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L’Italie à Toulouse Partenaire de la CINEMATHEQUE DE TOULOUSE
l18 octobre – 27 novembre / Cinémathèque de Toulouse : Rétrospective Francesco ROSI
Tarif réduit pour les adhérents de l’Italie à Toulouse sur présentation de la carte d’adhésion
fPROGRAMMATION: https://litalieatoulouse.com/wp-content/uploads/2022/10/francesco_rosi-prog_oct_nov_.pdf
Le cinéma peut–il être une arme politique ? Dans la mesure où il ouvre une fenêtre sur la société, en propose une radiographie et en dénonce les corruptions, le cinéma de Francesco Rosi, comme celui de Costa–Gavras, est l’exemple parfait de ce que l’on appelle la fiction de gauche.
Mardi 27 septembre 2022, 21h00
Le petit Apocalypse Now de Michelangelo Antonioni. Un film inspiré d’une expérience personnelle douloureuse − la disparition d’une jeune femme à Rome dans l’immédiat après-guerre − et un tournage extrêmement difficile − manque d’eau, de nourriture et d’électricité, faillite de la maison de production et grève de l’équipe technique. En bout de course, un scandale cannois en 1960 qui divisa la critique et les professionnels de la profession. Une femme disparaît, donc, et Antonioni fricote avec la vacuité et scrute l’abîme. Beau, erratique et inépuisable.
Séance présentée par Éric Neuhoff, journaliste et écrivain, et précédée d’une rencontre
A LA CINEMATHEQUE DE TOULOUSE: Du vendredi 09 au jeudi 22 septembre 2022
En partenariat avec la librairie Ombres Blanches, la Cinémathèque de Toulouse célèbre le centenaire de la naissance de Pier Paolo Pasolini, artiste complet, intellectuel hérétique, écrivain exigeant et cinéaste majeur.
AGENDA:
Vendredi 09 septembre 2022 : Rencontre avec Laurent Feneyrou | Ombres Blanches / 18h00
Mercredi 14 septembre 2022 Rencontre avec Hervé Joubert-Laurencin | Ombres Blanches / 21h00
Mercredi 14 septembre 2022 Salò ou les 120 journées de Sodome (Salò o le 120 giornate di Sodoma)
PIER PAOLO PASOLINI IMAGES FIXES : du 18 juillet au 14 septembre à L’Atelier, espace d’exposition de la librairie Ombres Blanches
Une exposition de la Cinémathèque de Toulouse à l’occasion du centenaire de la naissance de Pier Paolo Pasolini.
Durant tout l’été, et dans le cadre de l’exposition, la librairie proposera l’en- semble des livres disponibles du cinéaste, poète et essayiste Pasolini, et des essais qui lui sont consacrés. Une table de livres consacrée à l’Italie politique, littéraire et intellectuelle des années 1960 et 1970 complétera cet ensemble pour une meilleure connaissance de Pasolini.
En clôture de l’exposition, la libraire accueillera deux soirées autour de Pier-Paolo Pasolini.
VENDREDI 9 SEPTEMBRE À 18 H : Laurent Feneyrou pour Biagio Marin & Pier Paolo Pasolini : une amitié poétique (Éditions de l’éclat).Faire se retrouver dans un même volume le poète Biagio Marin (1891-1985), connu de quelques initiés et dont l’œuvre en dialecte semble être aussi infinie que la lagune qui fait face à la petite ville de Grado, entre Trieste et Venise, et Pier Paolo Pasolini (1922-1975), célébré dans le monde
entier comme l’horizon d’un siècle dont il fut l’icône pourfendue, est de l’ordre du naturel. Ces deux hommes, que plus de trente années séparent, furent amis. Amis de poésie, comme on l’est de l’enfance, passée pour l’un et pour l’autre dans ces régions des Trois Vénéties, à une époque où la langue était encore attachée au paysage. Aux six écrits inédits de Pasolini sur Marin s’ajoutent ici deux recueils en bilingue de Biagio Marin, dont les treize chants d’une litanie à la mémoire
de l’ami « fracassé », au presque lendemain de sa mort tragique en 1975 aux environs d’Ostie.
MERCREDI 14 SEPTEMBRE À 18 H : Hervé Joubert-Laurencin pour Le Grand Chant. Pasolini poète et cinéaste (Éditions Macula).
Cette rencontre sera suivie à 21 h à la Cinémathèque d’une projection du film Salò ou les 120 journées de Sodome (1974) de Pier Paolo Pasolini, présenté par Hervé Joubert-Laurencin.
Ce livre de 700 pages est le produit d’un travail de fond, mené depuis de nombreuses années par l’un des plus grands spécialistes de Pasolini, qui permet au lecteur de suivre l’extraordi- naire production d’abord littéraire puis cinématographique d’un artiste à l’écriture polymorphe.
Organisé de façon chronologique, l’ouvrage révèle comment la poésie et la littérature ont nourri les films de Pasolini en mettant au jour un système qui s’apparente à de l’orfèvrerie — à la manière d’un vitrail dont les détails de fabrication de chaque couleur nous seraient exposés. Si de nombreux livres existent sur Pasolini, celui-ci est unique en ce qu’il entreprend de saisir toute la vie et l’œuvre de l’artiste. Professeur d’esthétique et d’histoire du cinéma à l’université Paris Nanterre, Hervé Joubert Laurencin est traducteur et spécialiste de l’œuvre de Pier Paolo Pasolini et des écrits d’André Baz
Vendredi 15 avril 2022, 9h-12h30 – Centre de Ressource de Langues (bâtiment ERASMUS rez de chaussée, UT2J, métro Mirail Université)
Fim « Gênes-G8, vingt ans après »
Juillet 2001. Silvio Berlusconi est premier ministre. Lors du sommet rassemblant les dirigeants des huit pays les plus puissants du monde (G8), dans la ville de Gênes, en Italie, 300 000 manifestants venus du monde entier organisent un contre-sommet au cri de : « Un autre monde est possible ». Le centre-ville, où a lieu la manifestation, est bouclé par des barrières de plus de 4 mètres et des rangées de containers qui encerclent les manifestants chargés par les forces de l’ordre. Un militant, Carlo Giuliani, est tué d’une balle tirée depuis une fourgonnette de la police. Bilan : un millier de blessés, 280 arrestations.
Vingt ans après les « faits de Gênes », de nombreux documents ont vu le jour (films, essais, témoignages, articles) pourtant, la suite judiciaire de ce dossier est encore une zone d’ombre.
D’après Amnesty International, la répression des manifestations altermondialistes (un mort, tabassage des manifestants dans les rues de la ville, arrestations violentes dans l’école « Diaz », torture de manifestants dans la caserne des carabiniers de Bolzaneto) constitue la « plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la seconde guerre mondiale ».
Une table ronde autour de Roberto Demontis, protagoniste altermondialiste de ces journées et co-auteur avec Giorgio Moroni d’un ouvrage qui vient de paraître sur l’Autonomia à Gênes, reviendra sur les évènements et aussi sur la mémoire, l’historiographie, le traitement médiatique de l’une des plus grandes répressions policières de l’histoire contemporaine européenne.
Cette matinée sera aussi l’occasion de visionner le film « DIAZ, un crime d’état »(VOSTF) qui retrace la chronologie de cette escalade de violences et en aborde les causes et les responsabilités politiques.
Ces faits advenus il y a vingt années soulèvent encore la question de la répression physique et politique dans les états démocratiques aujourd’hui.
Le cycle RICORDI D’AUTORE fait son grand retour au cinéma Utopia de Tournfeuille.
Séance unique jeudi 24 mars à 21h
Pour tous ceux qui le voudront, à partir de 19h, la cave à vin de Tournefeuille Nature&vin vous proposera des vins italiens, et vous trouverez par la même occasion des plats italiens à la carte au bistrot du cinéma.
Places en vente au cinéma et en ligne sur billetweb.fr aux tarifs habituels
« PICCOLO CORPO », de Laura Samani,
On vous recommande le sublime premier film de l’Italienne Laura Samani, déjà applaudi à la Semaine de la Critique – Cannes et récompensé à Annecy Cinéma Italien, au Festival Cinemed et au Festival du Film italien de Villerupt – L’officiel.
Portée par deux actrices magnétiques, celle fable itinérante célèbre une féminité marginale, complexe, dans un univers oscillant entre le tragique et le miraculeux, l’archaïque et le poétique
Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé. Prête à tous les défis, Agata (Celeste Cescutti) entreprend ce voyage mais aura toutefois besoin d’un guide pour lui montrer le chemin. C’est là qu’intervient Lynx (Ondina Quadri), un être androgyne et mystérieux avec qui elle entretiendra une relation profonde fondée sur l’attention, l’empathie et la confiance. Il lui offrira son aide et sa protection, elle lui apportera quelque chose de tout aussi essentiel : l’amour.
Plus globalement, tous les territoires explorés dans leur odyssée rayonnent du pouvoir et de la force des femmes en tant qu’organisatrices du monde, comme en témoigne une séquence fascinante où Agata est prise en charge par des vieilles dames dans une maison de campagne.
Sous ses aspects de film d’époque chargé en authenticité (fort enracinement territorial, utilisation des dialectes frioulan et vénète, costumes idoines, restitution rigoureuse des croyances d’alors), PICCOLO CORPO trouve des échos troublants avec le contemporain en se faisant ode émouvante et radicale à la sororité. Et atteint magnifiquement à l’universel !
Date de sortie : 9 février 2022
Italie | 2020 | 1h55
Un film de Ferzan OZPETEK (Hammam, Tableau de Famille, La Fenêtre d’en face, Le Premier qui l’a dit) Avec Stefano ACCORSI, Edoardo LEO et Jasmine TRINCA
Synopsis :
Arturo et Alessandro traversent une période de crise. Quinze ans de vie commune ont érodé la passion et l’amour qui les animaient. Un jour, Annamaria, la meilleure amie d’Alessandro, leur confie ses deux enfants car elle doit être hospitalisée pour des examens. S’installe alors un nouveau quotidien : celui d’une vie de famille inattendue. Entre maladresses et moments d’émotions, disputes et tensions, Arturo et Alessandro prennent des risques pour protéger ce nouvel amour qui grandit d’un côté et refleurit de l’autre.