Mar 202015
 

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L’Association «L’Italie à Toulouse» organise une séance d’oenologie sur le thème

«Comment déguster un vin?»

Cette séance sera animée par Yves Ramon, membre de l’Association des Sommeliers de Midi Pyrénées et de notre Association.

La séance sera d’1h30 et abordera les thèmes suivants :

  • Savoir ouvrir une bouteille correctement
  • Comment déguster un vin, sans le boire
  • Comment accorder le vin avec des mets

Pour le moment, 2 séances sont programmées !

Jour/Heure : le vendredi 10 avril 2015 à 16h00 et 18h30

Lieu : Siège de l’Association (35 ter rue Gabriel Peri, 31000 Toulouse)

L’inscription préalable est obligatoire car le groupe sera limité à 14 personnes.

Participation :

– 10€ pour les Adhérents

– 15€ pour les Non Adhérents

Vous pouvez donc inviter vos amis à venir et ainsi leur faire découvrir notre Association.

Bien évidemment, cette séance fera une large part aux vins italiens.

Et pour compléter votre activité d’apprentissage à la dégustation d’un vin, télécharger l’application Smartphone: Vivino: Explorateur de vins: https://itunes.apple.com/fr/app/vivinoexplorateur-de-vins/id414461255?mt=8

Fév 202015
 

Dans le cadre de l’’Exposition « l’Empire de la couleur de Pompéi au Sud des Gaules » au Musée Saint-Raymond,
L’Association l’Italie à Toulouse a le plaisir de vous proposer 2 visites commentées en Italien.


En Italien


Mardi 3 Mars à 15h30

Jeudi 12 Mars à 16h30

 

La visite guidée dure 1h15.

 

Museea

L’exposition L’Empire de la couleur, de Pompéi au sud des Gaules met en lumière l’art de la fresque à l’époque de la Rome antique et sa résonnance dans le sud de la Gaule, de Cannes à Bordeaux.

Depuis le XIXe siècle, les fouilles effectuées à Pompéi ont permis d’identifier et de répertorier quatre grands types de décors sur une période de quatre siècles. Ce sont les quatre « styles pompéiens »

Le premier style pompéien, (IIe siècle-80 av. notre ère) dit style « de grand appareil», s’inspire de l’art grec et se caractérise par des décorations stylisées. Il est rarissime en Gaule. Seule l’Île Sainte Marguerite (Îles de Lérins) en a fourni des fragments en stuc.

Musee4Cannes, île Sainte-Margue­rite (îles de Lérins), Fort Royal. Musée de la mer.

 

 

 

Le deuxième style pompéien (80-20av. notre ère), est un décor en trompe-l’œil réparti en deux styles :
-schématique
-scénographique

Le décor en trompe-l’œil fait disparaître artificiellement le mur grâce à de fausses architectures, de grands paysages ou encore de mises en scène de personnages ou d’univers théâtral.
C’est désormais l’orne­mentation des murs qui permet de donner l’illusion de la profondeur !
Cette méthode de décoration est luxueuse et est réservée à une élite.
Ci-dessous, l’un des rares exemples : la grande Villa de Boscoreale, située près de Pompéi.

Quatre panneaux sont exceptionnellement réunis et associés à une maquette de la somptueuse Villa Glanum de Saint-Rémy-de-Provence.

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Décor avec guirlande, tambourin et tête de taureau Boscoreale (près de Pompéi), villa de P. Fannius Synistor.Amiens, musée de Picardie

 

 

 

 

 

 

Musee6

Maquette de la Villa de Publius Fabius Synistor . Musée Royal de Marienmont.

 

 

 

 

 

 

 

Musee7 Boscoreale, proposition de restitution virtuelle, de­puis le portique nord du péristyle, de l’oecus H. On reconnaît, à gauche de l’entrée, le génie ailé conservé au musée du Louvre (ci-contre). (Infographie J. Stanton-Abbott)

 

 

 

 

Musee9Trompe-l’oeil architectural Glanum, maison de Sulla, salle D, triclinium. Saint-Rémy-de-Provence,Hôtel de Sade. Photo A. Barbet.

 

 

 

En Gaule, le deuxième style orne les murs de candélabres ou de scènes mythologiques.
Les décors présentent des imitations de faux marbres.

Musee10

Panneau au Dyonisos, Villa de Roquelaure, Auch, musée des Jacobins © J.-F. Peiré

 

 

 

 

Le troisième style pompéien est un style ornemental en réaction à l’illusionnisme et aux et trompe-l’œil du deuxième style. Les parois se ferment et les décors sont plus simples.
Ceux-ci sont sobres, épurés, souvent monochromes. Ce sont d’immenses aplats jaunes, noirs ou rouges.
Des candélabres, des colonnes devenues de simples bandes verticales ou de déli­cates hampes d’inspiration métallique et végétale divisent les parois.

Musee12 Musee11

Tripodes sur fond noir de Boscotrecase Boscotrecase (Campanie), villa dite « d’Agrippa Postumus », salle noire (15). Musée Archéologique National de Naples.

 

 

 

 

 

 

 

Musee13

Ce type de « parois à candélabres» était extrêmement apprécié des élites en Gaule romaine comme l’attestent certains décors retrouvés à Aix-en-Provence (domus de l’Aire du Chapitre) ou à Périgueux (domus de Vésone).

 

 

 

 

 

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Aquarelle d’Aix-en-Provence, représentant une paroi de la pièce 5 de la domus de l’Aire du Chapitre.

 

 

 

 

Dans le courant du IIIe style, le goût pour les tableaux ou tableautins, peints au centre des panneaux, se développent. Ils occupent tout d’abord le panneau central puis se multiplient sur les panneaux latéraux. Cette mode culminera au IVe style. Les scènes représentent des vues champêtres ou figuratives. Les thèmes sont idylliques ou tirés de la mythologie.

Musee15Tableau héroïque Nîmes, Villa Roma, mai­son 10, pièce 2. Nîmes, musée Archéologique

 

 

 

 

 

 

 

Musee16Scène de banquet, Pompéi Naples, MANN © Luigi Spina. Soprintendanza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei.

 

 

 

 

 

 

– En Italie, la fin du IIIe style, dans les années 20-30 de notre ère, se caractérise par un retour progressif des ar­chitectures et d’un certain illusionnisme hérité du IIème style.

-En Gaule, les allers-retours des artistes italiens se font plus rares. Les ateliers gaulois s’affirment et développent des particularismes régionaux aux compositions nouvelles et originales. Une indépendance qui se confirme de plus en plus au cours de la deuxième moitié du Ier siècle de notre ère.
Cependant, ils resteront encore longtemps influencés par les compositions du IIIe style. De là, s’expliquent sans doute la permanence du « style candélabre ».

Le quatrième style pompéien va du règne de Claude à la disparition de Pompéi, c’est-à-dire de 50 à 79 apr. J.-C.

Ce style fait un retour aux perspectives architecturales et à l’illusionnisme. Il s’agit d’une synthèse des deux styles précédents. Les effets d’ouverture et de profondeur
réapparaissent. Le goût ornemental subsiste avec des décors exubérants, des dorures, des ciselures, des médaillons, des candélabres et des reliefs en stuc.[]

Musee17

Décor architectural, Herculanum Naples, MANN. © Luigi Spina. Soprintendanza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei

 

 

 

Le IVe style, tel qu’on l’observe à Pompéi et ailleurs en Italie, n’a pas été repris en Gaule, hormis en Narbonnaise, en raison de sa proximité avec les Alpes et de l’an­cienneté de l’implantation de communautés italiennes dans la région. Elle semble avoir été la province gauloise la plus perméable aux modèles italiens.

Cette relative autonomie du décor pariétal provincial, par rapport au modèle pompéien, a conduit les spécia­listes de la peinture romaine à délaisser l’appellation « quatrième style » et à désigner sous le terme de «peinture flavienne » ou « peinture de la deuxième moi­tié du I er siècle », les réalisations picturales retrouvées en Gaule.On dit aussi « peinture flavienne ». (La Dynastie flavienne : 69 – 96 ap. J.-C.)

Musee18 Musee20Grand candélabre et détails Vienne (Isère), rue de l’Embarcadère. Musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal.


 

 

 

 

L’exposition toulousaine présente donc un exceptionnel regroupement de peintures issues du golfe de Naples et de fresques découvertes dans le sud de la France, de Cannes à Bordeaux. Elle est une illustration de l’évolution de la peinture romaine depuis son apparition jusqu’au IIe siècle de notre ère. Mais elle est aussi une confrontation inédite entre les modes décoratives de Campanie et des anciennes provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine.
Les exemples confrontés aux « modèles » italiens, permettent, non seulement, de mettre en lumière les « quatre styles pompéiens » mais aussi d’en apprécier la fidélité ou bien l’autonomie à l’égard des schémas décoratifs et ornementaux nés au centre du pouvoir (dans l’Urbs, Rome).

Ainsi, l’influence des décors peints d’Italie est bien perceptible dans les provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine. Et puis, Les décors s’adaptent aux exigences des propriétaires et le sud des Gaules trouve peu à peu sa propre voie décorative.
Parallèlement à cette évolution, l’exposition montre, par la restitution d’une paroi peinte ainsi que par un film réalisé pour l’occasion, les techniques utilisées par l’artisan de l’Antiquité ainsi que les techniques de restauration contemporaines des décors peints.


Pascal Capus, l’un des deux commissaires de l’exposition nous dit pourquoi celle-ci est incontournable.

Voici les trois bonnes raisons :

  • « Des œuvres uniques. C’est l’une des rares fois où l’on pourra admirer des œuvres prêtées par les musées de Naples et du Louvre. Au total, les deux institutions ont fait venir à Toulouse 32 fresques conservées jusqu’à présent en Italie ou à Paris et issues des sites de Pompei et d’Herculanum, deux villes romaines détruites par l’éruption du Vésuve en 79 après JC. C’est aussi une façon de découvrir le patrimoine du sud de la France. Des peintures du sud de la France, de Narbonne, Nîmes ou Vaison la Romaine sont également visibles ».
  • « Admirer le style pompéien. Entre le IIe siècle avant JC et la seconde moitié du Ier siècle après JC, les artistes romains ont fait évoluer ce que les spécialistes appellent le style pompéien que l’on retrouve aussi dans le sud de la France. D’abord composée d’une décoration en relief stylisé, il a ensuite évolué vers un décor en trompe l’œil à base de paysages, de personnages fictifs ou d’un univers théâtral. La villa de Boscoréale près de Pompéi en est un des exemples les plus frappants: quatre panneaux sont réunis pour la première fois en France et c’est au musée Saint Raymond. Une maquette de villa est associée à ces œuvres permettant de comprendre dans quel contexte elles étaient peintes ».
  • « Découvrir une réplique de peinture antique. Aude Aussilloux et Maud Mulliez, deux fresquistes, ont travaillé pendant sept mois pour créer une fresque qu’on aurait pu retrouver dans l’Antiquité. Elles ont fabriqué elles-mêmes leurs pinceaux et leurs outils pour travailler sur les panneaux visibles au musée Saint Raymond. Après avoir étudié durant de longs mois les techniques de fabrication utilisée dans l’Antiquité, elles ont créé une peinture à base de pigments non synthétiques ».

Interview de La Dépêche à Pascal Capus, commissaire de l’exposition :

Musee21

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi ce titre «l’empire de la couleur» ?

Pascal Capus : Parce qu’il s’agit d’une exposition sur la décoration intérieure dans l’Antiquité, qui couvre trois siècles et demi de fresques murales, du Ier siècle avant Jésus-Christ jusqu’au début du IIIe siècle, au travers de 79 tableaux, natures mortes, fragments de murs. On voit comment il y a 2 000 ans, Rome, capitale du monde, influençait la mode dans la décoration et que ces tendances étaient plus ou moins suivies jusqu’au Sud de la Gaule, dans les provinces annexées comme la Narbonnaise. Outre des fragments d’enduits peints conservés au musée Saint-Raymond, l’exposition bénéficie de prêts exceptionnels provenant, entre autres, de Pompéi et du Louvre.

Que nous disent ces peintures murales sur les goûts de l’époque ?

Elles montrent que les goûts changeaient, comme aujourd’hui. Tous les 25/50 ans, on cassait les enduits peints et on refaisait les décors. La riche demeure romaine était très colorée, assez bling-bling. On peut imaginer des maisons qui en mettaient plein la vue avec du marbre, des murs peints de motifs, de paysages, de scènes mythologiques ou de la vie courante, des sculptures rehaussées de couleur, des sols en mosaïque. L’exemple type est la villa de Boscoréale, près de Pompéi, dont un architecte américain a fait la reconstitution en 3d. C’était une maison fastueuse sur le golfe de Naples, qui fut ensevelie sous les cendres du Vésuve au Ier siècle. Les vestiges ont été prélevés lors de fouilles au XIXe siècle. Nous avons la chance de présenter quatre panneaux réunis en France pour la première fois et associés à une maquette de la villa. Ces «modèles» sont confrontés à d’autres enduits peints dans le même style, trouvés sur le site gallo-romain de Roquelaure dans le Gers.

Des fresques de Pompéi et d’Herculanum à Toulouse, c’est une première ?

Oui, et c’est un privilège énorme. Nous avons négocié ces prêts auprès du musée archéologique de Naples, qui a accepté de faire sortir 16 œuvres, pour cette première exposition en France mettant en perspective la peinture romaine et ses influences en Gaule.

Quel est pour vous le chef-d’œuvre de l’exposition ?

Pour moi le chef-d’œuvre absolu est le génie ailé du Louvre, «la Joconde» de l’Antiquité. C’est la peinture que l’on a choisie pour l’affiche de l’exposition. Elle provient de la villa de Boscoréale, où elle était placée près d’une porte. De loin, on voit un jeune homme aux yeux un peu dilatés, qui a l’air fasciné comme s’il était fasciné par quelque chose qui se passe à l’extérieur. Quand on s’approche, on s’aperçoit que le personnage a des ailes dans les dos, des oreilles pointues et une chevelure hirsute. C’est un génie. Cette fresque n’était encore jamais sortie du Louvre.

 

Fév 102015
 

Lecture de textes LITTERAIRES en italien. Activité réservée aux adhérents de l’Association.


Le texte du CLUB DE LECTURE de vendredi 27 Février, de 15h à 16h30 c’est une des Nouvelles de

Dino Buzzati «Lettera d’amore»

 

Buzzati


Les personnes intéressées et qui en feront demande auront par mail l’extrait
à lire en entier.


Entrée libre

Réservation : obligatoire

 

Dino Buzzati Traverso, connu sous le nom de Dino Buzzati, né le 16 octobre 1906 à San Pellegrino di Belluno en Vénétie, mort le 28 janvier 1972 à Milan, est un journaliste (au Corriere della Sera), peintre et un écrivain italien dont l’œuvre la plus célèbre est le roman intitulé Le Désert des Tartares.
De son métier de journaliste lui vient l’habitude de chercher des thèmes et des récits de la vie quotidienne et d’en faire ressortir l’aspect insolite, parfois fantastique.

Jan 262015
 

Lecture de textes LITTERAIRES en italien.

Activité réservée aux adhérents de l’Association.

 

Le texte du CLUB DE LECTURE de vendredi 12 Décembre, de 15h à 16h30 c’est un extrait du livre « Non esiste saggezza », de Gianrico Carofiglio.

Suit un petit extrait du compte en français et en italien.

Les personnes intéressées et qui en feront demande auront par mail l’extrait à lire en entier.


Réservation : obligatoire

Gianrico Carofiglio (Bari 1961)

Non esiste saggezza è un libro di Gianrico Carofiglio edito da Rizzoli nel 2010. Un ensemble de récits qui partent de la vie quotidienne, de visages croisés, et qui entraînent le lecteur dans un voyage jusqu’au bout des émotions les plus profondes.

Les récits de « Non esiste saggezza » ont pour décor la réalité quotidienne : ils racontent des visages qui émergent de la foule des voyageurs dans des zones de transit neutres. Surtout des visages de femmes : avec ces dernières, la voix du narrateur se fait bienveillante, fraternelle et protectrice, comme s’il voulait partager le poids de secrets douloureux. Dans ce livre Carofiglio dote d’un nom les ombres et les peurs. Il en fait des compagnons de voyage, d’un voyage qui va jusqu’aux confins des émotions les plus profondes et les plus sincères.

In questo breve romanzo, scritto qualche anno fa in occasione del festival di Massenzio, Gianrico Carofiglio narra dell’incontro che avviene nell’aereoporto di Amsterdam tra un inusuale poliziotto e una ragazza in fuga con un segreto da nascondere; ad attirare l’attenzione di lui sulla bella sconosciuta sarà un libro che lei tiene in grembo e che lui riconosce come un testo di Anna Achmatova che leggeva sua madre tanti anni prima, di cui ricorda ancora un verso: « la saggezza non esiste, non esiste vecchiezza, e forse nemmeno la morte ».

Una storia sull’incontrarsi per poi perdersi subito dopo, ma realmente sul non perdersi mai.

I racconti di « Non esiste saggezza » provengono dai luoghi della realtà quotidiana: sono volti che emergono dalla folla dei viaggiatori, in zone neutrali di transito. Soprattutto, figure di donne: con esse, la voce del narratore è partecipe, solidale, protettiva, come a voler condividere il peso di un segreto in varie forme doloroso, a volerle affrancare da un destino ostile. Appaiono improvvisamente: a un casello autostradale, la bambina solitaria chiede a un automobilista ignaro di accompagnarla verso il mistero. L’attesa notturna in un aeroporto è colmata dai versi di una poetessa russa, dalla sosta sfuggente di una sconosciuta. E, improvvisamente, queste donne scompaiono: dall’ambulatorio di una missione umanitaria, ultimo posto in cui sono state viste una dottoressa volontaria e la ragazza colombiana sua compagna, nella rischiosa sfida a ingiustizie e prevaricazioni. I personaggi maschili si trovano a cercare, a inseguire: un’impressione, un sospetto, una curiosità che li spinge oltre i limiti del prevedibile, talvolta del lecito. E la raccolta si completa con un vero e proprio romanzo di formazione in miniatura, ambientato negli spazi metafisici della Murgia.
« Le cose non esistono se non abbiamo le parole per chiamarle. »