Oct 142016
 

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cc1c69e819013 Octubre 2016. Dario Fo nous a quittés.

Por debajo de une interview que Rocco FEMIA a fait pour RADICI au début de cette année à l’occasion de la sortie de son nouveau roman « RAZZA DI ZINGARO “

« On ne peut s’empêcher de vieillir, mais on peut s’empêcher de devenir vieux ». Telle est la citation d’Henri Matisse que l’on peut lire sur l’un des murs du bureau du nonagénaire Prix Nobel de littérature (1997), Dario Fo. Nous l’avons rencontré chez lui à l’occasion de la publication de son nouveau roman Razza di Zingaro. Bien que marqué par les signes du temps, l’homme est plein de vie et la jeunesse de son esprit est déconcertante.

par Rocco Femia

Le nouveau roman de Dario Fo, Razza di Zingaro, édité en Italie par Chiarelettere, est l’histoire d’un champion, à double titre, au niveau sportif d’abord, unanimement reconnu dans le milieu de la boxe allemande, mais aussi en terme d’humanité. Avec dignité et courage, il a affronté la mort à Auschwitz, déporté parce qu’appartenant à un peuple « inférieur », celui des Roms.
Dario Fo a réalisé cet ouvrage en collaboration avec Paolo Cagna Ninchi qui s’est chargé des recherches historiques. C’est l’histoire vraie de Johann Rukeli Trollmann, un boxeur sinti de nationalité allemande qui a vécu dans l’Allemagne nazi et qui a trouvé la mort dans cette tragédie qui, hoy, prend le nom de Porajmos. Ce terme désigne les persécutions dans les camps de concentration de plus de 500 000 hommes et femmes roms et sintis.

De quelle histoire s’agit-il ?
C’est l’histoire d’un grand champion qui avait hérité de la culture des Tziganes – sa race – sa façon d’être, d’agir, d’aborder l’idée de la compétition qui était pour lui complètement différente, naturelle, et qu’il avait appris aux travers des rituels de son peuple, des danses, de la façon de faire de la pantomime, de se mouvoir et de chanter.

Pourquoi la technique de Johann Trollmann vous a-t-elle tant fascinée?
Parce que Trollmann ne combattait pas pour abattre, ni pour être le plus fort, mais pour dérouler un récit, pour montrer au public son agilité, le rythme, l’harmonie ; choses que l’on oublie souvent dans le sport. Le nazisme est né à cette époque, et Trollmann a payé très cher le fait d’être mis de côté, persécuté, et surtout de ne pas être accepté à cause de sa façon de faire sur le ring.

Une technique que vous représentez vous-même dans les dessins qui illustrent le livre.
J’ai tenté de capturer les façons et les attitudes de positionnement du corps, l’approche du jeu de jambes que l’on condamnait alors, parce que l’on considérait comme peu sérieuse, peu « virile », sa façon de se placer face à son concurrent, au point qu’on lui a imposé de ne pas bouger. Une fois, il a perdu parce qu’on lui avait interdit ses pas de danse et la pantomime dans son jeu de combat.

Trollmann n’était pas seulement un boxeur.
Certainement. Trollmann jouait avec son adversaire, il ne le détruisait pas. Il possédait une dimension de rapidité, de rythme, de temps, de gestualité, de souffles et de respiration, et il donnait la possibilité à celui qui était contre lui d’être son partenaire. Être sur scène ensemble. Bien sûr, la technique mise en œuvre était le fruit du travail et de la concentration, mais le modèle était à l’intérieur de lui, parce qu’il était tzigane. Il ne le copiait pas. Si tu n’avais pas une histoire derrière toi, une culture, une origine, ça manquait. Quand Trollmann montait sur le ring, il était accueilli par des sourires parce qu’il jouait pour le plaisir d’inventer et de retrouver une harmonie, le bonheur, l’enchantement du sport. C’est la valeur et le sens d’une société. Et c’est bien cela qui gênait les nazis. Voilà qui était Johann, un homme qui montait sur la scène de la boxe, un homme de théâtre, un danseur. Un homme qui a perdu la vie pour sa dignité, qu’il n’a jamais abandonnée, pas même lors de sa dernière rencontre. Johann était un Tzigane.

Dans votre livre, on perçoit comme une peur qui, depuis toujours, est liée à la notion de « tzigane », la peur de la différence, de la beauté de l’échange, la peur de la confrontation avec la diversité.
Parce que ce n’est pas bien d’utiliser le mot « tsigane ». Dans d’autres civilisations, c’est tout à fait correct, c’est nous qui en avons déformé le sens en y mettant une connotation négative. C’est toujours la recherche de l’ennemi ; « trouve-moi un ennemi et je te donnerai la possibilité de devenir empereur » disait un ancien proverbe romain. Il faut donc chercher des ennemis, à tout prix. Por lo tanto, on évite d’aborder les problèmes de la vie quotidienne : ne pas trouver de travail, être licencié, fuir à l’étranger quand on est jeune… Trouver quelque chose qui détourne l’attention, s’en tenir à cette clé d’inattention, c’est un jeu permanent.

Souvent, on entend dire que l’exclusion est aussi une conséquence des faits et gestes des Tsiganes qui perpétuent un mode de vie archaïque dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils volent, et commettent des actes illégaux…
Je voyage en Europe depuis soixante-cinq ans, j’ai fait des spectacles avec Franca [Franca Rame, comédienne auteur de pièces de théâtre, épouse de Dario Fo, décédée en 2013, ndr] dans le monde entier, même en Chine. Nous avons rencontré des Tsiganes dans les fêtes foraines, vu leurs spectacles, découvert leurs compagnies, et j’ai fait beaucoup de dessins sur eux. J’ai commencé en Espagne où existe une grande conscience de leur culture, et les gens s’en sont appropriés depuis toujours. Il suffit de penser à Picasso et à sa période bleue, qui est dédiée aux Tsiganes. La peur de la différence a toujours existé. Il faudrait comprendre pourquoi leur culture n’a jamais pris chez nous ; ils sont devenus ceux qui « volent les enfants ».

Qu’est-ce qui se cache derrière le fait d’être ceux qui « volent les enfants » ?
Ce ne sont que des lieux communs, certains peuples sont respectés dans toute l’Europe, d’autres se retrouvent dans des situations qui les poussent à fuir…

D’après vous, le monde de la culture italienne fait-il quelque chose pour lutter contre ce genre d’idéologie en cette période de violence xénophobe ?
À mon avis, beaucoup de livres sont spéculatifs, construits sur un double jeu : on prend une personnalité bien connue, en vogue sur les plateaux télévisés, et on lui fait vendre des milliers de copies. Et puis il y a les grands écrivains qui, à grand-peine, arrivent à en vendre mille.

Comment se fait-il que l’on ait tendance à oublier l’holocauste de presque 500 000 roms et sintis ?
Tout ce qui concerne la mémoire passe au second plan si ceux qui ont la responsabilité de la conserver et de la faire connaître meurent. C’est comme ne pas arroser un arbre, ne pas lui donner l’espace nécessaire, ne pas le couvrir quand il gèle, ne pas s’occuper d’un arbre important pour soi, pour sa vie. Alors tout ce qui appartient à la mémoire disparaît, sans comprendre qu’un peuple sans mémoire n’existe pas. Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va…

 

Sep 302016
 

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Miércoles 5 ottobre alle ore 12.30 al CRL (biblioteca di lingue dell’université de Toulouse 2 – bâtiment ERASME) rencontre avec l’ecrivain italien Sandro Bonvissuto, à l’occasion de la sortie de la traduction en français de son livre Dentro (romanzo breve e racconti).

http://www.toulouse-polars-du-sud.com/invite-2016-sandro-bonvissuto/

Sandro Bonvissuto est né à Rome en 1970, et il y vit encore. Il a fait des études de philosophie. Il a deux enfants et est actuellement serveur dans une vieille trattoria de la ville.

Après avoir écrit de nombreuses nouvelles, il publie en 2012 son premier roman, Dentro, qui obtient le Premio Chiara en 2013.

Ce roman est traduit et publié par les éditions Métailié en 2016 sous le titre Dedans.

Sep 082016
 

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NE RATEZ PAS L’EVENEMENT LITTERAIRE DU DEBUT D’AUTOMNE !!!

La 8e édition du festival POLARS DU SUD, el 7 para el 9 Octubre 2016, est parrainée par l’auteur chinois Qiu Xiaolong. Il sera entouré d’un très beau plateau international avec pour l’Italie: VALERIO VARESI et SANDRO BONVISSUTO !!!

Pour venir au Festival

Scène de crime :

Le lieu central du festival c’est Basso Cambo !

Rendez-vous à la Librairie de la Renaissance
1, allée marc Saint-Saëns – 31100 Toulouse
Métro ligne A – station Basso-Cambo

 

VALERIO VARESI:
Né à Turin en 1959. Après des études de philosophie, il devient correspondant de plusieurs journaux et travaille, entre otros, à l’édition de Bologne de la Repubblica.
At 1998 il publie son premier roman policier, “Ultime notizie di una fuga”, où il met pour la première fois en scène le personnage du commissaire Soneri. “Il fiume delle nebbie”, Publicado en 2003 est le premier roman de la série traduit en France aux éditions Agullo sous le titre de “Le fleuve des brumes”.
En Italie une série télévisée a été tirée des romans ayant Soneri comme protagoniste.
Le site de l’auteur: http://www.valeriovaresi.net/


SANDRO BONVISSUTO :

Nacido en Roma en 1970, et il y vit encore. Il a fait des études de philosophie. Il a deux enfants et est actuellement serveur dans une vieille trattoria de la ville.
Après avoir écrit de nombreuses nouvelles, il publie en 2012 son premier roman, Dentro, qui obtient le Premio Chiara en 2013.
Ce roman est traduit et publié par les éditions Métailié en 2016 sous le titre Dedans.
Le site de l’auteur: http://www.sandrobonvissuto.it/

Aug 082016
 

livre

Voici nos Préférences pour cette été:

 

*** VIAGGIO IN ITALIA DI GUIDO PIOVENE ***

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Piovene racconta l’Italia del “boom”, che cambia da un chilometro all’altro!

Ci sono autori la cui fama è legata indissolubilmente a un singolo libro. Un libro, talvolta, nato più per caso che per scelta. Il nome di Guido Piovene, Por ejemplo,, sarà per sempre associato a quel Viaggio in Italia che – sul finire degli anni Cinquanta – diviene la più celebre guida letteraria al Bel Paese del dopoguerra !

 

 

*** IL VENTO NELL’OLIVETO, (LE VENT DANS L’OLIVERAIE) DI FORTUNATO SEMINARA ***

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La Philosophie dans l’oliveraie: Ce roman fraîchement publié par Les Belles Lettres est une sorte de recueil de réflexions. Les événements décrits sont toujours le point de départ d’une digression. Paraphrasant Perec, on pourrait parler du mode d’emploi de la vie d’un propriétaire terrien dans la Calabre des années 40, parmi les régions les plus pauvres et arriérées de la Péninsule. Sous forme de journal intime, ce livre égraine des perles de sagesse acquises au cours du travail quotidien dans les champs, qu’il pleuve ou qu’il vente. Le protagoniste est un petit propriétaire « éclairé ». Un « progressiste », ainsi se définit-il, écrasé entre les revendications « excessives et subversives » de ses manœuvres et le conservatisme des autres propriétaires aisés. Alter-ego de l’auteur (lui aussi petit propriétaire), avec qui il partage pas mal de traits et surtout d’idées, le narrateur se livre à une vision du monde imprégnée de sagesse populaire, paysanne… il est un farouche partisan du compromis et du juste milieu. Parfois son ton devient franchement paternaliste, tout particulièrement lorsqu’il parle des paysans pauvres et ignorants. Dans son journal, il évoque également des épisodes intimes. Les rapports avec sa femme et sa belle famille, la mort de son beau-père, la légèreté de son beau-frère, ainsi que sa liaison avec une très jeune fille, en « service » chez eux. Les conséquences de ce « dérapage » nous montrent une société particulièrement indulgente avec la gente masculine. Il vento nell’oliveto, Le vent dans l’oliveraie est un roman écrit par Fortunato Seminara durant les dernières années de la guerre (40-45) et publié en 1951 aux éditions Einaudi. Elio Vittorini mais surtout Italo Calvino, qui étaient à l’époque lecteurs pour cette importante maison d’édition, donnèrent un avis très positif.” Stefano Palombari, 12 Julio 2016 (L’Italie à Paris)

 

 

***I MIEI GENITORI NON HANNO FIGLI DI MARCO MARSULLO ***

 

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“Un diciottenne prende la parola e fa a pezzi il mondo degli adulti, e i propri genitori, smascherando la fragilità di una generazione che non è mai davvero cresciuta. Del resto i genitori sono uguali ai bambini, bisogna prenderli come vengono. Una commedia divertente, corrosiva e tenera, sghemba come tutte le famiglie, dove bisogna adattarsi «l’uno alla forma sbagliata dell’altro per non sparire del tutto». Dicono che fare il genitore sia il mestiere piú difficile, ma nessuno ricorda mai che fare il figlio non è proprio una passeggiata. Soprattutto quando hai diciott’anni e i tuoi genitori pretendono tu sappia già scegliere cos’è meglio per la tua vita, anche se la loro non sembra esattamente quella che avevano immaginato. E allora li osservi muoversi in quel microcosmo fatto di amicizie che possono tornare utili, di colleghi che hanno solo figli geniali, al contrario di te, di solitarie battute di caccia in Lettonia e turn over di fidanzati, e quasi ti arrendi all’idea che sarai proprio tu il loro ennesimo fallimento.”

 

 

*** L’AMICA GENIALE DI ELENA FERRANTE ***

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“Il romanzo comincia seguendo le due protagoniste bambine, e poi adolescenti, tra le quinte di un rione miserabile della periferia napoletana, tra una folla di personaggi minori accompagnati lungo il loro percorso con attenta assiduità. L’autrice scava nella natura complessa dell’amicizia tra due bambine, tra due ragazzine, tra due donne, seguendo la loro crescita individuale, il modo di influenzarsi reciprocamente, i buoni e i cattivi sentimenti che nutrono nei decenni un rapporto vero, robusto. Narra poi gli effetti dei cambiamenti che investono il rione, Nápoles, l’Italia, in più di un cinquantennio, trasformando le amiche e il loro legame. E tutto ciò precipita nella pagina con l’andamento delle grandi narrazioni popolari, dense e insieme veloci, profonde e lievi, rovesciando di continuo situazioni, svelando fondi segreti dei personaggi, sommando evento a evento senza tregua, ma con la profondità e la potenza di voce a cui l’autrice ci ha abituati. Si tratta di quel genere di libro che non finisce. O, per dire meglio, l’autrice porta compiutamente a termine in questo primo romanzo la narrazione dell’infanzia e dell’adolescenza di Lila e di Elena, ma ci lascia sulla soglia di nuovi grandi mutamenti che stanno per sconvolgere le loro vite e il loro intensissimo rapporto.”

 

 

*** STORIA DELLA BAMBINA PERDUTA DI ELENA FERRANTE ***

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“Storia della bambina perduta è il quarto e ultimo volume dell’Amica geniale, la saga italiana che ha avuto più successo in questi anni, confermando l’autrice, già conosciuta per i precedenti romanzi, come una delle massime scrittrici al mondo.”

 

 

*** PAPE, SATAN, ALEPPE, DI UMBERTO ECO ***

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De 1985 pubblico sull'”Espresso” Bustina di Minerva. Ne sono state raccolte molte in “Il Secondo Diario Minimo” e poi “La bustina di Minerva”. De 2000 a oggi ne rimanevano moltissime, ho scelto quelle che potevano riferirsi al fenomeno della “società liquida” e dei suoi sintomi: crollo delle ideologie, delle memorie, delle comunità in cui identificarsi, enfasi dell’apparire etc.. “Cronache di una società liquida” è il sottotitolo ma, data la varietà dei temi non unificabili sotto una sola espressione “slogan”, il titolo sarà “Pape Satán Aleppe”, citazione evidentemente dantesca che non vuole dire niente e dunque abbastanza “liquida” per caratterizzare la confusione dei nostri tempi.” Umberto Eco

 

 

*** LA FEROCIA, DI NICOLA LAGIOIA *** (premio Strega 2015)

 

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“In una calda notte di primavera, una giovane donna cammina nel centro esatto della strada provinciale. È nuda e coperta di sangue. A stagliarla nel buio, i fari di un camion sparati su di lei. Quando, poche ore dopo, verrà ritrovata morta ai piedi di un autosilo, la sua identità verrà finalmente alla luce: è Clara Salvemini, prima figlia della più influente famiglia di costruttori locali. Per tutti è un suicidio. Ma le cose sono davvero andate cosi? Cosa legava Clara agli affari di suo padre? E il rapporto che la unisce ai tre fratelli – in particolare quello con Michele, l’ombroso, il diverso, il ribelle – può aver giocato un ruolo determinante nella sua morte? Le ville della ricca periferia barese, i declivi di ogni rapida ascesa sociale, una galleria di personaggi indimenticabili, le tensioni di una famiglia in bilico tra splendore e disastro: utilizzando le forme del noir, del gotico, del racconto familiare, scandite da un ritmo serrato e da una galleria di personaggi e di sguardi che spostano continuamente il cuore dell’azione, Nicola Lagioia mette in scena il grande dramma degli anni che stiamo vivendo.”

 

 

 

*** PASSEGGERI NOTTURNI, DI GIANRICO CAROFIGLIO ***

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“Un almanacco di soluzioni inattese, di rivelazioni ironiche, di folgoranti incidenti del pensiero. Una scommessa allegra e audace sullo straordinario potere dei personaggi, delle storie, della letteratura. Voci che risuonano nell’oscurità di vagoni semivuoti, lampi che scaturiscono da frammenti di conversazione, profumi nascosti negli anfratti della memoria. I titoli di questa singolare raccolta – trenta scritti di tre pagine ciascuno rappresentano di volta in volta un genere diverso, in un susseguirsi di aneddoti, brevi saggi, racconti fulminei. Li popolano soprattutto figure femminili sfuggenti e indimenticabili, mentre a vicende drammatiche, o amare, si alternano situazioni comiche, sempre in un gioco di specchi tra realtà e finzione. A tenere tutto insieme, come in un mosaico, è una scrittura tersa quanto l’aria notturna, capace di svelare le verità celate nei dettagli dell’esistenza con una magistrale economia di parole. “Un monaco incontrò un giorno un maestro zen e, volendo metterlo in imbarazzo, gli domandò: “Senza parole e senza silenzio, sai dirmi che cos’è la realtà?” Il maestro gli diede un pugno in faccia”.”

 

 

 

***MIO FRATELLO RINCORRE I DINOSAURI, di GIACOMO MAZZARIOL ***

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“Hai cinque anni, due sorelle e desidereresti tanto un fratellino per fare con lui giochi da maschio. Una sera i tuoi genitori ti annunciano che lo avrai, questo fratello, e che sarà speciale. Tu sei felicissimo: speciale, per te, vuol dire “supereroe”. Gli scegli pure il nome: Giovanni. Poi lui nasce, e a poco a poco capisci che sì, è diverso dagli altri, ma i superpoteri non li ha. Alla fine scopri la parola Down, e il tuo entusiasmo si trasforma in rifiuto, addirittura in vergogna. Dovrai attraversare l’adolescenza per accorgerti che la tua idea iniziale non era così sbagliata. Lasciarti travolgere dalla vitalità di Giovanni per concludere che forse, un supereroe, lui lo è davvero. E che in ogni caso è il tuo migliore amico. Con “Mio fratello rincorre i dinosauri” Giacomo Mazzariol ha scritto un romanzo di formazione in cui non ha avuto bisogno di inventare nulla. Un libro che stupisce, commuove, diverte e fa riflettere.”

 

 

 

*** DA QUESTA PARTE DEL MARE, DI GIANMARIA TESTA ***

(Prefazione di Erri De Luca )

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“Un viaggio struggente, per storie e canzoni, sulle migrazioni umane. Un piccolo e intensissimo libro piú potente di mille chiacchiere.”

 

 

 

*** MICHELANGELO IO SONO FUOCO, DI COSTANTINO D’ORAZIO ***

 

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“Autobiografia di un genio. Irrequieto, sanguigno, temerario, Michelangelo Buonarroti è un artista dalle mille contraddizioni, sempre in bilico tra rovina e apoteosi. Sente l’impellente bisogno di lavorare, non riesce a vivere senza lo scalpello in mano. Conosciuto da tutti, ammirato da molti, nemico di tanti. La passione che lo domina lo porta ad amare la vita e l’arte, ma anche a scontrarsi con chiunque ostacoli i suoi obiettivi, dal Papa ai suoi colleghi più celebri. “

 

 

 

*** ESSERE VIVI DI CRISTINA COMENCINI ***

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“La vita di Caterina è scandita in due tempi, ben separati tra loro. Nel primo c’è una bambina che insegue una fila di formiche. Un cane che guaisce oltre la porta, i rami di un melo, sei anni d’infanzia muta cancellati dal fuoco. Nel secondo ci sono un lavoro, un marito, due figli. C’è la donna che Caterina è diventata, dopo aver imparato faticosamente i passi e le parole. Tutto ciò che sta in mezzo è merito di una straordinaria madre adottiva, la donna vitale e insaziabile il cui corpo giace oggi in una stanza d’albergo, accanto a quello del suo uomo. Ed è proprio qui che Caterina si ritrova insieme a Daniele, il figlio di lui, per cercare di ricostruire il corso degli eventi. È in questo pugno di giorni che la sua vita per la prima volta le si rivela intera. Daniele ha un’allegria forsennata, un’energia che rompe il guscio delle cose, e Caterina una capacità strana, la facoltà visionaria d’indovinare gli sconosciuti. La morte dei loro genitori è l’unica cosa che hanno in comune, ma la libertà disperata di quei pochi giorni insieme insegnerà a entrambi un modo nuovo di stare al mondo. “Tutto è iniziato in quella vacanza, quando io ho scelto di abitare il tuo mondo e tu di lasciarlo. Non importa se ci sono voluti anni, era già tutto lì. Avremmo dovuto buttare giù il muro che ci divideva solo apparentemente, come ora, in questa stanza, perché in realtà avevamo la stessa morte nel cuore”.”

“Essere vivi davvero, è un’arte che s’impara col tempo. Servono anni e distacchi, intuizioni e delusioni, per capire che non si può creare senza distruggere, e che la felicità senza il suo opposto è una bugia. Un romanzo palpitante, dalla forza irresistibile.”

 

 

 

*** LO VOLEVO VERAMENTE DI ANTONY DI FRANCESCO ***

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“ Surreale e leggermente trasformista alla Willwoosh, faccia di gomma come Jim Carrey, senza pietà e crudele alla Frank Matano, sceneggiatore di se stesso come un comico di Zelig, Antony usa i new media: handycam, microfonini, youtube, canali tematici personalizzati, e le sue gag in movimento, fra parchi piazze e strade di Roma, raccolgono costantemente migliaia di contatti e un pubblico di aficionados che comincia pure a riconoscerlo non appena fa proposte stravaganti on the road a ignari adolescenti o persone di una certa età. “ El mensajero

 

 

Mayo 132016
 

en el blanco de las sombras, con motivo de la publicación de su libro De Venecia Publicado por Serge Safran. Como parte del Festival “Pasando su primer Bach” que se celebrará el viernes 3 a domingo 5 Junio 2016.

http://www.sergesafranediteur.fr/loin-de-Venise-Vivaldi-Rosalba-Casanova-Michele-teysseyre-en-Librairie-le-6-Mai-2016/

9791090175488

Michèle Tari nació en 1949 en Toulouse. Autor de varios libros dedicados a Venecia, cuya 2 fueron traídos a la escena (Cartoucherie de Vincennes, Teatro Olympe de Gouges de Montauban, Festival barroco de Pontoise). Ella es también pintor y cineasta. De Venecia es su cuarta novela.

En el otoño de sus vidas, Antonio Vivaldi, Rosalba Carriera y Giacomo Casanova están desterrado de Venecia, Después de allí gloria.

En Viena, sufriendo de salud frágil, Vivaldi ha refugiado en la viuda Wahler. Músico prolífico, Se está preparando para solicitar su última ópera Anna Girò, su actor fetiche. Rosalba Carriera, Retrato de renombre en el arte del pastel, una visión que. En su casa de Dorsoduro, rodeado de mujeres, un velo más oscuro de la Serenísima. Es Dux, en Bohemia, en el castillo de Waldstein, que Casanova pasó su vejez. Contratado como bibliotecario, Él dedicó su tiempo a sus memorias cuando no es perseguido por los criados o con la hija del portero.

Entre sombra y luz, farsa y tragedia, Michèle Tari nos sumerge en el corazón del diario de 3 personajes más emblemáticos de Venecia.