Juin 122018
 

à UTOPIA TOURNEFEUILLE avec le film « PROFONDO ROSSO »
(LES FRISSONS DE L’ANGOISSE)
/Dario ARGENTO

Ricordi d’Autore 2 – 29 juin – 20:00CINEMA + apèro Italien

Préventes ouvertes à Utopia Tournefeuille et à l’ American Cosmograph!
Avant la projection du film notre ami Geoffrey « Au pied de l’etna« vous proposera ses délicieuses spécialités siciliennes et Philippe de la « Cavavin Vinopotes » vous entraînera dans un voyage des sens, à travers les arômes et les couleurs d’Oenotria »
Le tout en musique « con il fantastico
» DJ D.F. Sorrow!

 

Mai 312018
 

trionfa le film : « AMMORE E MALAVITA «

« Ammore e malavita » è il miglior film italiano dell’anno.
L’edizione 2018 dei David di Donatello, iniziata con un messaggio corale contro la violenza sulle donne, ha premiato come miglior film la commedia musical dei Manetti Bros, ambientata a Napoli. La pellicola conquista 5 statuette.

Miglior regia a Jonas Carpignano per A Ciambra. La migliore attrice è Jasmine Trinca per Fortunata. La miglior attrice non protagonista è Claudia Gerini, dark lady strepitosa in Ammore e malavita. Il miglior attore è Renato Carpentieri, sontuoso ne La tenerezza di Gianni Amelio. Il miglior esordiente, premiato da Steven Spielberg, è Donato Carrisi che firma La ragazza nella nebbia. Susanna Nicchiarelli ottiene il premio per la miglior sceneggiatura originale per Nico, 1988. Miglior attore non protagonista il giovane di 88 années, Giuliano Montaldo per il film di Francesco Bruni, Tutto quello che vuoi. Premi alla carriera a Steven Spielberg, Diane Keaton e Stefania Sandrelli.

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Mai 312018
 

Jeudi 7 juin
19h30 : le verre de l’amitié offert par Cinéma Paradis : Festival du film italien Toulouse & l’équipe de l’ ABC.
20h30 : projection du dernier film des frères Taviani : ‘Una questione privata’

 

 

« Una questione privata » est le dernier film que les frères Taviani, couple de réalisateurs légendaire du cinéma italien, ont réalisé ensemble après plus de 50 ans d’une féconde collaboration couronnée notamment d’une Palme d’Or et d’un Ours d’Or

Le film est une adaptation du roman éponyme de l’écrivain et ex partigiano Beppe Fenoglio, un chef-d’œuvre posthume publié en 1963. Il explore les thèmes de la jalousie et de la folie amoureuse où vie personnelle, lutte antifasciste et pensées hallucinatoires se mêlent.
Les frères Taviani reviennent pour la seconde fois sur cet épisode emblématique de l’histoire italienne, après La Notte di San Lorenzo, sorti en 1982.

« Décédé à Rome à l’âge de 88 ans le 15 avril 2018, Vittorio Taviani avait réalisé avec son frère Paolo une quinzaine de longs-métrages, dont le plus célèbre, « Padre padrone », a reçu la Palme d’or du festival de Cannes en 1977. Avec cette disparition, le septième art italien perd un de ses plus brillants cinéastes ainsi qu’un duo incontournable, tant les deux frères étaient indissociables :
« Nous ne voyons pas comment nous pourrions travailler l’un sans l’autre. (…) Tant que nous pourrons mystérieusement respirer au même rythme, nous ferons des films ensemble ».

« Le cinéma est ma vie parce que sinon je serais seulement un fantôme et tous les rapports avec les autres se dissoudraient dans le brouillard » – Vittorio Taviani »

 

 

Mai 282018
 

à La Cinémathèque de Toulouse du 1er > 30 juin 2018
Le Parrain
1ère partie: Dimanche 3 juin 2018, 16h00
2ème partie: Samedi 9 juin 2018, 20h00
3ème partie: Samedi 16 juin, 20h00

En 1971, la Paramount porte à l’écran le best-seller de Mario Puzo. Ne croyant guère au projet, elle accorde un budget de 2 millions de dollars et confie la mise en scène à un débutant : Francis F. Coppola. Celui-ci impose un acteur réputé incontrôlable : Marlon Brando. Dès sa sortie, le film remporte un succès colossal et décroche trois Oscars dont celui du Meilleur acteur, que refusera Brando en signe de protestation contre l’image négative du peuple indien dans les films hollywoodiens.
« L’histoire de Vito et Michael Corleone, l’histoire d’un chef mafieux sur le déclin et de son fils, héritier d’un trône qu’il ne voulait pas. La face cachée du crime organisé et l’ampleur et le souffle d’un opéra. Un chef-d’œuvre ! »

Mai 242018
 

L’édition 2018 du Festival de Cannes remet sur le devant de la scène la nouvelle génération du cinéma italien️

 

 

 

 

 

 

 

Marcello Fonte – Prix d’interprétation masculine pour « Dogman »de Matteo Garrone
Alice Rohrwacher – Prix du Scénario pour « Lazzaro Felice » / « Heureux comme Lazzaro »

– Élevé dans les taudis de Reggio di Calabria, Marcello Fonte confie que son père, simple paysan, était un « acteur-né ». S’il était « encore en vie, il serait à sa place sur le tapis rouge »! L’acteur calabrais a joué de petits rôles de figurants et puis au hasard d’un spectacle organisé dans un centre social où il travaillait, il se fait remarquer par Matteo Garrone. « Nous étions en plein casting, dans un centre social où une compagnie d’anciens détenus faisait des essais pour une pièce de théâtre. Marcello était le gardien, il dormait dans ce centre. Il écoutait les essais du spectacle, et un jour l’un des anciens détenus a eu un malaise, et il est mort. Il a pris sa place, il a fait le casting pour le film, et il a été choisi », a expliqué le réalisateur de « Gomorra ».
Marcello Fonte a été longuement ovationné, mercredi soir, par les 2300 spectateurs du Grand Théâtre Lumière!
Et il a encore ému le public, quand Roberto Benigni, en pleine forme, lui a remis son prix
….. »Da piccolo a casa mia, pioveva sulle lamiere e io chiudevo gli occhi e mi sembrava di sentire degli applausi. Ora apro gli occhi e vedo che ci siete voi: sento un calore come in famiglia, mi sento a casa. Credo che la mia famiglia sia il cinema e ringrazio anche la sabbia di Cannes, di cui ogni granello è importante. Ringrazio Matteo che si è fidato e ha avuto il coraggio, non so come, di darmi questo ruolo ».

 

– A’ la fin de la projection, Alice Rohrwacher était aux anges. Dix minutes d’applaudissements nourris, un sort réservé à peu de films sur la croisette!
« Lazzaro felice » est seulement le troisième long-métrage d’Alice Rohrwacher! En 2014, les spectateurs découvraient son univers, avec son film Les Merveilles, récompensé du Grand Prix à Cannes.
« Lazzaro felice »est une fable sociale et engagée, d’après les critiques, qui raconte l’histoire d’un jeune paysan vivant dans une communauté rurale du Latium, encore soumise à une société féodale, où une famille noble traite les paysans comme des esclaves modernes.

 

 

Mai 222018
 

Sur ARTE: lundi 28 mai à 23h05 … programmez l’enregistrement !
« Ladri di biciclette » (Le Voleur de bicyclettes) de Vittorio De Sica, est un des chefs d’oeuvre du néoréalisme italien dont l’importance et l’influence a marqué profondément le cinéma « moderne « .

Synopsis
Antonio Ricci est au chômage. Il repère une offre d’emploi pour coller des affiches, mais l’annonce spécifie que le postulant doit posséder une bicyclette. Ricci, qui n’est pas riche, rassemble tout ce qu’il peut vendre, son unique paire de draps, et acquiert la précieuse bicyclette au mont-de-piété. Il se rend au petit matin à son travail mais, alors qu’il pose une affiche de Rita Hayworth, un voleur s’empare de son deux-roues. Ricci porte plainte et se lance, accompagné de son jeune fils Bruno, sur les traces du malfaiteur. Il parvient à le retrouver, mais celui-ci lui échappe. Il tombe alors sur un vieillard qui lui semble être de mèche avec le fuyard. Lorsqu’Antonio met enfin la main sur l’homme, il demande une perquisition à son domicile. Le spectacle qui s’offre à lui est celui d’une misère encore plus grande que la sienne…

Mai 152018
 

ACTIVITE RESERVEE AUX ADHERENTS DE L’ASSOCIATION « L’ITALIE A TOULOUSE »

Séance de cinéma suivie d’un débat et d’un petit apéro!
Vendredi 25 mai à 14h30 au 35 ter rue Gabriel Péri –

Projection du film “ La marcia su Roma « , comédie italienne réalisée en 1962 par Dino Risi avec Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi dans les rôles principaux.
➡Réservation obligatoire par 📧 ou par ☎

Synopsis:
« Au lendemain de la Première Guerre mondiale, à Milan, deux ex-soldats désœuvrés se laissent embrigader dans le mouvement fasciste par leur ancien capitaine. Sans grande conviction, ils participent à la Marche sur Rome organisée par Mussolini…

D’un événement historique assez sombre (octobre 1922) qui marque l’arrivée au pouvoir du dictateur italien, Dino Risi parvient à faire une comédie.

C’est là tout l’art de la comédie italienne.

Les deux compères, deux véritables Pieds-Nickelés admirablement interprétés par Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi en grande forme, sont assez affligeants par leur bêtise et leur inconséquence ; on peut dire qu’ils sont acteurs d’événements qui les dépassent mais leurs attitudes sont finalement assez représentatives de celles qui vont permettre à une poignée de fascistes d’accéder au pouvoir malgré une idéologie imprécise. L’humour est constant, y compris dans les scènes les plus graves.

Le terme « tragi-comique » prend ici toute son essence. A noter la présence de Roger Hanin qui étonnamment campe un chef fasciste très crédible. Le film s’achève par des images d’archives montrant l’arrivée des partisans de Mussolini à Rome et Risi y ajoute une note tragi-comique en faisant dire au roi Victor-Emmanuel III : « Essayons ces fascistes quelques mois… » (Mussolini a gardé le pouvoir pendant 20 ans). «
La chanson « Tutti a Roma » est interprétée par Roby Castiglione

🎯Cette activité est en lien avec notre projet pédagogique de l’année 2017/2018: « il Novecento ».

Avr 202018
 

🇮🇹️ ️Dans le cadre du cycle, RICORDI D’AUTORE: Projection du film « LES AVENTURES DE PINOCCHIO (1975) « de Luigi Comencini avec Andra Balestri, Nino Manfredi, Gina Lollobrigida, Vittorio De Sica …

En collaboration avec l’association L’Italie à Toulouse et d’autres Associations Italiennes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DE 19H A 23H
Apéro italien avec notre ami Geoffray du food truck sicilien « Au pied de l’etna »,
dégustation du vin italien avec la Cavavin Vinopotes de Tournefeuille et musique de film italiens avec le DJ D.F. Sorrow

Tarif unique 12 euros. Achetez vos places à partir du 2 mai

[« À la sortie du film, certains ont accusé Comencini d’avoir transformé ce classique de l’enfance en film subversif. Geppetto y devient très conservateur, la Fée moralisatrice et antipathique, toute la sympathie allant au contraire vers le personnage casse-cou de Lucignolo.
C’est peut être pour cette manière d’aborder l’enfance dans sa part irrévocable d’étrangeté, une vision de l’enfant comme une figure en perpétuelle fuite, que l’adaptation du roman de Carlo Collodi n’a rien perdu de sa puissance mêlée d’enchantement et de dureté.

Gepetto est un menuisier toscan sans le sou. Afin de combler sa solitude, il décide de se fabriquer un pantin de bois, qu’il prénomme Pinocchio. Son ouvrage terminé, pour oublier la faim qui le tenaille, il va se coucher. Dans la nuit glaciale, la fée Turquoise anime la marionnette qui se comporte dès lors comme un petit garçon de chair et de sang, à la grande joie de Gepetto, qui a toujours rêvé d’avoir un fils. Mais Pinocchio se révèle être turbulent. Il fait l’école buissonnière et disparaît bientôt avec un directeur de cirque et son théâtre ambulant de marionnettes. Désespéré, le pauvre Gepetto se lance à sa recherche. Commencent alors des aventures rocambolesques…

Loin de la version Disney, le cinéaste creuse la structure du conte dans ses plus extrêmes retranchements de réalisme, filmant le quotidien hivernal de l’Italie pauvre et rurale. »]

«J’ai fait un Casanova pour les enfants et Pinocchio pour les adultes » LuigiComencini

Avr 162018
 

Elle fut la muse de Luchino Visconti, Federico Fellini ou Luigi Comencini. Claudia Cardinale fête dimanche ses 80 printemps sur les planches, et sans nostalgie aucune.

« Je n’ai jamais caché mon âge, je n’ai jamais été et je ne serai jamais une diva », assure de sa légendaire voix rauque la star qui, en dépit une impressionnante filmographie, fait preuve d’une émouvante modestie.
Pour franchir ce cap symbolique, l’actrice sera sur les planches du Teatro Augusteo de Naples pour interpréter « La strana coppia », version féminine de « Drôle de couple » de Neil Simon.
La pièce – jouée à l’origine par deux acteurs – est mise en scène par Pasquale Squitieri, décédé l’an passé, qui a partagé sa vie pendant près de 30 ans.
Elle n’avait que 16 ans lorsqu’elle a été happée par le grand écran, presque malgré elle puisqu’elle se rêvait plutôt institutrice ou exploratrice.
« Tous les journalistes, les producteurs, me photographiaient et me demandaient de faire du cinéma. Et moi je disais +non+, je suis avec maman, je ne veux pas », raconte-t-elle, les yeux rieurs soulignés d’un trait noir.
« Et un jour, je monte dans un avion et je vois ma photo partout sur les journaux et le titre: +La fille qui refuse de faire du cinéma+. Alors mon père m’a dit: +Mais fais-le, ce cinéma+ », raconte-t-elle.

Née de parents siciliens à La Goulette, près de Tunis, le 15 avril 1938, Claude Joséphine Rose ne parle à ses débuts que français, arabe et sicilien. Elle devra être doublée, au moins jusqu’à « Huit et Demi » (1963), pour lequel Fellini lui demande de jouer en italien.
La belle brune devient « la fiancée de l’Italie » dès 1958, au côté de Marcello Mastroianni et de Vittorio Gassman dans « Le pigeon », de Mario Monicelli.
Enceinte après un viol, elle veut abandonner mais son mentor, le producteur-réalisateur Franco Cristaldi, la convainc d’aller accoucher secrètement à Londres et de confier l’enfant à sa famille. Elle présente Patrick comme son petit frère pendant sept ans avant de révéler la vérité.

‘Indépendante et engagée’

Elle a 22 ans lorsque Luchino Visconti la fait tourner dans « Rocco et ses frères ». « La » Cardinale crève ensuite l’écran dans « Le Guépard » au côté du flamboyant Alain Delon (1963), tout en tournant en parallèle « Huit et demi ».
Réclamée par Hollywood, où elle a toujours refusé de s’installer, elle séduit les Américains dans « La panthère rose » de Blake Edwards avec Peter Sellers et David Niven.
Les tournages s’enchaînent: « Le plus grand cirque du monde » de Henry Hathaway avec John Wayne, puis « Sandra » de Visconti, « Les Professionnels » de Richard Brooks.
En 1968, elle est l’héroïne du culte « Il était une fois dans l’Ouest », de Sergio Leone (1968), avec Charles Bronson et Henry Fonda.
Le Napolitain Pasquale Squitieri, son « seul amour » et le père de sa fille Claudia, lui fait aussi tourner une douzaine de longs métrages de 1974 à 2011.
Prix de la meilleure actrice en 1984 au Festival de Venise pour « Claretta » de Pasquale Squitieri, puis Lion d’Or en 1993 à Venise et Ours d’Or en 2002 à Berlin pour l’ensemble de sa carrière, elle a joué dans près de 150 longs métrages.
Farouchement opposée à la chirurgie esthétique, elle recommande aussi aux jeunes comédiennes de ne pas « tout accepter pour un rôle qui peut vous abîmer ou vous donner l’impression de vous vendre ».
L’an dernier, le festival de Cannes a choisi une photo de sa jeunesse pour l’affiche de la 70e édition, rendant hommage à « une comédienne aventurière, femme indépendante, citoyenne engagée ».