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autour de la parution de son roman “L’Amie des jours en feu” aux Editions du Seuil, 2018
Il 7 juin 2018 dalle 18.00 alle 20.00 / Traduction de Nathalie Bauer
Titolo originale: “Le regole del fuoco“Rizzoli Editore 2016
Elisabetta Rasy est née à Rome en 1947. Écrivaine majeure de sa génération, elle excelle à faire revivre de grandes figures féminines, y découvrant à la fois des modèles intimes et des emblèmes collectifs : Thérèse de Lisieux (La première extase, Rivages, 1987), Mary Wollstonecraft (La Citoyenne de l’ombre, Le Seuil, 2001) ou Nadejda Mandelstam (La Science des adieux, Le Seuil, 2007).
Elle a récemment publié 2 romans aux éditions du Seuil, Un hiver à Rome (2014) et L’Obscure Ennemie (2010).
Il suo ultimo romanzo, “L’Amie des jours en feu”, a remporté le Premio Campiello.
Elisabetta Rasy y croise ses deux veines romanesques, historiques et intimes, restituant admirablement l’atmosphère de la guerre et la fébrilité de la jeunesse, qui passe de l’angoisse de la mort à la passion amoureuse.
Printemps 1917. Engagées comme infirmières volontaires, Maria Rosa et Eugenia font connaissance dans un hôpital militaire proche du front, dans le nord de l’Italie. La première, riche et belle Napolitaine, a fui les règles bourgeoises de sa famille, la seconde, une petite provinciale du lac de Côme, entend prouver à son père qu’elle est capable de devenir médecin. Le soir elles regagnent leur chambre, anéanties par un quotidien que dominent la souffrance, l’angoisse et la mort. Malgré un premier élan de méfiance, elles apprennent à se connaître et se laissent bientôt emporter par une passion qui les transforme au point de leur insuffler la conviction qu’elles vivront ensemble, en femmes libres, une fois la guerre achevée. Ma, alors que les blessés affluent, de plus en plus nombreux, et que disparaissent autour d’elles médecins, amis, soldats, l’avenir semble aussi irréel qu’incertain.
La traductrice Nathalie Bauer a publié plusieurs romans et traduit plus de cent ouvrages italiens, dont des œuvres de Mario Soldati, Primo Levi, Natalia Ginzburg, Paolo Giordano et Michela Murgia.
Giovedì 7 juin
19:30 : le verre de l’amitié offert par Cinéma Paradis : Festival du film italien Toulouse & l’équipe de l’ ABC.
20:30 : projection du dernier film des frères Taviani : ‘Una questione privata’
“Una questione privata” est le dernier film que les frères Taviani, couple de réalisateurs légendaire du cinéma italien, ont réalisé ensemble après plus de 50 ans d’une féconde collaboration couronnée notamment d’une Palme d’Or et d’un Ours d’Or
Le film est une adaptation du roman éponyme de l’écrivain et ex partigiano Beppe Fenoglio, un chef-d’œuvre posthume publié en 1963. Il explore les thèmes de la jalousie et de la folie amoureuse où vie personnelle, lutte antifasciste et pensées hallucinatoires se mêlent.
Les frères Taviani reviennent pour la seconde fois sur cet épisode emblématique de l’histoire italienne, après La Notte di San Lorenzo, Cast 1982.
“Décédé à Rome à l’âge de 88 ans le 15 Aprile 2018, Vittorio Taviani avait réalisé avec son frère Paolo une quinzaine de longs-métrages, dont le plus célèbre, “Padre padrone”, a reçu la Palme d’or du festival de Cannes en 1977. Avec cette disparition, le septième art italien perd un de ses plus brillants cinéastes ainsi qu’un duo incontournable, tant les deux frères étaient indissociables :
“Nous ne voyons pas comment nous pourrions travailler l’un sans l’autre. (…) Tant que nous pourrons mystérieusement respirer au même rythme, nous ferons des films ensemble”.
“Le cinéma est ma vie parce que sinon je serais seulement un fantôme et tous les rapports avec les autres se dissoudraient dans le brouillard” – Vittorio Taviani”
CINÉMA APÉRO A UTOPIA
à La Cinémathèque de Toulouse du 1er > 30 juin 2018
Le Parrain
1ère partie: Domenica 3 juin 2018, 16h00
2ème partie: Sabato 9 juin 2018, 20h00
3ème partie: Sabato 16 juin, 20h00
It 1971, la Paramount porte à l’écran le best-seller de Mario Puzo. Ne croyant guère au projet, elle accorde un budget de 2 millions de dollars et confie la mise en scène à un débutant : Francis F. Coppola. Celui-ci impose un acteur réputé incontrôlable : Marlon Brando. Dès sa sortie, le film remporte un succès colossal et décroche trois Oscars dont celui du Meilleur acteur, que refusera Brando en signe de protestation contre l’image négative du peuple indien dans les films hollywoodiens.
“L’histoire de Vito et Michael Corleone, l’histoire d’un chef mafieux sur le déclin et de son fils, héritier d’un trône qu’il ne voulait pas. La face cachée du crime organisé et l’ampleur et le souffle d’un opéra. Un chef-d’œuvre !”
26 anni fa, il 23 maggio 1992, venivano uccisi barbaramente dalla mafia a Capaci il giudice Giovanni Falcone, sua moglie (Francesca Morvillo) e 3 uomini della sua scorta (Rocco Di Cillo, Vito Schifani, Antonio Montinaro).
In questa ricorrenza si ricorda però anche la strage di Via D’Amelio del 19 luglio 1992, nella quale morì Paolo Borsellino, stretto collaboratore di Falcone, con 5 uomini della sua scorta (Emanuela Loi, Agostino Catalano, Vincenzo Li Muli, Walter Eddie Cosina, Claudio Traina), e con loro si ricordano tutti coloro che alla lotta per la legalità hanno dato la vita, ricordandoci la necessità di combattere per essa, ogni giorno, in tutta Italia.
Ogni anno il 23 maggio si tengono tante iniziative per ricordare i due magistrati. Una delle più belle è il ritrovo sotto casa di Giovanni Falcone, dove c’è un albero su cui le persone lasciano messaggi per testimoniare la solidarietà e la volontà si annientare la mafia .
Se voleste leggere qualcosa per conoscere meglio la storia di Falcone, vi consigliamo il libro di Luigi Garlando “Per questo mi chiamo Giovanni” (Fabbri Editore) .
Racconta una gita di Giovanni, bambino palermitano di 9 anni, e del suo papà. Per il suo decimo compleanno il padre decide di trascorrere una giornata insieme a lui, portandolo in giro per Palermo e parlandogli della mafia. Il papà paragona la mafia a ciò che succede nella scuola di Giovanni, dove c’è un bullo che sfrutta i più deboli per ottenere ciò che vuole. Durante la gita, il papà racconta a Giovanni la storia di Giovanni Falcone, dal maxiprocesso alla sua morte, avvenuta per mano della mafia.
Amore et dolce vita
La soprano américaine Angel Blue, le ténor Massimo Giordano et le baryton-basse uruguayen Erwin Schrott célèbrent l’Italie en interprétant des extraits d’opéras :
“Tosca” e “La bohème” de Puccini, “L’élixir d’amour” de Donizetti, “La traviata” de Verdi, “I puritani” de Bellini et “Don Giovanni” de Mozart.
Per il programma:
-Giacomo Puccini – E lucevan le stelle (Tosca)
-Wolfgang A. Mozart – Madamina, il catalogo è questo (Don Giovanni)
-Vincenzo Bellini – Oh rendetemi (I Puritani)
-Gaetano Donizetti – Quanto amore! Ed io, spietata (L’elisir d’amore)
-Giacomo Puccini – Che gelida manina (La Bohème)
-Giacomo Puccini – Si, mi chiamano Mimi (La Bohème)
-Giacomo Puccini – O soave fanciulla (La Bohème)
-Giuseppe Verdi – Libiamo ne’ lieti calici (La Traviata)
Sur ARTE: Venerdì 25 mai à 16h30 et en replay 24 Luglio!
“Il a treize ans. Il est Italien, mais Napolitain avant tout.
Il habite Montedidio, un quartier populaire de Naples. Il vient de quitter l’école pour travailler. Ses parents lui ont permis d’aller à l’école jusqu’en neuvième, alors que beaucoup de ses camarades l’ont quittée après la septième. Ils voulaient qu’il apprenne l’Italien, pour connaître et s’ouvrir au monde.
C’est important de s’ouvrir au monde, même si Naples est un monde à elle toute seule avec ses habitants, ses cris, ses interpellations, ses odeurs de mer, de pêche, de cuisine et de linge qui sèche au vent, tout là-haut sur les hauteurs de Montedidio.”