In his theatrical fable 1765, The Venetian Gozzi affords. His extraordinary play is both a voyage of initiation, a philosophical tale, une folie où l’on croise reine sanguinaire, depressive King, porkbutcher exceeded, fairies and, Of course, a magical bird. Gozzi change sans cesse de genre pour revigorer la curiosité et la suprise et dépasse, sans haut-le-coeur, la modération et la constipation littéraire.
Il y a dix-neuf ans que Tartaglia, le roi hypocondriaque est parti à la guerre dix-huit ans que sa femme, la reine Ninetta, sortie d’une des trois oranges, a été enterrée vivante par la vieille peau de reine-mère, la terrible Tartagliona, dans un trou sous l’évier des cuisines du palais. Tartagliona avait ordonné à son Premier ministre, Pantalone de supprimer les enfants du couple royal, deux jumeaux si beaux qu’on aurait dit un oeillet et une rose mais Pantalone n’a pas pu et les a confiés à un couple de charcutiers, Truffaldino et Sméraldina. Barbarina et Renzo ont grandi, passionnés par les livres et la philosophie qui, curieusement n’ont développé chez eux que mépris et dédain pour l’amour de leurs charcutiers de parents. Dégoûté, Truffaldino les renvoie tandis que leur vrai père le Roi, rentre à Monterotondo. Quant à leur mère, Ninetta, elle a pu survivre en secret sous son évier avec l’aide d’un mystérieux oiseau vert.
Commence alors, le voyage initiatique des deux jumeaux qui mettra à l’épreuve leur philosophie. Le monarque tombera amoureux de sa fille Barbarina et le Premier ministre, Pantalone, fera tout pour éviter le mariage incestueux. Sur le chemin des deux jeunes gens, il y aura des statues qui parlent, des pommes qui chantent, de l’eau qui danse sans oublier une bonne fée, un philosophe statufié mais si bavard. Bref. Il faudra affronter bien des sortilèges, bien des maléfices, métamorphoses et autres sorts, pour que chacun redevienne qui il est censé être et que l’oiseau vert dénoue toutes les intrigues et en finisse avec la magie.
Agathe Mélinand