Mar 212019
 

d’Emmanuelle MOURAREAU – Éditions du Pétrin

Saviez-vous que “Barbagliata”, en plus de baptiser la boisson chocolatée milanaise, fut le nom du plus grand impresario que le XIXe siècle ait donné à l’opéra? Qu’au XVe siècle, l’économie de la “baccalà” jeta les fondements du capitalisme? Que Cavour s’abreuva de “bicerin” en planchant sur l’unité politique du pays? Et qu’au XIXe siècle encore, la culture de la “bergamote” fit de Reggio Calabria la Manchester du Sud? Saviez-vous que les “cantucci” doivent leur notoriété à l’Exposition universelle de Paris de 1867? Que le “caviar de Venise” doit la sienne à la communauté juive de Ferrare? Et qu’à Crémone, the “mostarda” fait sérieusement de l’ombre à Stradivarius?
Avec ses cinquante entrées, le Dictionnaire délicieux de l’Italie vous régalera d’anecdotes, de légendes et de vérités gourmandes. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises!

Anecdotes truculentes, informations savoureuses, historiques, culturelles sur des ingrédients dont l’origine, l’usage et la transformation étonnent, surprennent et intriguent.

“Le Dictionnaire délicieux de L’Italie” a été électionné pour:
– le Prix Littéraire francophone “Ziryab” 2019
– par RADICI – Review of news, culture et langue italienne,
– le Prix Rungis des Gourmets.
– le prix Eugénie Brazier 2019.
– Coup de Cœur de la FNAC (France),

 

Mar 182019
 

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COMPRENDRE LA PÉRIODE A TRAVERS LA MUSIQUE, LES LIVRES, LE CINEMA

Tandis que les Brigades rouges et les groupuscules néo-fascistes sèment la terreur et la mort, les musiciens italiens se font l’écho, entre chanson romantique, rock, funk ou disco, des interrogations d’un peuple

L’explosion, the 12 December 1969, d’une bombe Piazza di Fontana à Milan inaugure en Italie ce que les historiens qualifieront plus tard d’années de plomb, une décennie mortifère où le terrorisme d’extrême gauche (et notamment celui des Brigades rouges, fondées en 1970) répond à celui de l’extrême droite avec parfois, les complicités nauséabondes de services secrets italiens, voire de la CIA.

Face à ce déchaînement de violences (enlèvements, assassinats, attentats à la bombe…) qui fera près de 500 morts en 18 years, et dans un contexte sociale très tendu (nombreux mouvements de grèves, occupations d’usine) la culture connait une très forte politisation. Le cinéma multiplie les films sur le terrorisme et les musiciens expriment les doutes d’une société. Cantautori (auteurs compositeurs de chansons à texte), rockers (l’Italie est une terre d’élection du rock progressif) ou autres, la plupart des musiciens italiens prend position, parfois de manière surprenante comme en 1976, lorsqu’Adriano Celentano dénonce la flambée des prix de l’essence et appelle à la dévaluation de la lire !

 

L’Italie des années de plomb” : le terrorisme entre histoire et mémoire/ Sous la direction de Marc Lazar et Marie-Anne Matard-Bonucci

Description

Des années 1960 in the years 1980, l’Italie fut le théâtre d’une violence politique de nature exceptionnelle par son intensité et sa durée. Attentats à la bombe perpétrés par l’extrême droite. Enlèvements, “jambisations”, assassinats revendiqués par des formations armées d’extrême gauche, telles que les Brigades rouges ou Prima Linea. Manifestations violentes et répression policière. Aujourd’hui encore, cette période de l’histoire italienne, dite des “années de plomb”, conserve un caractère traumatique, suscitant d’incessants conflits mémoriels. Des procès sont toujours en cours tandis que certains faits sont restés impunis. Le caractère encore brûlant de ce passé n’a pas empêché sa constitution en objet d’histoire.

Réunissant les meilleurs spécialistes français et italiens, historiens, politistes, sociologues et juristes, ainsi que des témoins italiens, cet ouvrage privilégie quatre angles d’analyse : saisir les raisons et les usages de la violence ; penser et conceptualiser les années de plomb ; étudier les représentations de cette époque ; and, enfin, esquisser une comparaison entre les perceptions française et italienne des années de plomb qui se sont affrontées autour de tant de malentendus et de polémiques liés à la fameuse “doctrine Mitterrand”.
Un ouvrage qui constitue une pierre d’importance pour le vaste chantier historiographique et mémoriel de l’Italie des années de plomb. – 4° de couverture –

“Années de rêves et de plomb”
Des grèves à la lutte armée en Italie (1968-1980) par Alessandro Stella

 

 

 

 

 

 

 

Cinéma et enseignement

Enseigner l’histoire des « Années de plomb » italiennes par le cinéma de fiction

Gino Nocera et Jean-François Wagniart

Résumé

Faisant écho dans ce dossier aux propos de Fassbinder, les auteurs de l’article rappellent ceux du réalisateur italien Elio Petri : « On ne peut que lancer des bobines à la tête des gens, mais les lancer comme des pavés ». Même période, même révolte, plus marginale encore dans la société italienne, de quelques cinéastes. Là aussi la dénonciation de l’oppression subie par les classes populaires dans une Italie en proie au « miracle économique » s’associe à celle de l’oubli du passé fasciste. Ces cinéastes s’efforcèrent aussi de dévoiler les mécanismes de la violence terroriste qui frappa l’Italie lors des « Années de plomb », montrant un état gangrené par les milieux d’extrême droite, par la corruption et une société sans horizon politique alternatif. Travail salutaire, mais le bilan est au final assez amer face au spectacle d’une société toujours malade de ses vieux démons.

Que pèsent les efforts de Francesco Rosi ou de Marco Bellochio, contempteurs scrupuleux de la réalité italienne, face à la volonté d’oubli et de refoulement ? Yet, leur questionnement peut fournir des sources pour mieux faire comprendre aux jeunes élèves la complexité des phénomènes de violences politiques, caractéristiques de ces années, et est indispensable à la compréhension des fonctionnements politiques et de leurs limites après les échecs des révoltes de la fin des années 1960.

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, toute une série de films comme La classe operaia va in paradiso (La classe ouvrière va au paradis) d’Elio Petri (1971) s’attaque à l’abus de pouvoir et à l’oppression économique de la classe ouvrière. Lulu Massa (Gian Maria volonté) travaille aux pièces et perd un doigt. Il découvre la solidarité de ses camarades qui déclenchent une grève. Therefore, il devient un révolté et se rapproche des militants d’extrême gauche (essentiellement des étudiants) qui critiquent violemment les méthodes légalistes des syndicats. Licencié, il sera finalement réintégré. For him, l’enfer du travail à la chaîne continue : il n’y a pas de paradis pour la classe ouvrière !


Dans l’Italie des années 1970, un film politique, pour être efficace, doit garder les attraits du spectacle s’adressant au plus grand nombre et inscrire la contestation dans un univers ancré dans la réalité sociale.
Cinq ans plus tard, with Todo Modo, Petri ira encore plus loin dans la critique radicale de la société italienne, créant un univers de pure fiction afin de donner plus de poids à son attaque contre la Démocratie hrétienne et son alliée incontournable, l’Église catholique au pouvoir depuis des décennies.

Pour beaucoup de représentants du jeune cinéma italien (à commencer par Paolo et Vittorio Taviani, Bernardo Bertolucci, Marco Bellocchio), il faut renouer avec un art plus directement engagé, plus descriptif de la réalité que l’on retrouve également dans la comédie à l’italienne, autour du thème de la contestation sociale (I compagni, Les camarades de Mario Monicelli en 1963).

La mort d’Aldo Moro en 1978 constitue un choc, une rupture sanglante pour toute la société et les cinéastes partagent ces sentiments. La lutte armée de gauche a perdu son romantisme et devient une réalité qui leur apparaît difficilement justifiable. La production cinématographique va alors se concentrer sur des films qui tentent d’analyser l’escalade de la violence et la fuite en avant des terroristes de tous bords.

La dénonciation du pouvoir corrompu par le drame policier

Un travail analogue peut être fait avec le second film traitant de cette thématique – et pour tout dire le seul autre « grand » film du cinéma italien sur ce thème. Il s’agit de Cadaveri eccellenti (Cadavres exquis) de Francesco Rosi sorti en 1976. Dans ce film, l’inspecteur Rogas (Lino Ventura) doit résoudre une enquête portant sur une série de meurtres de magistrats. Son enquête lui fait découvrir l’existence d’un complot en vue d’un coup d’État. Cette découverte l’amène à prendre contact avec le Parti communiste pour y faire barrage. Cette solution échoue puisqu’il est lui-même assassiné en même temps que le secrétaire général du Parti communiste… Là encore, la stratégie de la tension est au cœur du discours de Francesco Rosi qui est un observateur attentif des réalités italiennes. Il sera utile de donner aux élèves quelques informations filmographiques afin de leur faire comprendre que ce cinéma s’inscrit dans une série de films dénonçant les dérives présentes dans la société italienne

 

 

 

 

 

Mar 182019
 

Au début des années 1960, le cinéma italien révolutionne un genre typiquement américain et incunable. Le western ne sera plus jamais le même. Al dente ! Et comme il n’y a pas de crème fraîche dans la carbonara, il n’est pas la peine d’en rajouter dans l’emphase pour le servir ici.

En savoir plus bit.ly/2BmBuT5
Voir la programmation bit.ly/2Bl0eeH

 

Mar 012019
 

POUR TOUS LES ABONNES DE RADICI ET POUR TOUS LES MEMBRES DES ASSOCIATIONS ITALIENNES.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LE PRIX DU BILLET POUR LE NOUVEAU SPECTACLE du Gruppo Incanto au PHARE DE TOURNEFEUILLE, THE 6 AVRIL PROCHAIN, EST À 15 € AU LIEU DE 19,80 €.

👉Vous pouvez récupérer vos billets directement à RADICI :
10, Elliott Street – 31000 TOULOUSE – Tel 05 62 17 50 37

* ATTENTION, les membres des Associations devront présenter leur carte d’adhésion à jour.

Après « ITALIENS quand les émigrés c’était nous » GRUPPO INCANTO propose un spectacle inédit né de l’envie et de la nécessité de développer une réflexion musicale et théâtrale à l’occasion du Centenaire de la Grande Guerre, mais dont le fond est plus que jamais d’actualité.

Le répertoire choisi – mélange équilibré de chants traditionnels et chansons d’auteurs italiens – va ainsi au-delà de la Grande Guerre et devient un hymne à la paix contre toutes les guerres, par définition inutiles : from Addio mia bella addio, Va l’Alpin, Stelutis alpinis jusqu’aux poèmes mis en chanson signés par de prestigieux auteurs-compositeurs tels que Francesco De Gregori, Fabrizio De André, Ivano Fossati, Pierangelo Bertoli, Francesco Guccini, Pippo Pollina.

La musique a toujours aidé à franchir le pas de l’engagement collectif qu’est la paix, car elle permet de dénoncer librement l’hypocrisie de ceux qui voudraient faire croire que la guerre est nécessaire sinon inéluctable. C’est ce qui caractérise GRUPPO INCANTO depuis ses débuts. Ne serait-ce que pour entretenir dans les nouvelles générations l’espoir que la paix puisse un jour devenir réalité.

Ce spectacle est avant tout un hommage aux hommes et aux femmes, aux pauvres et aux innocents du monde entier qui ont sacrifié leur vie dans l’espoir d’un monde meilleur.

22 choristes – 6 musicians – 1 narrateur

Chants en langue italienne sous-titrés en français

 

Mar 012019
 

Le n° 101 of RADICI – Review of news, culture et langue italiennes bientôt dans vos boîtes aux lettres ou chez votre marchand de journaux!
Des sujets d’actualité mais aussi un interview d’Erri De Luca, de Fiorella Mannoia… et une invitation à vous évader au cœur du Trentin, terre d’harmonie entre les hommes et la nature!
+ d’infos: HTTPS://www.Radici-press.NET/

Mar 012019
 

La Compagnie Italienne, cette année nous propose une pièce courte de Beniamino Joppolo,
“L’attesa” qui met en scène une dispute philosophique expéditive sur l’existence de Dieu, l’arrivée de la guerre, l’approche du communisme entre quatre amis, Giacinto, Gelsomino, Rosa et Violetta dans un café d’une petite bourgade sicilienne.

La pièce construite comme une boucle infinie est faite de dialogues inaboutis qui tendent tantôt vers l’explosion violente, tantôt vers un humour paradoxal dans une dynamique du théâtre de l’absurde.
Les discours apparemment stériles et l’atmosphère étouffante explicitent une théorie de l’évolution de l’espèce humaine qui serait arrivée à un stade d’immobilisme, à un point de non-retour.

Cette année, le festival propose deux pièces par soir :
une aventure linguistique et culturelle très diversifiée!

– Tuesday 12 March (19h)
– Wednesday 13 March (19h)
– Thursday 14 March (19h)
– Monday 18 March (19h)
– Tuesday 19 March (19h)

➡️Un seul lieu : la Fabrique de l’Université Toulouse – Jean Jaurès.