Juil 202017
 

(L’Homme aux cent visages) Dino RISI – Italie 1960 1h44mn VOSTF –

En Août à’ Utopia Tournefeuille du 16/08/17 au 29/08/17 !
avec Vittorio Gassman, Dorian Gray, Anna Maria Ferrero, Mario Carotenuto…
Scénario d’Ettore Scola, Sandro Continenza et Ruggero Maccari.

UTOPIA poursuit son exploration des raretés italiennes avec cette réjouissante comédie qui marque la première collaboration entre quatre futurs géants du cinéma transalpin : Dino Risi à la réalisation, Ettore Scola et Ruggero Maccari au scénario, et Vittorio Gassman dans le rôle-titre.

 

 

Juil 042017
 

Le cinéma italien pleure la disparition de l’un de ses plus célèbres comiques, à l’âge de 84 ans. L’acteur génois laisse derrière lui une immense filmographie, dont des collaborations saluées avec Federico Fellini ou encore Mario Monicelli.

Le cinéma italien est -une nouvelle fois- en deuil. Après Pier Paolo Pasolini en 2015 et Ettore Scola en 2016, Paolo Villaggio est mort à l’âge de 84 ans, a annoncé ce lundi 3 juillet sa fille, Elisabetta, sur le réseau social Facebook. Il comptait parmi les acteurs comiques les plus célèbres de la péninsule.

Éternel perdant

Mais le rôle qui va lui apporter sa réputation, Paolo Villaggio va se le créer lui-même. Passionné de littérature, il commence par écrire des romans comiques sur un certain Ugo Fantozzi. Un protagoniste fictif, qui va apporter toute sa notoriété à l’acteur. Le succès de ses livres satiriques est rapidement au rendez-vous. Et après pas moins de sept romans, il commence à adapter son personnage à l’écran, qu’il interprète lui-même.

Ugo Fantozzi est un comptable modeste, qui fait perpétuellement preuve de complaisances serviles. Le perdant magnifique, grotesque et ridicule. Craintif du monde qui l’entoure, soumis à ceux qui l’effraient. Il devient un symbole de cette Italie persécutée, comme victime d’une forme de malédiction.

Ce rôle culte, qui lui colle à la peau, va être pleinement exploité par Paolo Villagio lors d’une dizaine de films. «Disons tout de suite clairement que Ugo Fantozzi, c’était moi. Évidemment, non sans quelque paradoxe, mais c’était l’auto-portrait d’un perdant que je connais bien», expliquait-il notamment au Corriere della Sera en 2015.

Sur les réseaux sociaux, les hommages au comique italien.

 

Juil 032017
 

DIVORCE A’ L’ITALIENNE (Divorzio all’italiana) Italie, 1961, De Pietro Germi avec M. Mastroianni, Stefania Sandrelli, D. Rocca.
mardi 11 juillet, 22h30 et mercredi 12 juillet, 20h00
Synopsis:
Ferdinando Cefalu, un noble sicilien, est amoureux de sa jeune cousine, Angela. Mais il est marié à Rosalia, une femme insupportable, et le divorce est illégal en Italie… Plein de ressources, Ferdinando concocte donc un «divorce à l’italienne»: pousser sa femme dans les bras d’un amant, surprendre l’infidèle en pleine action et commettre un crime passionnel qui entraîne qu’un minimum de peine de prison…
Pietro Germi dénonce avec un humour cynique, marque des comédies à l’italienne, la loi de son pays interdisant le divorce et l’hypocrisie de cette société catholique qui couvrait les crimes passionnels…

** L’ECLIPSE (L’eclisse), Michelangelo Antonioni. 1962. It. avec Alain Delon, Monica Vitti, Francisco Rabal
jeudi 27 juillet 2017, 22h00 et Vendredi 28 juillet 2017

Une jeune femme, Vittoria, met brutalement fin à une relation matériellement confortable mais sans amour. Peu de temps après, elle est séduite par un agent de change, et tente de reprendre goût à la vie. Antonioni, après L’ Avventura et La Nuit clôt sa trilogie sur le désenchantement et l’impossibilité du couple. L’Éclipse va au-delà et fait le constat glaçant d’une société occidentale moderne, déshumanisée, consumée par le matérialisme. Idée qui atteint brillamment son paroxysme dans les dernières minutes du film.

« Pourquoi faut-il (re)voir L’Eclipse?
La réponse est simple : il faut le voir pour le croire. Pour croire à tant de sophistication altière et de lucidité perçante. Quelle morgue, quelle superbe et, surtout, quel éclat dans ces cent vingt-cinq minutes de pur désenchantement… Antonioni sortait de L’Avventura et de La Notte ; il avait déjà filmé la jeunesse bourgeoise en voie de pétrification, sur fond d’essor économique. Il porte le geste à la perfection en suivant la sublime Monica Vitti d’un homme à un autre, c’est-à-dire, en l’occurrence, de la solitude à la solitude.
Car si l’ancien fiancé respirait l’ennui, le nouveau soupirant, un trader (modèle 1962), appartient à un monde où les choses et l’argent ont déjà pris possession des esprits, insidieusement. La découverte de cette hideur cachée chez un garçon magnifique (Alain Delon) et enjoué, voilà qui met fin pour toujours à la possibilité de l’amour. La Bourse, loterie violente (qu’Antonioni filme, c’est vrai, avec trop d’insistance), est désormais le seul lieu où l’on pleure de vraies larmes. Le désert de l’existence s’étend à perte de vue, et L’Eclipse peut alors donner l’assaut final : ce rendez-vous où ni elle ni lui ne viennent, et où seul le regard d’Antonioni enregistre l’absence. D’autres se seraient contentés pour cela d’un plan furtif. Lui s’éternise en un cortège grandiose d’images urbaines désolées.

Juin 262017
 

« PERSONNE NE BOUGE » Spécial Italie: En ligne du 18 juin au 18 juillet 2017

À l’occasion des 80 ans de Cinecittà, retour sur l’histoire des mythiques studios et de l’âge d’or du cinéma italien.

De l’histoire de Cinecittà aux « Vacances romaines » d’Audrey Hepburn, en passant par le scandale de l’interdiction de « La dolce vita » de Fellini par le Vatican, variations sur l’inusable séduction italienne.

Juin 202017
 

à La Cinémathèque de Toulouse, dans le cadre du Marathon des Mots « The ring » d’Alfred Hitchcock, accompagné par le Lorenzo Naccarato Trio

Un film d’Hitchcock sans suspense. Fourmillant de trouvailles visuelles et symboliques, une comédie dramatique qui oppose deux boxeurs amoureux de la même femme. Boxe et adultère, un boxeur de foire devra affronter l’amant de sa femme. Où, le ring, l’arène de combat, signifie aussi en anglais l’anneau, l’alliance. Un film emblématique pour la Cinémathèque de Toulouse, puisque trouvé aux Puces de Saint-Sernin par Raymond Borde, il est le premier de la collection qu’allait réunir à partir de 1952 la Cinémathèque./ 22 juin 2017 à 20:30

#Lorenzonaccaratotrio #Cinémathequedetoulouse #Marathondesmots


Piano : Lorenzo Naccarato, Batterie : Benjamin Naud, Contrebasse : Adrien Rodriguez
« Après avoir étudié pendant dix ans le piano classique, Lorenzo Naccarato commence en 2007 un parcours universitaire en musicologie, à Toulouse, spécialisé en jazz et musique improvisée. Il développe ainsi un répertoire de compositions pour piano solo et pour trio (piano-contrebasse-batterie).

Sollicité par la RADICI – Revue d’actualité, culture et langue italiennes , revue franco-italienne, l’artiste réalise en outre les arrangements musicaux d’un spectacle sur le cinéma italien : Les Inoubliables. En 2012, il fonde avec Adrien Rodriguez et Benjamin Naud le groupe Lorenzo Naccarato Trio. Leur premier album sort le 11 mars 2016 sur le label Laborie Jazz. »
https://www.lemarathondesmots.com/…/the-ring-dalfred-hitch…/

 

Juin 162017
 

Ce soir, vendredi 16 / 06 à 21.30, dimanche 18 /06 à 15.30, lundi 26/06 à 19.30.
Nanny LOY – Italie 1971 / Inédit en France !
avec Alberto Sordi, Elga Andersen, Lino Banfi, Andrea Aureli, Antonio Casagrande…
Festival de Berlin 1972 : Prix du Meilleur acteur pour Alberto Sordi.

« Giuseppe Di Noi est géomètre et vit en Suède depuis sept ans. Il décide de prendre quelques semaines de vacances avec sa femme et ses enfants en Italie, son pays natal. Mais à la frontière, un douanier lui demande de le suivre. À peine entré dans les locaux de la douane, il en ressort menotté et en état d’arrestation sans savoir de quoi on l’accuse. Convaincu que l’erreur sera vite éclaircie, le malheureux est mis en prison, à l’isolement, et aura à subir à un vrai chemin de croix judiciaire… »

Juin 092017
 

Il capolavoro di Antonio Pietrangeli, a cinquant’anni dalla sua uscita continua a dimostrare una modernità sconcertante.
Du 14/06/17 au 25/07/17

– Italie 1965 1h50mn VOSTF – avec Stefania Sandrelli, Mario Adorf, Jean-Claude Brialy, Ugo Tognazzi, Nino Manfredi, Franco Fabrizi… Scénario d’Antonio Pietrangeli, Ruggero Maccari et Ettore Scola.

 

Adriana, ragazza di provincia che vuole farsi strada nell’ambiente dello spettacolo, cerca la fortuna a Roma. Qui incontra personaggi di varia risma, e conosce la disillusione di un mondo ben meno luccicante di come appare…

Une jeune et jolie provinciale, Adriana Astarelli, découvre les attraits factices de la civilisation urbaine. Coiffeuse et manucure, puis ouvreuse de cinéma, elle rêve de devenir une star. La voici bientôt prise en main par un impresario douteux qui l’introduit chez les photographes et couturiers : sera t-elle un jour cover-girl ou mannequin ? Elle suit des cours de diction et décroche un emploi de figurante dans un film à peplum. Ses aventures amoureuses se multiplient, jusqu’au jour où un groupe de gens du cinéma lui promettent un rôle important. Mais, ceux-ci la traitent non comme une actrice, mais comme un simple objet d’érotisation. Ridiculisée en public, Adriana prend, d’un coup, conscience de la mystification dont elle a été la victime. Mais, au lieu d’affronter courageusement cette épreuve, elle choisit une issue tragique.


 

Juin 092017
 

– Italie 1961. Du 14/06/17 au 25/07/17 à Tournefeuille
1h35mn VOSTF – avec Loredana Detto, Sandro Panseri, Tullio Kezich, Mara Revel, Guido Spadea… Scénario d’Ermanno Olmi et Ettore Lombardo.

Acclamé à sa sortie(et récompensé à un festival de Venise, « Il Posto », deuxième long-métrage de Ermanno Olmi, marque le début de carrière d’un cinéaste dont la discrétion n’a d’égale que la longévité (il est encore en activité à ce jour).

Porté par une épure quasi documentaire, son film suit l’entrée du tout jeune Domenico, issu d’une famille ouvrière du petit bourg de Meda, dans les rangs d’une grande entreprise milanaise. Quittant la zone grise de son petit bourg, entre monde ouvrier et paysan, le jeune homme entre dans la grande ville avec l’espoir d’un « emploi pour la vie ».

Siamo nel 1961, a Milano; vediamo gli scavi della metropolitana proprio in centro, e scopriamo una Milano che è molto diversa da quella che vediamo oggi.
Ce film connut un retentissement international, Ermanno Olmi effectue sa mue du documentaire à la fiction. La première esthétique servant de caution d’authenticité pour la seconde. Et le réalisateur de conclure : « Dans L’Emploi, le poids de l’industrie (à croissance rapide), l’emprise de la société de consommation (de masse) écrasent, brisent tout sentiment de liberté, toute velléité de révolte ». –