Août 302017
 

13e festival du cinéma italien : une rencontre attendue avec impatience

Article de Claire Eckersley
www.culture31.com

Du 1er au 10 décembre 2017 se tiendra la 13e édition du cinéma italien à l’ABC de Toulouse. En avant-première, en compétition ou en panorama, les vingt-deux films choisis pour le festival présenteront le meilleur du cinéma italien de ces deux dernières années. Au programme, des projections inédites et des rencontres uniques avec les acteurs et les réalisateurs.

Le rendez-vous est annoncé. Les vingt-deux films sélectionnés seront projetés du 1er au 10 décembre au cinéma de l’ABC et dans une dizaine de salles en dehors de Toulouse. Une rencontre attendue comme un événement. L’an dernier le festival a réuni 6000 spectateurs. Cette année, les organisateurs du festival en attendent davantage. Christine Grézes, présidente du comité de sélection, l’assure : «On a un programme d’une extraordinaire qualité. Quasiment tous les films sont passés à Cannes ou à Venise. Certains ont été primés. »

Tenue confidentielle jusqu’au 15 novembre, la liste des films choisis promet d’être remarquable. Un palmarès sera décerné le samedi 9 décembre à la fin du festival. Trois différents prix seront attribués aux huit films en compétition : Le prix du public, le prix des jeunes et le prix du jury. Ce dernier sera notamment composé de journalistes et d’experts en cinéma.

Faire connaître le nouveau cinéma italien

« Notre objectif est de faire connaître la nouvelle génération de réalisateurs, explique Christine Grézes. Passionnée par l’Italie depuis son enfance, elle raconte avoir profité de l’âge d’or du cinéma italien. «Lorsque je me suis lancée dans cette aventure je n’avais pas de choix. C’était l’Italie ou rien. La mémoire collective du cinéma italien en France est extrêmement présente, ce qui est plus difficile c’est de faire connaître la nouvelle génération.»

Un des critères imposé par le jury concerne la date des films sélectionnés, sorti ces deux dernières années. Le sous-titrage en français, le succès recueilli en Italie et les prix obtenus lors des compétitions italiennes, françaises et internationales font eux aussi partie des conditions. Toutefois, Christine Grézes avertit, les films choisis ne correspondent pas à un thème prédéfini. «Ce qui nous importe c’est la diversité. Si on choisit un thème on réduit complètement les choix. »

En hommage à une grande figure du cinéma italien, deux films de l’acteur Totò, Miseria e nobiltà (Misère et noblesse) et Risate di gioia (Les larmes de joie), seront présentés le 2 décembre à la cinémathèque de Toulouse. Accompagnée d’une présentation, la soirée spéciale fêtera le 50e anniversaire de la mort de l’artiste.

Dernier temps fort de cette saison, le film du réalisateur Marco Tullio Giordana, Due soldati (Les deux soldats), inédit en France sera visionné. Déjà venu trois fois à Toulouse, Marco Tullio Giordana sera probablement de retour pour une quatrième visite. Pour le reste il faudra patienter.

Juil 272017
 

74° MOSTRA INTERNAZIONALE D’ARTE CINEMATOGRAFICA di VENEZIA
Dal 30 Agosto al 09 Settembre 2017
Lido di Venezia

Tre italiani in concorso alla sezione parallela della Mostra di Venezia Le giornate degli autori: Il contagio di Matteo Botrugno e Daniele Coluccini, ‘Dove cadono le ombre‘ di Valentina Pedicini e ‘L’equilibrio‘ di Vincenzo Marra, molti altri tra gli eventi speciali. Per il delegato Gosetti il nostro « è un cinema vivissimo e coraggioso »

ARTICOLO

Juil 202017
 

(L’Homme aux cent visages) Dino RISI – Italie 1960 1h44mn VOSTF –

En Août à’ Utopia Tournefeuille du 16/08/17 au 29/08/17 !
avec Vittorio Gassman, Dorian Gray, Anna Maria Ferrero, Mario Carotenuto…
Scénario d’Ettore Scola, Sandro Continenza et Ruggero Maccari.

UTOPIA poursuit son exploration des raretés italiennes avec cette réjouissante comédie qui marque la première collaboration entre quatre futurs géants du cinéma transalpin : Dino Risi à la réalisation, Ettore Scola et Ruggero Maccari au scénario, et Vittorio Gassman dans le rôle-titre.

 

 

Juil 042017
 

Le cinéma italien pleure la disparition de l’un de ses plus célèbres comiques, à l’âge de 84 ans. L’acteur génois laisse derrière lui une immense filmographie, dont des collaborations saluées avec Federico Fellini ou encore Mario Monicelli.

Le cinéma italien est -une nouvelle fois- en deuil. Après Pier Paolo Pasolini en 2015 et Ettore Scola en 2016, Paolo Villaggio est mort à l’âge de 84 ans, a annoncé ce lundi 3 juillet sa fille, Elisabetta, sur le réseau social Facebook. Il comptait parmi les acteurs comiques les plus célèbres de la péninsule.

Éternel perdant

Mais le rôle qui va lui apporter sa réputation, Paolo Villaggio va se le créer lui-même. Passionné de littérature, il commence par écrire des romans comiques sur un certain Ugo Fantozzi. Un protagoniste fictif, qui va apporter toute sa notoriété à l’acteur. Le succès de ses livres satiriques est rapidement au rendez-vous. Et après pas moins de sept romans, il commence à adapter son personnage à l’écran, qu’il interprète lui-même.

Ugo Fantozzi est un comptable modeste, qui fait perpétuellement preuve de complaisances serviles. Le perdant magnifique, grotesque et ridicule. Craintif du monde qui l’entoure, soumis à ceux qui l’effraient. Il devient un symbole de cette Italie persécutée, comme victime d’une forme de malédiction.

Ce rôle culte, qui lui colle à la peau, va être pleinement exploité par Paolo Villagio lors d’une dizaine de films. «Disons tout de suite clairement que Ugo Fantozzi, c’était moi. Évidemment, non sans quelque paradoxe, mais c’était l’auto-portrait d’un perdant que je connais bien», expliquait-il notamment au Corriere della Sera en 2015.

Sur les réseaux sociaux, les hommages au comique italien.

 

Juil 032017
 

DIVORCE A’ L’ITALIENNE (Divorzio all’italiana) Italie, 1961, De Pietro Germi avec M. Mastroianni, Stefania Sandrelli, D. Rocca.
mardi 11 juillet, 22h30 et mercredi 12 juillet, 20h00
Synopsis:
Ferdinando Cefalu, un noble sicilien, est amoureux de sa jeune cousine, Angela. Mais il est marié à Rosalia, une femme insupportable, et le divorce est illégal en Italie… Plein de ressources, Ferdinando concocte donc un «divorce à l’italienne»: pousser sa femme dans les bras d’un amant, surprendre l’infidèle en pleine action et commettre un crime passionnel qui entraîne qu’un minimum de peine de prison…
Pietro Germi dénonce avec un humour cynique, marque des comédies à l’italienne, la loi de son pays interdisant le divorce et l’hypocrisie de cette société catholique qui couvrait les crimes passionnels…

** L’ECLIPSE (L’eclisse), Michelangelo Antonioni. 1962. It. avec Alain Delon, Monica Vitti, Francisco Rabal
jeudi 27 juillet 2017, 22h00 et Vendredi 28 juillet 2017

Une jeune femme, Vittoria, met brutalement fin à une relation matériellement confortable mais sans amour. Peu de temps après, elle est séduite par un agent de change, et tente de reprendre goût à la vie. Antonioni, après L’ Avventura et La Nuit clôt sa trilogie sur le désenchantement et l’impossibilité du couple. L’Éclipse va au-delà et fait le constat glaçant d’une société occidentale moderne, déshumanisée, consumée par le matérialisme. Idée qui atteint brillamment son paroxysme dans les dernières minutes du film.

« Pourquoi faut-il (re)voir L’Eclipse?
La réponse est simple : il faut le voir pour le croire. Pour croire à tant de sophistication altière et de lucidité perçante. Quelle morgue, quelle superbe et, surtout, quel éclat dans ces cent vingt-cinq minutes de pur désenchantement… Antonioni sortait de L’Avventura et de La Notte ; il avait déjà filmé la jeunesse bourgeoise en voie de pétrification, sur fond d’essor économique. Il porte le geste à la perfection en suivant la sublime Monica Vitti d’un homme à un autre, c’est-à-dire, en l’occurrence, de la solitude à la solitude.
Car si l’ancien fiancé respirait l’ennui, le nouveau soupirant, un trader (modèle 1962), appartient à un monde où les choses et l’argent ont déjà pris possession des esprits, insidieusement. La découverte de cette hideur cachée chez un garçon magnifique (Alain Delon) et enjoué, voilà qui met fin pour toujours à la possibilité de l’amour. La Bourse, loterie violente (qu’Antonioni filme, c’est vrai, avec trop d’insistance), est désormais le seul lieu où l’on pleure de vraies larmes. Le désert de l’existence s’étend à perte de vue, et L’Eclipse peut alors donner l’assaut final : ce rendez-vous où ni elle ni lui ne viennent, et où seul le regard d’Antonioni enregistre l’absence. D’autres se seraient contentés pour cela d’un plan furtif. Lui s’éternise en un cortège grandiose d’images urbaines désolées.

Juin 262017
 

« PERSONNE NE BOUGE » Spécial Italie: En ligne du 18 juin au 18 juillet 2017

À l’occasion des 80 ans de Cinecittà, retour sur l’histoire des mythiques studios et de l’âge d’or du cinéma italien.

De l’histoire de Cinecittà aux « Vacances romaines » d’Audrey Hepburn, en passant par le scandale de l’interdiction de « La dolce vita » de Fellini par le Vatican, variations sur l’inusable séduction italienne.

Juin 202017
 

à La Cinémathèque de Toulouse, dans le cadre du Marathon des Mots « The ring » d’Alfred Hitchcock, accompagné par le Lorenzo Naccarato Trio

Un film d’Hitchcock sans suspense. Fourmillant de trouvailles visuelles et symboliques, une comédie dramatique qui oppose deux boxeurs amoureux de la même femme. Boxe et adultère, un boxeur de foire devra affronter l’amant de sa femme. Où, le ring, l’arène de combat, signifie aussi en anglais l’anneau, l’alliance. Un film emblématique pour la Cinémathèque de Toulouse, puisque trouvé aux Puces de Saint-Sernin par Raymond Borde, il est le premier de la collection qu’allait réunir à partir de 1952 la Cinémathèque./ 22 juin 2017 à 20:30

#Lorenzonaccaratotrio #Cinémathequedetoulouse #Marathondesmots


Piano : Lorenzo Naccarato, Batterie : Benjamin Naud, Contrebasse : Adrien Rodriguez
« Après avoir étudié pendant dix ans le piano classique, Lorenzo Naccarato commence en 2007 un parcours universitaire en musicologie, à Toulouse, spécialisé en jazz et musique improvisée. Il développe ainsi un répertoire de compositions pour piano solo et pour trio (piano-contrebasse-batterie).

Sollicité par la RADICI – Revue d’actualité, culture et langue italiennes , revue franco-italienne, l’artiste réalise en outre les arrangements musicaux d’un spectacle sur le cinéma italien : Les Inoubliables. En 2012, il fonde avec Adrien Rodriguez et Benjamin Naud le groupe Lorenzo Naccarato Trio. Leur premier album sort le 11 mars 2016 sur le label Laborie Jazz. »
https://www.lemarathondesmots.com/…/the-ring-dalfred-hitch…/