En attendant le spectacle du samedi 4 juillet sur « Italiens, quand les émigrés c’était nous » avec le groupe INCANTO, vous pouvez, du 15 mai jusqu’au 15 juin, visiter l’Exposition sur l’émigration italienne à la Médiathèque de Eaunes et surtout assister, le 6 juin, à la conférence de Philippe FORO sur l’Italie Contemporaine!!
Da lunedì parte un calendario di 187 manifestazioni in tutto il Paese, ben 173 all’estero.
Appuntamenti clou a Firenze, Verona, Roma e Ravenna tra gonfaloni, rievocazioni storiche, seminari su lingua e tradizione del grande fiorentino
Dans le cadre de l’’Exposition « l’Empire de la couleur de Pompéi au Sud des Gaules » au Musée Saint-Raymond,
L’Association l’Italie à Toulouse a le plaisir de vous proposer 2 visites commentées en Italien.
En Italien
Mardi 3 Mars à 15h30
Jeudi 12 Mars à 16h30
La visite guidée dure 1h15.
L’exposition L’Empire de la couleur, de Pompéi au sud des Gaules met en lumière l’art de la fresque à l’époque de la Rome antique et sa résonnance dans le sud de la Gaule, de Cannes à Bordeaux.
Depuis le XIXe siècle, les fouilles effectuées à Pompéi ont permis d’identifier et de répertorier quatre grands types de décors sur une période de quatre siècles. Ce sont les quatre « styles pompéiens »
Le premier style pompéien, (IIe siècle-80 av. notre ère) dit style « de grand appareil», s’inspire de l’art grec et se caractérise par des décorations stylisées. Il est rarissime en Gaule. Seule l’Île Sainte Marguerite (Îles de Lérins) en a fourni des fragments en stuc.
Cannes, île Sainte-Marguerite (îles de Lérins), Fort Royal. Musée de la mer.
Le deuxième style pompéien (80-20av. notre ère), est un décor en trompe-l’œil réparti en deux styles :
-schématique
-scénographique
Le décor en trompe-l’œil fait disparaître artificiellement le mur grâce à de fausses architectures, de grands paysages ou encore de mises en scène de personnages ou d’univers théâtral.
C’est désormais l’ornementation des murs qui permet de donner l’illusion de la profondeur !
Cette méthode de décoration est luxueuse et est réservée à une élite.
Ci-dessous, l’un des rares exemples : la grande Villa de Boscoreale, située près de Pompéi.
Quatre panneaux sont exceptionnellement réunis et associés à une maquette de la somptueuse Villa Glanum de Saint-Rémy-de-Provence.
Décor avec guirlande, tambourin et tête de taureau Boscoreale (près de Pompéi), villa de P. Fannius Synistor.Amiens, musée de Picardie
Maquette de la Villa de Publius Fabius Synistor . Musée Royal de Marienmont.
Boscoreale, proposition de restitution virtuelle, depuis le portique nord du péristyle, de l’oecus H. On reconnaît, à gauche de l’entrée, le génie ailé conservé au musée du Louvre (ci-contre). (Infographie J. Stanton-Abbott)
Trompe-l’oeil architectural Glanum, maison de Sulla, salle D, triclinium. Saint-Rémy-de-Provence,Hôtel de Sade. Photo A. Barbet.
En Gaule, le deuxième style orne les murs de candélabres ou de scènes mythologiques.
Les décors présentent des imitations de faux marbres.
Panneau au Dyonisos, Villa de Roquelaure, Auch, musée des Jacobins © J.-F. Peiré
Le troisième style pompéien est un style ornemental en réaction à l’illusionnisme et aux et trompe-l’œil du deuxième style. Les parois se ferment et les décors sont plus simples.
Ceux-ci sont sobres, épurés, souvent monochromes. Ce sont d’immenses aplats jaunes, noirs ou rouges.
Des candélabres, des colonnes devenues de simples bandes verticales ou de délicates hampes d’inspiration métallique et végétale divisent les parois.
Tripodes sur fond noir de Boscotrecase Boscotrecase (Campanie), villa dite « d’Agrippa Postumus », salle noire (15). Musée Archéologique National de Naples.
Ce type de « parois à candélabres» était extrêmement apprécié des élites en Gaule romaine comme l’attestent certains décors retrouvés à Aix-en-Provence (domus de l’Aire du Chapitre) ou à Périgueux (domus de Vésone).
Aquarelle d’Aix-en-Provence, représentant une paroi de la pièce 5 de la domus de l’Aire du Chapitre.
Dans le courant du IIIe style, le goût pour les tableaux ou tableautins, peints au centre des panneaux, se développent. Ils occupent tout d’abord le panneau central puis se multiplient sur les panneaux latéraux. Cette mode culminera au IVe style. Les scènes représentent des vues champêtres ou figuratives. Les thèmes sont idylliques ou tirés de la mythologie.
Tableau héroïque Nîmes, Villa Roma, maison 10, pièce 2. Nîmes, musée Archéologique
Scène de banquet, Pompéi Naples, MANN © Luigi Spina. Soprintendanza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei.
– En Italie, la fin du IIIe style, dans les années 20-30 de notre ère, se caractérise par un retour progressif des architectures et d’un certain illusionnisme hérité du IIème style.
-En Gaule, les allers-retours des artistes italiens se font plus rares. Les ateliers gaulois s’affirment et développent des particularismes régionaux aux compositions nouvelles et originales. Une indépendance qui se confirme de plus en plus au cours de la deuxième moitié du Ier siècle de notre ère.
Cependant, ils resteront encore longtemps influencés par les compositions du IIIe style. De là, s’expliquent sans doute la permanence du « style candélabre ».
Le quatrième style pompéien va du règne de Claude à la disparition de Pompéi, c’est-à-dire de 50 à 79 apr. J.-C.
Ce style fait un retour aux perspectives architecturales et à l’illusionnisme. Il s’agit d’une synthèse des deux styles précédents. Les effets d’ouverture et de profondeur
réapparaissent. Le goût ornemental subsiste avec des décors exubérants, des dorures, des ciselures, des médaillons, des candélabres et des reliefs en stuc.[]
Décor architectural, Herculanum Naples, MANN. © Luigi Spina. Soprintendanza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei
Le IVe style, tel qu’on l’observe à Pompéi et ailleurs en Italie, n’a pas été repris en Gaule, hormis en Narbonnaise, en raison de sa proximité avec les Alpes et de l’ancienneté de l’implantation de communautés italiennes dans la région. Elle semble avoir été la province gauloise la plus perméable aux modèles italiens.
Cette relative autonomie du décor pariétal provincial, par rapport au modèle pompéien, a conduit les spécialistes de la peinture romaine à délaisser l’appellation « quatrième style » et à désigner sous le terme de «peinture flavienne » ou « peinture de la deuxième moitié du I er siècle », les réalisations picturales retrouvées en Gaule.On dit aussi « peinture flavienne ». (La Dynastie flavienne : 69 – 96 ap. J.-C.)
Grand candélabre et détails Vienne (Isère), rue de l’Embarcadère. Musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal.
L’exposition toulousaine présente donc un exceptionnel regroupement de peintures issues du golfe de Naples et de fresques découvertes dans le sud de la France, de Cannes à Bordeaux. Elle est une illustration de l’évolution de la peinture romaine depuis son apparition jusqu’au IIe siècle de notre ère. Mais elle est aussi une confrontation inédite entre les modes décoratives de Campanie et des anciennes provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine.
Les exemples confrontés aux « modèles » italiens, permettent, non seulement, de mettre en lumière les « quatre styles pompéiens » mais aussi d’en apprécier la fidélité ou bien l’autonomie à l’égard des schémas décoratifs et ornementaux nés au centre du pouvoir (dans l’Urbs, Rome).
Ainsi, l’influence des décors peints d’Italie est bien perceptible dans les provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine. Et puis, Les décors s’adaptent aux exigences des propriétaires et le sud des Gaules trouve peu à peu sa propre voie décorative.
Parallèlement à cette évolution, l’exposition montre, par la restitution d’une paroi peinte ainsi que par un film réalisé pour l’occasion, les techniques utilisées par l’artisan de l’Antiquité ainsi que les techniques de restauration contemporaines des décors peints.
Pascal Capus, l’un des deux commissaires de l’exposition nous dit pourquoi celle-ci est incontournable.
Voici les trois bonnes raisons :
- « Des œuvres uniques. C’est l’une des rares fois où l’on pourra admirer des œuvres prêtées par les musées de Naples et du Louvre. Au total, les deux institutions ont fait venir à Toulouse 32 fresques conservées jusqu’à présent en Italie ou à Paris et issues des sites de Pompei et d’Herculanum, deux villes romaines détruites par l’éruption du Vésuve en 79 après JC. C’est aussi une façon de découvrir le patrimoine du sud de la France. Des peintures du sud de la France, de Narbonne, Nîmes ou Vaison la Romaine sont également visibles ».
- « Admirer le style pompéien. Entre le IIe siècle avant JC et la seconde moitié du Ier siècle après JC, les artistes romains ont fait évoluer ce que les spécialistes appellent le style pompéien que l’on retrouve aussi dans le sud de la France. D’abord composée d’une décoration en relief stylisé, il a ensuite évolué vers un décor en trompe l’œil à base de paysages, de personnages fictifs ou d’un univers théâtral. La villa de Boscoréale près de Pompéi en est un des exemples les plus frappants: quatre panneaux sont réunis pour la première fois en France et c’est au musée Saint Raymond. Une maquette de villa est associée à ces œuvres permettant de comprendre dans quel contexte elles étaient peintes ».
- « Découvrir une réplique de peinture antique. Aude Aussilloux et Maud Mulliez, deux fresquistes, ont travaillé pendant sept mois pour créer une fresque qu’on aurait pu retrouver dans l’Antiquité. Elles ont fabriqué elles-mêmes leurs pinceaux et leurs outils pour travailler sur les panneaux visibles au musée Saint Raymond. Après avoir étudié durant de longs mois les techniques de fabrication utilisée dans l’Antiquité, elles ont créé une peinture à base de pigments non synthétiques ».
Interview de La Dépêche à Pascal Capus, commissaire de l’exposition :
Pourquoi ce titre «l’empire de la couleur» ?
Pascal Capus : Parce qu’il s’agit d’une exposition sur la décoration intérieure dans l’Antiquité, qui couvre trois siècles et demi de fresques murales, du Ier siècle avant Jésus-Christ jusqu’au début du IIIe siècle, au travers de 79 tableaux, natures mortes, fragments de murs. On voit comment il y a 2 000 ans, Rome, capitale du monde, influençait la mode dans la décoration et que ces tendances étaient plus ou moins suivies jusqu’au Sud de la Gaule, dans les provinces annexées comme la Narbonnaise. Outre des fragments d’enduits peints conservés au musée Saint-Raymond, l’exposition bénéficie de prêts exceptionnels provenant, entre autres, de Pompéi et du Louvre.
Que nous disent ces peintures murales sur les goûts de l’époque ?
Elles montrent que les goûts changeaient, comme aujourd’hui. Tous les 25/50 ans, on cassait les enduits peints et on refaisait les décors. La riche demeure romaine était très colorée, assez bling-bling. On peut imaginer des maisons qui en mettaient plein la vue avec du marbre, des murs peints de motifs, de paysages, de scènes mythologiques ou de la vie courante, des sculptures rehaussées de couleur, des sols en mosaïque. L’exemple type est la villa de Boscoréale, près de Pompéi, dont un architecte américain a fait la reconstitution en 3d. C’était une maison fastueuse sur le golfe de Naples, qui fut ensevelie sous les cendres du Vésuve au Ier siècle. Les vestiges ont été prélevés lors de fouilles au XIXe siècle. Nous avons la chance de présenter quatre panneaux réunis en France pour la première fois et associés à une maquette de la villa. Ces «modèles» sont confrontés à d’autres enduits peints dans le même style, trouvés sur le site gallo-romain de Roquelaure dans le Gers.
Des fresques de Pompéi et d’Herculanum à Toulouse, c’est une première ?
Oui, et c’est un privilège énorme. Nous avons négocié ces prêts auprès du musée archéologique de Naples, qui a accepté de faire sortir 16 œuvres, pour cette première exposition en France mettant en perspective la peinture romaine et ses influences en Gaule.
Quel est pour vous le chef-d’œuvre de l’exposition ?
Pour moi le chef-d’œuvre absolu est le génie ailé du Louvre, «la Joconde» de l’Antiquité. C’est la peinture que l’on a choisie pour l’affiche de l’exposition. Elle provient de la villa de Boscoréale, où elle était placée près d’une porte. De loin, on voit un jeune homme aux yeux un peu dilatés, qui a l’air fasciné comme s’il était fasciné par quelque chose qui se passe à l’extérieur. Quand on s’approche, on s’aperçoit que le personnage a des ailes dans les dos, des oreilles pointues et une chevelure hirsute. C’est un génie. Cette fresque n’était encore jamais sortie du Louvre.
Exposition Universelle Milan 2015
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Milano. La Madonna di Esterhàzy in arrivo da Budapest
Per il Natale, la sala Alessi di Palazzo Marino propone una mostra dedicata al capolavoro del genio rinascimentale.
Un evento gratuito per cittadini e turisti che, fino all’11 gennaio, potranno ammirare l’opera, che normalmente si trova al museo delle Belle Arti della capitale ungherese
È il regalo di Natale che il Comune offre alla città. La «Madonna Esterházy» di Raffaello sarà esposta in Sala Alessi da mercoledì all’11 gennaio. L’opera proviene dal Museo delle Belle Arti di Budapest. «È un’opera che farà emozionare il pubblico», ha detto il sindaco Giuliano Pisapia, presentandola. Ed è l’occasione di esporre altri due dipinti milanesi, simili per soggetto e per epoca: la «Vergine del Borghetto», la migliore copia antica della «Vergine delle rocce» di Leonardo, concessa dall’Istituto delle Suore Orsoline e attribuita a Francesco Melzi, e la «Madonna della rosa» di Giovanni Antonio Boltraffio, prestito del Museo Poldi Pezzoli. La mostra «affonda le radici nella nostra tradizione culturale e artistica, milanese e italiana – ha spiegato l’assessore alla cultura, Filippo Del Corno -, agganciandosi al genio di Leonardo e alla sua pittura e anticipando così la grande mostra che aprirà nel 2015». Posta sotto l’Alto patronato del presidente della Repubblica e promossa da Comune di Milano, Intesa Sanpaolo e la Rinascente, l’iniziativa è realizzata da Palazzo Reale e dal Museo delle Belle arti di Budapest in collaborazione con le Gallerie d’Italia di Piazza Scala, curata da Stefano Zuffi e organizzata con la collaborazione di Arthemisia Group.
Raffaello si ispirò a Leonardo
Il dipinto raffigura la Madonna col Bambino e San Giovannino e «segna la conclusione del periodo trascorso da Raffaello a Firenze e la decisione di trasferirsi a Roma». La composizione si ispira in modo esplicito a Leonardo, che Raffaello aveva conosciuto e studiato durante i quattro anni trascorsi a Firenze. Non se ne conosce il committente e tutto lascia pensare che Raffaello l’abbia sempre tenuta con sé. Sarà donata da Papa Clemente IX Albani a Elisabetta Cristina di Brunswick-Wolfenbuttel, futura moglie dell’imperatore Carlo VI d’Asburgo e madre dell’imperatrice Maria Teresa. Il dipinto passerà poi agli Esterházy e infine al Museo di Budapest dal quale, nel 1983, verrà rubata su commissione di un magnate greco. Storia a lieto fine, con il ritrovamento dell’opera in un convento dismesso in Grecia. L’ingresso e le visite guidate in Sala Alessi sono gratuiti. Per le scuole prenotazioni al numero 800.167619.
Pisapia
«Il Natale di Milano si riempie ancora una volta di arte, di bellezza e di cultura – commenta il sindaco di Milano Giuliano Pisapia -. Raffaello torna a Palazzo Marino per la tradizionale mostra gratuita che rappresenta il regalo a tutti i milanesi e alle migliaia di turisti che saranno nella nostra città in questo periodo di feste. L’opera di Raffaello, però, è molto di più che un semplice regalo di Natale alla città: è il risultato di un metodo di lavoro con cui l’Amministrazione crea alleanze strategiche con i privati a favore della crescita e dello sviluppo culturale di Milano».