A bientôt pour de prochaines soirées spéciales cinéma italien à l’ABC en attendant notre prochain festival :
Du vendredi 2 au dimanche 11 décembre 2016.
A vos agendas !
A bientôt pour de prochaines soirées spéciales cinéma italien à l’ABC en attendant notre prochain festival :
Du vendredi 2 au dimanche 11 décembre 2016.
A vos agendas !
16h : Le bal
18h : le verre de l’amitié
18h30 : Splendor
tous les détails sur notre site
http://www.cinemaitalientoulouse.com/hors.php
Un nouveau deuil frappe le monde des arts. Le cinéma qui perd l’un de ses plus célèbres réalisateurs. Cliquez sur l’Onglet « CULTURE », puis VIDEO, pour visionner quelques extraits de ses films les plus connus.
Le cinéma italien perd l’un de ses noms les plus emblématiques. Le réalisateur, scénariste et dessinateur Ettore Scola est mort, rapporte la presse italienne, mardi 19 janvier, citant des sources hospitalières. Agé de 84 ans, il s’est éteint dans un hôpital de Rome.
Né en 1931, il passait pour un des derniers grands maîtres du cinéma italien, réalisateur de chefs-d’œuvre mettant en scène Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Manfredi. Il avait notamment signé Nous nous sommes tant aimés (1974), Une journée particulière (1977) ou encore La Famille (1987).
En quarante ans de carrière, le réalisateur a mis en scène près d’une quarantaine de films. Son style est reconnu pour son audace et sa singularité.
Il mêle acuité de l’analyse psychologique, caricature féroce des sociétés modernes, ironie, farce, désenchantement, mélancolie et recherches narratives et formelles inédites. Primé à plusieurs reprises aux Césars comme à Cannes ou encore à la cérémonie des Rubans d’argent, le cinéaste laisse derrière lui de grands chefs d’œuvre du septième art.
Retour sur dix de ses longs métrages, qui ont marqué l’histoire du septième art:
Se permettete parliamo di donne, réalisé en 1964, est le premier long-métrage d’Ettore Scola, qui avait jusque-là signé que des scénarios, notamment pour Dino Risi. La mode était alors celle du film à sketches. De nombreux cinéastes italiens avaient œuvré dans ce genre, et pas des moindres, puisque Fellini, Visconti, De Sica et Monicelli s’étaient associés deux ans plus tôt pour le très célèbre film Boccace 70.
Ici, Ettore Scola est seul aux commandes. Il dirige l’acteur Vittorio Gassman, qui interprète le personnage central dans les neufs sketchs. Intitulé originalement Se permettete parliamo di donne, le film met en lumière les difficultés des relations entre hommes et femmes.
L’histoire se déroule en 1944. Gianni, Nicola et Antonio se lient d’amitié alors qu’ils ont pris le maquis pour combattre les Allemands. Lorsque sonne l’heure de la libération, un monde nouveau s’offre à eux. Militants fervents, pleins de rêves et d’illusions, les voici prêts à faire la révolution.
Alors que tous trois, à des périodes différentes, vont avoir une aventure avec Luciana, aspirante actrice, la vie les sépare après la chute du régime fasciste et l’avènement de la République. Gianni, avocat en quête de clients, épouse Elide, la fille d’un grossier parvenu, puis se retrouve veuf. Nicola, qui se vouait à être critique de cinéma, devient enseignant en province où il abandonne sa famille pour Rome. Antonio restera brancardier dans un hôpital romain mais lui finira par épouser Luciana.
Par hasard, tous trois se rencontrent mais la communication entre eux est devenue bien différente de celle de leur jeunesse: «Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés!», déclare l’un des protagonistes…Le film est explicitement dédié au réalisateur italien Vittorio De Sica, décédé d’un cancer du poumon le 13 novembre 1974.
Lors de la 29e édition du Festival de Cannes, le long-métrage remporta le Prix de la mise en scène en 1976. Le film fut presque entièrement tourné à Rome, dans le quartier de Monte Ciocci, d’où l’on aperçoit la coupole de la basilique Saint-Pierre. Cette zone fut véritablement occupée, jusqu’en 1977, par des taudis habités par des chômeurs et par des ouvriers travaillant dans les chantiers des quartiers voisins. Dans un premier temps, Ettore Scola comptait faire un documentaire sur ce sujet. Il décida plutôt d’aborder le sujet sous forme d’une comédie de fiction.
Le film raconte la vie quotidienne d’une famille du quart-monde, originaire des Pouilles, dans un bidonville de Rome au début des années 1970. Une vingtaine de personnes — parents, enfants, leurs conjoints ou amants, petits-enfants, et la grand-mère — s’entassent dans un sordide taudis, vivant de larcins et de prostitution, sous l’autorité tyrannique du patriarche borgne, Giacinto Mazzatella (Nino Manfredi), avare et brutal.
Celui-ci possède une liasse d’un million de lires, reçues en indemnité pour avoir perdu l’usage d’un œil. Il est obsédé par la crainte qu’un de ses proches puisse lui dérober le magot. Il s’entiche d’une prostituée obèse, commence à dépenser son argent avec elle, l’invite même à venir habiter chez lui, ce qui attise la colère de son épouse. Celle-ci, pour laver l’affront, organise avec toute la famille l’assassinat du mari et père indigne.
Sorti en 1977, Una giornata particolare se déroule en pleine période fasciste italienne, où on assiste à la rencontre de deux êtres que tout semble séparer: Antonnietta, incarnée à l’écran par Sophia Loren et Gabriele, joué par Marcello Mastroianni.
À Rome, le 8 mai 1938, Hitler rencontre Mussolini. Tous les Romains ont déserté leurs habitations pour aller assister à la cérémonie. Dans un grand immeuble, Antonietta, en bonne mère de famille nombreuse (conformément à l’endoctrinement mussolinien: un mari tout ce qu’il y a de plus machiste et six enfants), est contrainte de rester à la maison pour s’occuper des tâches ménagères alors qu’elle serait bien allée voir le Duce comme tout le monde.
Le hasard va la mettre en contact avec un homme esseulé qu’elle a aperçu dans un appartement de l’autre côté de la cour. Il s’agit de Gabriele, un intellectuel homosexuel qui, pour cette raison, a été exclu de la radio nationale où il était présentateur et est menacé de déportation.
Ettore Scola s’entoure pour réaliser ce film d’acteurs de renoms tels que Jean-Louis Trintignant, Marcello Mastroianni ou encore Serge Reggiani. Ils incarnent des amis de longue date, appartenant au milieu de la gauche culturelle, qui se retrouvent pour une rituelle soirée-buffet sur la vaste terrasse romaine de l’un d’entre eux. La caméra se promène et surprend des conversations puis, suit un personnage dans sa vie, avant de revenir à la soirée et d’en suivre un autre. L’enthousiasme de la jeunesse a laissé place à l’amertume et aux constats d’échecs, autant professionnels que sentimentaux.
Le long-métrage suit successivement Enrico, scénariste à court d’inspiration, Luigi, journaliste que sa femme quitte, Sergio, un fonctionnaire de la RAI, la télévision publique, anorexique et déprimé, Amedeo, producteur de cinéma, et Mario, député communiste qui va avoir une liaison.
Présenté au 34e Festival de Cannes, en 1981, le long-métrage est adapté de Fosca, le plus célèbre roman d’Iginio Ugo Tarchetti, paru sous la forme d’un feuilleton dans la revue Il pungolo en 1869, puis publié dans un volume la même année.
Il est l’un des romans les plus représentatifs de Scapigliatura, ce mouvement littéraire contestataire du nord de l’Italie autour des années 1860. Le film, fidèle au livre dans l’ensemble, en modifie la fin, dont il accentue l’effet dramatique. Plus encore qu’une réflexion sur la beauté et l’amour, livre et film décortiquent le mécanisme de la passion. Bernard Giraudeau et Laura Antonelli jouent les rôles principaux.
Le film est inspiré du roman de Catherine Rihoit, La Nuit de Varennes ou l’Impossible n’est pas français. Il raconte la fuite et l’arrestation à Varennes du roi Louis XVI et de sa femme, Marie-Antoinette. À Paris, en juin 1791, l’écrivain libertin Restif de La Bretonne (joué par Jean-Louis Barrault) est le témoin du départ, en pleine nuit et depuis le Palais Royal, d’un mystérieux carrosse.
Intrigué, l’écrivain se lance à sa poursuite en compagnie de Giacomo Casanova. Il découvre bientôt que ce carrosse tente d’en rejoindre un autre parti plus tôt et dont les occupants ne sont rien de moins que les membres de la famille royale…
Le film remporte en 1884 de nombreuses récompenses: César du Meilleur film, César du Meilleur réalisateur mais aussi César de la Meilleure musique de film pour la bande-son signée Vladimir Cosma.
L’histoire se déroule dans une salle de bal où redéfile toute l’histoire de la France: des années 20 aux années 80. Au gré des musiques qui ont rythmé ces décennies comme le jazz, le rock’n’roll ou encore le disco, le Front Populaire, la Seconde Guerre mondiale, la Libération et Mai 68 sont ainsi évoqués.
Ettore Scola met à l’honneur l’actrice française Fanny Ardant dans La Cena. Elle y campe le rôle de Flora, propriétaire d’un restaurant chic, situe au cœur d’une grande ville, qui pourrait être Rome. Cette dernière aime secrètement un intellectuel et est aimée tout aussi secrètement par un de ses serveurs. Elle reçoit, ce soir-la, une quarantaine de clients de milieux et d’intérêts divers qui chacun à sa table raconte une histoire.
L’une des dernière réalisations d’Ettore Scola. Concurrence déloyale, sorti en 2001, se déroule à Rome, dans les années 30. Il raconte l’histoire d’Umberto et de Leone, deux commerçants en confection dont les boutiques et les appartements sont voisins. Ils se livrent à une concurrence sans merci et se détestent ouvertement. Pourtant leurs deux fils sont amis, et la fille de Leone et l’aîné d’Umberto sont amoureux l’un de l’autre. Pendant ce temps, les fascistes sont au pouvoir.
Soucieux avant tout du bon fonctionnement de son commerce, Umberto collabore mollement avec le régime, malgré les reproches de son frère, Angelo, un professeur de collège. Un jour, une nouvelle dispute entre Umberto et Leone tourne à la bagarre. Ils sont emmenés au commissariat. Là, on suggère à Umberto de jouer sur le fait que Leone est juif pour lui attirer des ennuis. Umberto refuse…
L’ultimo lavoro di Marco Tullio Giordana è un’opera civile agile e intensa che racconta in maniera essenziale la tragica storia vera di Lea Garofalo e della figlia Denise. Un film, ispirato alla vera storia di Lea Garofalo, testimone di giustizia assassinata dalla ‘ndrangheta.
Presentato fuori concorso come film di apertura del Roma Fiction Fest, é stato trasmesso in prima serata su Rai Uno il 18 novembre.
http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-171eb5d9-44d9-4477-922a-bcefae3bbda3.html
« Sinossi:
Lea Garofalo è cresciuta in una famiglia criminale. E un criminale è anche il padre di sua figlia Denise, l’uomo di cui Lea si è innamorata da ragazza: Carlo Cosco.
Lea, però, desidera per Denise una vita diversa, senza violenza, menzogna e paura. Nel 2002 decide di collaborare con la giustizia e viene sottoposta con sua figlia al regime di protezione. Poi, per incomprensibili motivi burocratici, la protezione le viene revocata. Rimasta senza soldi e senza la possibilità di trovarsi un lavoro, Lea chiede aiuto a Carlo per il mantenimento della figlia e lui ne approfitta nel più vile dei modi. Lea viene rapita per strada, torturata e alla fine uccisa.
Pur essendo solo una ragazzina, Denise non si piegherà e permetterà di individuare e processare tutti i responsabili dell’omicidio della madre, costituendosi parte civile contro suo padre.
Una grande storia di denuncia e impegno che rende omaggio a una donna semplice diventata un modello civile di coraggio.
Una testimonianza esemplare, affrontata con un linguaggio realistico, sul desiderio di giustizia e sull’affermazione della legalità nel nostro paese. »
Du 9 au 17 janvier le cinéma ABC de Toulouse fête ses 50 ans!
Voici ci-dessous le lien du magnifique programme des 50 ans du cinéma Abc de Toulouse:
http://abc-toulouse.fr/evenements/cette-semaine/l-abc-fete-ses-50-ans-du-9-au-17-janvier-2016.html
Ce cinéma historique est le partenaire privilégié de « Rencontres du cinéma italien » à Toulouse.
Dans ce contexte, notre festival sera partenaire de l’Abc pour la soirée du mardi 12 janvier en présence de Marco Tullio Giordana :à 20h30: apéritif suivi à 21h de la projection de « I cento passi » (Les cent pas) suivie d’un débat.
Les réservations sont vivement recommandées pour toutes les séances de cet anniversaire-évènement. Venez nombreux
http://www.cinemaitalientoulouse.com/index.php
Du 02/12/15 au 12/01/16 à Toulouse et à Tournefeuille.
MIA MADRE
Nanni MORETTI – Italie 2015 1h47mn VOSTF – avec Margherita Buy, John Turturro, Giulia Lazzarini, Nanni Moretti…
Scénario de Nanni Moretti, Francesco Piccolo et Valia Santella. Festival de Cannes 2015, Prix du jury oecuménique.
Avec : Pierfrancesco Favino, Elio Germano, Claudio Amendola
Synopsis
La Suburra, quartier malfamé de Rome, est le théâtre d’un ambitieux projet immobilier. L’Etat, le Vatican et la Mafia sont impliqués. En sept jours, la mécanique va s’enrayer : la Suburra va sombrer, et renaître.
L’Avis du cinéma ABC:
Un scénario des scénaristes de Nos meilleures années, la mise en scène du réalisateur de la série télé Gomorra, des acteurs formidables, et ce que savent faire parfaitement les cinéastes italiens depuis Francesco Rosi : un thriller judiciaire et politique.
Marco Bellocchio
SANGUE DEL MIO SANGUE
Distribution Bellissima Films
Sortie en France en salle le 7 octobre 2015
VO ST Français
Au XVIIe siècle, une jeune femme forcée à entrer dans les ordres séduit un prêtre et son frère Federico, un jeune soldat. Elle sera condamnée et enfermée à vie dans la prison de Bobbio. Des siècles plus tard, un autre Federico se retrouve en ces lieux où il découvre la présence d’un mystérieux conte qui ne vit que la nuit… Avec Alba Rohrwacher, Filippo Timi, Roberto Herlitzka.