Oct 172016
 

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Le nouveau portail de la Langue Italienne est en ligne à l’initiative du Ministère des Affaires Etrangères en collaboration avec les Universités de Rome,Pérouse,Sienne et avec la Dante Alighieri.

The 17 and 18 October, se tiendra la deuxième édition des Etats Généraux de la Langue Italienne dans le Monde.
L’ouverture de ces Etats Généraux se fera en présence du 1er Ministre, Matteo Renzi, et du Ministre des Affaires Etrangères, puis suivront les interventions du Président de La Dante Alighieri, Andrea Riccardi, du Ministre de l’Education, University and research, du Maire de Florence et du Président de la RAI. Les travaux seront clôturés par le Président de la République Sergio Mattarella.

L’événement peut être suivi en streaming sur le site du Ministère des Affaires Etrangères

http://www.esteri.it/…/…/stati_generali_lingua_italiana.html

Oct 142016
 

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Dario Fo, prix Nobel de littérature en 1997, est décédé jeudi matin à l’âge de 90 years, provoquant un déluge d’hommages pour ce trublion qui a marqué la vie culturelle et politique de la péninsule. L’écrivain et acteur a succombé à une insuffisance respiratoire due à une pathologie pulmonaire dont il souffrait depuis plusieurs années, a expliqué en conférence de presse son médecin, Delfino Legnani.

Une chapelle ardente doit être dressée vendredi dans un théâtre de Milan, dont le maire a déclaré une journée de deuil samedi à l’occasion des funérailles, sous la forme d’une cérémonie laïque sur la place du Dôme. “Avec Dario Fo, l’Italie perd un des grands protagonistes du théâtre, de la culture, de la vie civile de notre pays”, a salué le chef du gouvernement, Matteo Renzi. “Son oeuvre satirique, sa recherche, son travail scénique, son activité artistiques aux multiples facettes sont l’héritage d’un grand Italien du monde”, a-t-il ajouté.

“Il a touché son public avec un sens de l’humour profond, un sarcasme mordant et des idées farfelues”, a réagi le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. Dario Fo avait gagné une notoriété internationale en 1969 with “Le mystère Bouffe” (“Mistero buffo”), une épopée des opprimés inspirée de la culture médiévale dont le héros, un jongleur, enseigne la révolte par le rire.

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Oct 142016
 

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cc1c69e819013 October 2016. Dario Fo nous a quittés.

Below une interview que Rocco FEMIA a fait pour RADICI au début de cette année à l’occasion de la sortie de son nouveau roman « RAZZA DI ZINGARO “

« On ne peut s’empêcher de vieillir, mais on peut s’empêcher de devenir vieux ». Telle est la citation d’Henri Matisse que l’on peut lire sur l’un des murs du bureau du nonagénaire Prix Nobel de littérature (1997), Dario Fo. Nous l’avons rencontré chez lui à l’occasion de la publication de son nouveau roman Razza di Zingaro. Bien que marqué par les signes du temps, l’homme est plein de vie et la jeunesse de son esprit est déconcertante.

par Rocco Femia

Le nouveau roman de Dario Fo, Razza di Zingaro, édité en Italie par Chiarelettere, est l’histoire d’un champion, à double titre, au niveau sportif d’abord, unanimement reconnu dans le milieu de la boxe allemande, mais aussi en terme d’humanité. Avec dignité et courage, il a affronté la mort à Auschwitz, déporté parce qu’appartenant à un peuple « inférieur », celui des Roms.
Dario Fo a réalisé cet ouvrage en collaboration avec Paolo Cagna Ninchi qui s’est chargé des recherches historiques. C’est l’histoire vraie de Johann Rukeli Trollmann, un boxeur sinti de nationalité allemande qui a vécu dans l’Allemagne nazi et qui a trouvé la mort dans cette tragédie qui, today, prend le nom de Porajmos. Ce terme désigne les persécutions dans les camps de concentration de plus de 500 000 hommes et femmes roms et sintis.

De quelle histoire s’agit-il ?
C’est l’histoire d’un grand champion qui avait hérité de la culture des Tziganes – sa race – sa façon d’être, d’agir, d’aborder l’idée de la compétition qui était pour lui complètement différente, naturelle, et qu’il avait appris aux travers des rituels de son peuple, des danses, de la façon de faire de la pantomime, de se mouvoir et de chanter.

Pourquoi la technique de Johann Trollmann vous a-t-elle tant fascinée?
Parce que Trollmann ne combattait pas pour abattre, ni pour être le plus fort, mais pour dérouler un récit, pour montrer au public son agilité, le rythme, l’harmonie ; choses que l’on oublie souvent dans le sport. Le nazisme est né à cette époque, et Trollmann a payé très cher le fait d’être mis de côté, persécuté, et surtout de ne pas être accepté à cause de sa façon de faire sur le ring.

Une technique que vous représentez vous-même dans les dessins qui illustrent le livre.
J’ai tenté de capturer les façons et les attitudes de positionnement du corps, l’approche du jeu de jambes que l’on condamnait alors, parce que l’on considérait comme peu sérieuse, peu « virile », sa façon de se placer face à son concurrent, au point qu’on lui a imposé de ne pas bouger. Une fois, il a perdu parce qu’on lui avait interdit ses pas de danse et la pantomime dans son jeu de combat.

Trollmann n’était pas seulement un boxeur.
Certainement. Trollmann jouait avec son adversaire, il ne le détruisait pas. Il possédait une dimension de rapidité, de rythme, de temps, de gestualité, de souffles et de respiration, et il donnait la possibilité à celui qui était contre lui d’être son partenaire. Être sur scène ensemble. Bien sûr, la technique mise en œuvre était le fruit du travail et de la concentration, mais le modèle était à l’intérieur de lui, parce qu’il était tzigane. Il ne le copiait pas. Si tu n’avais pas une histoire derrière toi, une culture, une origine, ça manquait. Quand Trollmann montait sur le ring, il était accueilli par des sourires parce qu’il jouait pour le plaisir d’inventer et de retrouver une harmonie, le bonheur, l’enchantement du sport. C’est la valeur et le sens d’une société. Et c’est bien cela qui gênait les nazis. Voilà qui était Johann, un homme qui montait sur la scène de la boxe, un homme de théâtre, un danseur. Un homme qui a perdu la vie pour sa dignité, qu’il n’a jamais abandonnée, pas même lors de sa dernière rencontre. Johann était un Tzigane.

Dans votre livre, on perçoit comme une peur qui, depuis toujours, est liée à la notion de « tzigane », la peur de la différence, de la beauté de l’échange, la peur de la confrontation avec la diversité.
Parce que ce n’est pas bien d’utiliser le mot « tsigane ». Dans d’autres civilisations, c’est tout à fait correct, c’est nous qui en avons déformé le sens en y mettant une connotation négative. C’est toujours la recherche de l’ennemi ; « trouve-moi un ennemi et je te donnerai la possibilité de devenir empereur » disait un ancien proverbe romain. Il faut donc chercher des ennemis, à tout prix. Thus, on évite d’aborder les problèmes de la vie quotidienne : ne pas trouver de travail, être licencié, fuir à l’étranger quand on est jeune… Trouver quelque chose qui détourne l’attention, s’en tenir à cette clé d’inattention, c’est un jeu permanent.

Souvent, on entend dire que l’exclusion est aussi une conséquence des faits et gestes des Tsiganes qui perpétuent un mode de vie archaïque dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils volent, et commettent des actes illégaux…
Je voyage en Europe depuis soixante-cinq ans, j’ai fait des spectacles avec Franca [Franca Rame, comédienne auteur de pièces de théâtre, épouse de Dario Fo, décédée en 2013, ndr] dans le monde entier, même en Chine. Nous avons rencontré des Tsiganes dans les fêtes foraines, vu leurs spectacles, découvert leurs compagnies, et j’ai fait beaucoup de dessins sur eux. J’ai commencé en Espagne où existe une grande conscience de leur culture, et les gens s’en sont appropriés depuis toujours. Il suffit de penser à Picasso et à sa période bleue, qui est dédiée aux Tsiganes. La peur de la différence a toujours existé. Il faudrait comprendre pourquoi leur culture n’a jamais pris chez nous ; ils sont devenus ceux qui « volent les enfants ».

Qu’est-ce qui se cache derrière le fait d’être ceux qui « volent les enfants » ?
Ce ne sont que des lieux communs, certains peuples sont respectés dans toute l’Europe, d’autres se retrouvent dans des situations qui les poussent à fuir…

D’après vous, le monde de la culture italienne fait-il quelque chose pour lutter contre ce genre d’idéologie en cette période de violence xénophobe ?
À mon avis, beaucoup de livres sont spéculatifs, construits sur un double jeu : on prend une personnalité bien connue, en vogue sur les plateaux télévisés, et on lui fait vendre des milliers de copies. Et puis il y a les grands écrivains qui, à grand-peine, arrivent à en vendre mille.

Comment se fait-il que l’on ait tendance à oublier l’holocauste de presque 500 000 roms et sintis ?
Tout ce qui concerne la mémoire passe au second plan si ceux qui ont la responsabilité de la conserver et de la faire connaître meurent. C’est comme ne pas arroser un arbre, ne pas lui donner l’espace nécessaire, ne pas le couvrir quand il gèle, ne pas s’occuper d’un arbre important pour soi, pour sa vie. Alors tout ce qui appartient à la mémoire disparaît, sans comprendre qu’un peuple sans mémoire n’existe pas. Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va…

 

Sep 302016
 

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Il venerdi 21 October, giornata di studi su Curzio Malaparte (in programma all’Agrégation d’Italien)

the 21 October 2016 9h30-12h et 14h-16h

Curzio Malaparte : la Storia, la denuncia, l’Arte

Curzio Malaparte (Kurt Erich Suckert 1898-1957) : de l’invocation des espoirs de révolution sociale à la dénonciation du massacre des peuples de l’Europe.

Scrittore dallo stile realistico e «immaginifico», Curzio Malaparte viene spesso definito «cinico e compassionevole» e a volte avvicinato a Louis-Ferdinand Céline; prima sostenitore del fascismo, divenne rapidamente una voce critica del regime. Una delle caratteristiche stilistiche è la mescolanza di fatti reali, spesso autobiografici, ad altri, immaginari, talvolta esagerati fino al grottesco.
Dalla sua vita apertamente romanzesca, «full of sound and fury» (Shakespeare, Faulkner, che potrebbero esser anche loro percepiti in contraluce nella poetica malapartiana), emane come un odore strano, di zolfo, di ferro rovente e di putredine. Instancabile prosatore, epico per natura, Malaparte è stato uno scrittore della violenza nella S/storia. La sua grande ventura, la guerra, impregna i suoi libri, romanzi e saggi, tra cui La rivolta dei santi maledetti, Tecnica del colpo di Stato, Il sole è cieco, Kaputt, La pelle, dove egli indaga la barbarie sotto ogni sua forma, incidendo scene allucinate con disegno da punta secca.
Se Malaparte rimane oggi un incompreso o a volte un «infrequentabile», lo deve inoltre ai suoi punti di vista politici e a una particolare attrazione per un fondo «cristico» dell’esistenza (sia umana che animale). In continua oscillazione tra impegno e disimpegno, Malaparte lascia alla storia letteraria un’opera proliferante: romanzi, racconti, saggi, scritti inediti, quaderni ritrovati e nuove traduzioni.

Matinée

10h : Philippe Foro (Université de Toulouse)
«De l’Italie libérale en guerre au totalitarisme fasciste des années 1930, les évolutions politiques de l’Italie et l’influence du modèle fasciste en Europe».

11h : Luigi Martellini (Università della Tuscia)
«Malaparte: Caporetto e/o La rivolta dei santi maledetti (ovvero Le due Italie: la verità e la menzogna)»

Après-midi

14h : Jean-Claude Thiriet (Toulouse)
«Kaputt à l’épreuve de l’art» (l’œuvre d’art – picturale – comme contre-terreur dans Kaputt)

15h : Jean-Claude Mirabella (Montpellier)
«Il Cristo proibito : un baroque cinématographique ?»

Exposition de documents au Centre de Ressources de l’UFR des Langues du 13 to the 21 October.

Screening of the film Il Cristo proibito (1950) de Curzio Malaparte (CRL).

link

http://laboratorio.univ-tlse2.fr/accueil-il-laboratorio/agenda-des-activites/colloques/curzio-malaparte-la-storia-la-denuncia-l-arte-446520.kjsp?RH=Seminair_Laboratorio

Sep 162016
 

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The 16 septembre au 1er octobre 2016 auront lieu les Rencontres Photographiques de Toulouse.

L’invitée d’honneur et présidente du jury de sélection est cette année Letizia Battaglia, photojournaliste sicilienne, née à Palerme en 1935.

Rencontres photographiques de Toulouse au cours Dillon jusqu’au 1er octobre
http://www.festival-manifesto.org/fr

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C’est en tant que femme et photographe que son travail et son engagement ont laissé une empreinte durable sur la destinée de sa ville. Son engagement dépassera le seul fait de documenter la “pieuvre” pour son journal. Elle sera conseillère municipale, députée au parlement régional. Témoin des règlements de compte de la Mafia, elle fera voter des lois contre sa mainmise sur la ville de Palerme. Elle prolongera son action auprès des plus fragiles et des femmes, which, les premières, se sont mobilisées pour rompre l’omerta.

Les photographies de Letizia Battaglia ont la force de la colère et la douceur de l’amour pour les Siciliens.

http://www.festival-manifesto.org/fr/

La photographe sera présente le Samedi 17 September.

15H30 : Letizia Battaglia présente son exposition au public à l’intérieur de ses containers. (30mn)
16h : Table-ronde : « Le photographe face à la violence, au droit et à l’intime » avec Letizia Battaglia, Michel Setboun, Jean Deilhes, Dimitri Beck et Jérémy Lempin, modérée par Dominique Roux

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Sep 082016
 

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NE RATEZ PAS L’EVENEMENT LITTERAIRE DU DEBUT D’AUTOMNE !!!

La 8e édition du festival POLARS DU SUD, the 7 to the 9 October 2016, est parrainée par l’auteur chinois Qiu Xiaolong. Il sera entouré d’un très beau plateau international avec pour l’Italie: VALERIO VARESI et SANDRO BONVISSUTO !!!

Pour venir au Festival

Scène de crime :

Le lieu central du festival c’est Basso Cambo !

Rendez-vous à la Librairie de la Renaissance
1, allée marc Saint-Saëns – 31100 Toulouse
Métro ligne A – station Basso-Cambo

 

VALERIO VARESI:
Né à Turin en 1959. Après des études de philosophie, il devient correspondant de plusieurs journaux et travaille, among others, à l’édition de Bologne de la Repubblica.
En 1998 il publie son premier roman policier, “Ultime notizie di una fuga”, où il met pour la première fois en scène le personnage du commissaire Soneri. “Il fiume delle nebbie”, published in 2003 est le premier roman de la série traduit en France aux éditions Agullo sous le titre de “Le fleuve des brumes”.
En Italie une série télévisée a été tirée des romans ayant Soneri comme protagoniste.
Le site de l’auteur: http://www.valeriovaresi.net/


SANDRO BONVISSUTO :

Born in Rome in 1970, et il y vit encore. Il a fait des études de philosophie. Il a deux enfants et est actuellement serveur dans une vieille trattoria de la ville.
Après avoir écrit de nombreuses nouvelles, il publie en 2012 son premier roman, Dentro, qui obtient le Premio Chiara en 2013.
Ce roman est traduit et publié par les éditions Métailié en 2016 sous le titre Dedans.
Le site de l’auteur: http://www.sandrobonvissuto.it/

Sep 062016
 

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Café des langues- accueil des nouveaux au Cactus Le 05 September 2016

A partir de 19h30 – A chaque table une langue différente / 19H30 – minuit (organisation : Association Bilingue )

Café Le Cactus au 13, bd Lascrosses – métro ligne B station Compans-Cafarelli

Site de Bilingue : www.bilingue.new.fr/

Accueil des nouveaux toulousains, des expatriés à Toulouse + café des langues. Venez prendre un verre avec des étrangers.

1er, 3ème et 5ème lundi de chaque mois : anglais, Italien, portugais, allemand, néerlandais, suédois, grec, roumain, japonais, turc, chinois, langue des signes LSF et accueil des nouveaux toulousains et étrangers en français

2ème et 4ème mardi de chaque mois : espagnol, allemand, anglais, Russian, polonais, serbo-croate, occitan, esperanto, hongrois et accueil des nouveaux toulousains et étrangers en français
Dernier mardi de chaque mois : Tchèque et bulgare

Attention ! La liste des langues ne reste pas figée, si des étrangers se présentent et veulent parler leur langue maternelle en échange de français, d’autres langues peuvent s’ajouter !

Address : 13, bd Lascrosses Toulouse

Information : bilingue31@free.fr

 

Aug 052016
 

LISEZ EN ITALIEN!

La bibliothèque de l’association riche de plus de 300 ouvrages en langue italienne est désormais sur le site et ouverte aux membres de l’association.

Pour consulter la liste cliquez sur l’ONGLET ” ASSOCIATION” et puis “BIBLIOTHEQUE”.
To borrow a book, il suffit d’en faire demande au secrétariat de l’association
35 Ter Rue Gabriel Péri à Toulouse par mail : l.italie.a.toulouse@wanadoo.fr ou téléphone : 05 61 99 68 82

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Aug 052016
 

Tempo fa l’UNESCO ha stabilito che il siciliano ed il napoletano, con le loro parole, non sono “un dialetto ma bensì una lingua“, tanto da riconoscerle come patrimonio dell’umanità.

Le due lingue, definite dall’Unesco, ‘lingue madri’, entrano a far parte ora del sistema operativo della Apple.

A partire da settembre, ‘sicilianu’ e ‘napulitano’ figureranno tra le lingue dell’ultima versione di OS X Yosemite, per Mac.

Per impostarle, basterà accedere al pannello di controllo, selezionando l’opzione ‘Lingua e Zona’ e cliccare tra l’elenco di voci in italiano.

Per scegliere il dialetto occorrerà così aprire un menù a tendina al click del segno ‘+’ in basso a sinistra. Ma attenzione, ciò non vuol dire che il computer “parlerà” le due lingue, ma solo che le riconoscerà nel caso vengano sviluppate App che le utilizzano.

– See more at: http://www.ariannamicrochip.it/unesco-siciliano-e-napoletano-sono-lingue-madri/#sthash.xW9KOqV5.uFZwuNsu.dpuf

Premessa

Così come il napoletano era la lingua parlata nelle antiche Due Sicilie, che costituivano il Regno al di qua del faro di Messina, il siciliano era invece, la lingua del Regno che si parlava al di là del faro (Sicilia).

Area di influenza Lingua Siciliana

Dialetti+italiani+meridionali+estremi

 


Il napoletano è secondo nella nostra penisola, soltanto alla lingua ufficiale, l’italiano, per diffusione sul territorio nazionale.

E’ molto parlato nel sud Italia, oltre che in Campania, in Abruzzo, Molise, Basilicata, Lazio meridionale, Puglia, Calabria Settentrionale; ed è stato esportato in tutto il mondo attraverso la canzone classica napoletana.

In particolare l’Unesco riconosce al Napoletano ed al Siciliano lo stato di lingua madre, ciò vuol dire che tra le lingue italo-meridionali sono da considerarsi lingue separate dall’italiano standard (Toscano) e non dialetti di questo. Addirittura la Sicilia è l’unica Regione a Statuto Speciale che non si vede riconosciuta la propria lingua.
Per fare meglio chiarezza, va sottolineata la differenza tra Lingue e dialetto. Un dialetto (dal greco διάλεκτος, dialektos, letteralmente “lingua parlata”) è una varietà linguistica (o idioma) usata da abitanti originari di una particolare area geografica. Il numero di locutori, e l’area stessa, possono essere di dimensione arbitraria. Ne consegue che un dialetto per un’area più ampia può contenere molte varianti, che a loro volta possono contenere sottovarianti di aree ancora minori, e così via. La lingua è il modo concreto e determinato storicamente con cui si manifesta la capacità comunicativa verbale del linguaggio, dal quale si distingue in senso proprio. I tratti comuni che individuano una lingua sono il vocabolario, il sistema fonematico comune, la grammatica e la sintassi, lo stile e la pragmatica.

L’UNESCO CI RICONOSCE LA LINGUA, MA LO STATO CENTRALE NO

Ottenere uno status legale del Napoletano e del Siciliano come Lingue Proprie dell’Italia meridionale ne permetterebbe l’utilizzo nelle scuole, negli uffici pubblici e nei mezzi di informazione.
L’ attività di valorizzazione è portata avanti principalmente da associazioni culturali e gruppi musicali e teatrali. Sono presenti anche siti Internet in lingua napoletana e siciliana.
Tra i poeti contemporanei che hanno scelto di esprimersi in siciliano Ignazio Buttitta è il più noto e il più conosciuto, sia in Sicilia che nel resto dell’Italia. Scomparso del 1997, la sua lirica più famosa è Lingua e dialettu, dove implora i siciliani affinché conservino la propria lingua:

Un populu mittitilu a catina spughiatilu
attuppatici a vucca è ancora libiru.
Livatici u travagghiu u passaportu
a tavula unnu mancia u lettu unnu dormi,
è ancora riccu.
Un populu diventa poviru e servu
quannu ci arrubbanu a lingua
addutata di patri:è persu pi sempri.

E a tal proposito va ricordato Rémy de Gourmont, poeta, scrittore e critico letterario francese il quale scrisse: “Quando un popolo non osa più difendere la propria lingua, è pronto per la schiavitù”.