sa Sardaigne natale à la prison fasciste, en passant par ses années estudiantines à Turin et son accession à la direction du Parti communiste d’Italie. Trop souvent réduite à quelques formules incantatoires, sa pensée, désormais considérée comme faisant partie du patrimoine classique des doctrines politiques du XXe siècle, trouve, en effet, sa véritable signification et sa modernité dans le contexte dans lequel elle se déploie.
Dans cette première biographie en français, Jean-Yves Frétigné restitue ainsi le parcours d’un intellectuel engagé dans le contexte de l’Italie libérale puis fasciste, voire de l’Internationale communiste. Un géant qui, contre Mussolini et Staline, défend un engagement au service d’un projet de renouveau politique adapté aux sociétés occidentales.
En condamnant le fascisme et le communisme réel, sa pensée constitue, hier comme aujourd’hui, un remède et un antidote aux dérives et aux dévoiements de l’idéal révolutionnaire.

Déc 192017
 

naissait le 19 décembre 1861 à Trieste. Cette ville fait alors partie de l’Empire austro-hongrois et le restera jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Du fait de cette proximité politique, son père l’enverra étudier en Bavière où il apprendra l’allemand, ce qui lui permettra plus tard de découvrir les essais de Freud dès leur parution – il travaillera même à une traduction de La science des rêves . En 1892, il publie Une vie (Imaginaire/Gallimard), et en 1898 Senilità (Points Seuil), mais devant l’échec critique et commercial de ces deux livres, Svevo renonce à la littérature pendant près de vingt ans. Durant cette période, il rencontre James Joyce, qui sera un temps son professeur d’anglais à l’Ecole Berlitz de Trieste. Il lui fait lire Senilità , et l’Irlandais l’incite à reprendre l’écriture et à entreprendre la rédaction d’un nouveau roman. En 1923, Svevo connaît la célébrité (notamment en France, où un auteur comme Valery Larbaud défendra son oeuvre avec ferveur) avec La Conscience de Zeno (Livre de Poche). Italo Svevo meurt le 13 septembre 1928 près de Trévise, des suites d’un accident de voiture.

Déc 082017
 

Séance exceptionnelle au Cinéma ABC Toulouse le lundi 18 décembre à 18h30

A travers de nombreuses images exclusives et inédites, des films Super 8 personnels, des enregistrements inédits, des lettres intimes, la chanteuse d’opéra la plus célèbre au monde se raconte….
ARTICLE

 

Déc 072017
 
Article Depeche du 7/12/2017

Trois des films- et pas des moindres on vous l’assure — dans lesquels il joue sont présentés au festival du cinéma italien Et vous savez quoi ? Il sera là pour en parler. Ainsi dès ce soir jeudi, le comédien Giuseppe Battiston rencontrera le public autour de deux films. D’abord «L’ordre des choses» (projection à 19h) présenté en avant-première. (Le film sortira sur les écrans fin février). Réalisé par Andrea Segre, qui dans son précédent film «La prima neve» traitait de l’immigration vue par les migrants, «L’ordre des choses» présenté à la Mostra de Venise, retourne le propos. Avec l’histoire d’un haut- fonctionnaire, en charge de la régulation des flux migratoires venant de Libye et qui va être tiraillé entre son devoir de respect de la loi et son sens de l’humanitaire après avoir rencontré Swada, une immigrante libyenne qui souhaite rejoindre son mari en Finlande et qui lui demande de l’aider. Ensuite, à 21h, Giuseppe Battiston présentera «Finché c’è prosecco c’è speranza » (Tant qu’il y a du prosecco, il y a de l’espoir ») qui a pour cadre la campagne de la Vénétie et les collines du Prosecco.
Là, l ‘inspecteur Stucky (Giuseppe Battiston), est appelé à enquêter sur un cas apparent de suicide : celui du comte Desiderio Ancillotto, producteur du plus excellent des proseccos, et qui a toujours respecté la vigne, la laissant parfois au repos et refusant tous les pesticides. Et ce contre l’avis des autres producteurs de la région qui préfèrent des manières plus productives. Un film policier au charme certain, ne sombrant jamais dans la violence. Un peu comme un bon Agatha Christie…

En fin demain vendredi, autre moment fort de cinéma avec « Dopo la guerra » (présenté à Cannes), dans lequel Guiseppe Battiston incarne Marco, un terroriste des années de plomb, auteur de l’assassinat d’un magistrat dans les années 70. Réfugié depuis en France, il est menacé d’extradition… Le temps a passé. Il a une fille de 16 ans. Une seule solution. La fuite. En Amérique du Sud. Mais… Le film, puissant et resséré pose la question de la prescription des crimes politiques.

Au cinéma ABC, jeudi 7 décembre «L’ordre des choses» 19h suivi par «Finché c’è prosecco c’è speranza» à 21h. Vendredi 8 à 19h «Dopo la guerra»

Juil 282017
 

Riccardo Muti, maître et seigneur de l’opéra depuis plus de quatre décennies…

En 1987, Riccardo Muti répète Nabucco, de Verdi, à la Scala de Milan…

Quelques années plus tôt, sous la baguette de Riccardo Muti, un opéra de jeunesse de Verdi, Attila, formidablement distribué (Samuel Ramey dans le rôle-titre et Cheryl Studer dans le rôle d’Odabella).

 

Juil 242017
 

Ce soir sur France 3 à 23h315, un documentaire saisissant à ne pas rater:
Réalisé par : Cécile Allegra et Mario Amura.

« Longtemps, la thèse de la vengeance de la Cosa Nostra a été évoquée pour justifier l’assassinat des juges Falcone et Borsellino, en guerre contre la Mafia.
Aujourd’hui, des témoignages de magistrats, de politiques et de mafieux sous protection, révèlent les coulisses d’un pacte initié par les États-Unis qui a permis à la Démocratie chrétienne de dominer la scène politique italienne et à la Mafia de régenter l’ordre dans l’ombre. Ainsi, les deux assassinats apparaissent comme de véritables crimes d’État. »

Juil 202017
 

Le 23 mai 1992

C’était il y a 25 ans. , le juge Giovanni Falcone était tué dans l’explosion de sa voiture en Sicile.
L’assassinat de ce magistrat symbole de la lutte anti-mafia agira comme un détonateur.
Toute une société se réveille alors pour dire « non » à Cosa Nostra. À Palerme, ce funeste jour est encore dans toutes les mémoires.

Paolo Borsellino, qui était le bras droit de Falcone, s’est alors adressé aux jeunes magistrats.
Il a dit : ‘Vous voyez ce qui nous attend. Nous allons mourir.
Vous avez le choix de rester ou de partir.’ Naturellement, nous sommes restés. Et arriva ce qui devait arriver : Borsellino fut tué le 19 juillet 1992 dans l’explosion

Le 19 juillet 1992

Des images impossibles à effacer, une blessure très profonde pour toute une génération…et une mafia qui ne cesse de se réinventer…

» Mi uccideranno, ma non sarà una vendetta della mafia, la mafia non si vendica. Forse saranno mafiosi quelli che materialmente mi uccideranno, ma quelli che avranno voluto la mia morte saranno altri. »

Juil 042017
 

Le cinéma italien pleure la disparition de l’un de ses plus célèbres comiques, à l’âge de 84 ans. L’acteur génois laisse derrière lui une immense filmographie, dont des collaborations saluées avec Federico Fellini ou encore Mario Monicelli.

Le cinéma italien est -une nouvelle fois- en deuil. Après Pier Paolo Pasolini en 2015 et Ettore Scola en 2016, Paolo Villaggio est mort à l’âge de 84 ans, a annoncé ce lundi 3 juillet sa fille, Elisabetta, sur le réseau social Facebook. Il comptait parmi les acteurs comiques les plus célèbres de la péninsule.

Éternel perdant

Mais le rôle qui va lui apporter sa réputation, Paolo Villaggio va se le créer lui-même. Passionné de littérature, il commence par écrire des romans comiques sur un certain Ugo Fantozzi. Un protagoniste fictif, qui va apporter toute sa notoriété à l’acteur. Le succès de ses livres satiriques est rapidement au rendez-vous. Et après pas moins de sept romans, il commence à adapter son personnage à l’écran, qu’il interprète lui-même.

Ugo Fantozzi est un comptable modeste, qui fait perpétuellement preuve de complaisances serviles. Le perdant magnifique, grotesque et ridicule. Craintif du monde qui l’entoure, soumis à ceux qui l’effraient. Il devient un symbole de cette Italie persécutée, comme victime d’une forme de malédiction.

Ce rôle culte, qui lui colle à la peau, va être pleinement exploité par Paolo Villagio lors d’une dizaine de films. «Disons tout de suite clairement que Ugo Fantozzi, c’était moi. Évidemment, non sans quelque paradoxe, mais c’était l’auto-portrait d’un perdant que je connais bien», expliquait-il notamment au Corriere della Sera en 2015.

Sur les réseaux sociaux, les hommages au comique italien.

 

Mar 072017
 

La rivoluzione pacifista di Rosa Genoni, donna e stilista contro la guerra !
http://www.lavocedinewyork.com/lifestyles/fashion/2015/04/21/la-rivoluzione-pacifista-di-rosa-genoni-donna-e-stilista-contro-la-guerra/

Per festeggiare noi donne internazionali ricordiamo quelle di noi che 100 anni fa si sono riunite per fermare la carneficina della prima guerra mondiale – una di queste donne coraggiose fu la bisnonna di Fabiana Podreider Lenzi: Rosa Genoni

In nessun libro di storia viene menzionata questa iniziativa femminile che invece fu il primo passo per la creazione di una coscienza di emancipazione da parte delle donne –

Rosa Genoni (Tirano, 1867 – Varese, 1954) è stata una stilista italiana, nonché attivista contro la guerra e giornalista socialista.

Fervente oppositrice del regime fascista, collaborò come inviata per L’Avanti! e si impegnò per il miglioramento delle condizioni di lavoro femminili.
Prima di diventare una sorta di eroina della nascente moda italiana, aveva a lungo lavorato come permière in una delle più note case di moda milanesi H.Haardt et Fils, dove, conformemente all’uso dell’epoca, venivano riprodotti esclusivamente modelli francesi, fedele riproduzione di bozzetti « rubati » o acquistati a caro prezzo nei più famosi atelier parigini del tempo quali Paquin, Chéruit, Charles Frederick Worth, Doucet, Callot etc.

Personalità poliedrica e vivace, grazie anche ad esperienze di lavoro in Francia, riuscì a cogliere le potenzialità del settore moda in Italia e propose soluzioni di grande modernità per riorganizzare l’industria dell’abbigliamento italiana. Ottenne un grande successo con il padiglione presentato all’Esposizione Internazionale di Milano del 1906, dove propose abiti di grande pregio ispirati alla tradizione dell’arte pittorica italiana Rinascimentale. Per le sue creazioni la Genoni impiegò esclusivamente tessuti italiani e dichiarò: «il nostro patrimonio artistico potrebbe servire di modello alle nuove forme di vesti e di acconciature, che così assumerebbero un certo sapore di ricordo classico ed una vaga nobiltà di stile […] Come mai nel nostro paese da più di trent’anni assurto a regime di libertà, in questo rinnovellarsi di vita industriale ed artistica, come mai una moda italiana non esiste ancora?». Tra i suoi abiti quello ispirato alla Primavera del Botticelli, realizzato in raso di seta pallido, con sopravveste di in tulle color avorio, impreziosita da ricami a motivo floreale in perline, canutiglia, paillette e cordoncini dorati, la valse in Gran Premio per la sezione Arte Decorativa da parte della Giuria Internazionale.