Juil 062017
 

du 3 au 21 juillet et du 1er au 15 septembre au 56 rue du Taur ou par courrier..Renseignements 05 61 50 24 02

CONSULTER LE PROGRAMME 2017/2018


CYCLES DE CONFERENCES EN RAPPORT AVEC L’ITALIE:

« L’art de la scène en Italie : théâtre et opéra de la Renaissance à nos jours » /Jean-Luc NARDONE, Professeur des Universités, Cécile BERGER et Antonella CAPRA, Maîtres de conférences, section italien, Université Toulouse – Jean Jaurès

Ce cycle abordera différents aspects de la scène en Italie depuis le XVIe siècle jusqu’aux scènes plus contemporaines.
Très précoce en Italie par rapport au reste de l’Europe, le succès du spectacle public, de ses protagonistes et de ses auteurs, ne se démentira plus en Italie de la fin du XVIe à nos jours, que ce soit dans le domaine du théâtre ou de l’opéra.

1 – Cécile BERGER : Les divas de la scène italienne entre XVIe et XVIIIe siècles : de la commedia dell’arte au drame en musique. 23/11/2017 14h00-16h00

2 – Jean-Luc NARDONE : « Le théâtre dans l’opéra de Verdi »:intervention en lien avec la saison 2017-2018 du théâtre du Capitole. 27/11/2017 14h00-16h00

3 – Antonella CAPRA : Regards sur le théâtre italien contemporain 04/12/2017 14h00-16h00

30,00 € le cycle ou 14,00 € la conférence


« Regards historiques sur une ville: Rome »
/ Philippe FORO,
Maître de conférences en Histoire, Université Toulouse – Jean Jaurès

Dans la continuité du cycle de conférences de l’année 2016-2017, nous proposons de poursuivre le parcours historique au sujet de la ville de Rome. Partant des lendemains du sac de 1527 pour aboutir à la fin de la Seconde Guerre mondiale et en abordant l’étude de la Rome de la réforme catholique et du baroque, la Rome du Siècle des Lumières et napoléonienne, la Rome capitale à la suite de l’Unité et la Rome fasciste, ce cycle propose de clore une analyse d’environ deux millénaires de la Ville Eternelle.

1 – Rome au temps de la Réforme catholique 14/11/2017 16h30-18h30

2 – Rome baroque 21/11/2017 16h30-18h30

3 – Rome au Siècle des Lumières 28/11/2017 16h30-18h30

4 – Rome révolutionnaire et napoléonienne 05/12/2017 16h30-18h30

5 – Rome capitale de l’Italie 12/12/2017 16h30-18h30

6 – Rome à l’époque fasciste 19/12/2017 16h30-18h30

60,00 € le cycle ou 14,00 € la conférence

 

« Piero della Francesca, «monarque de la peinture» (L. Pacioli) / Christophe BALAGNA, Docteur en Histoire de l’art, chargé de cours, Université Toulouse – Jean Jaurès

Le XXe siècle fut celui de la redécouverte de l’art de Piero della Francesca (v. 1416-1492), l’un des plus grands peintres du milieu du XVe siècle. Symbole de la Renaissance, contemporain des plus grands artistes du Quattrocento florentin, il est aussi l’un des premiers peintres de l’art occidental à appliquer les principes de la perspective géométrique à la peinture. De plus, il s’intéresse aussi à la captation de la lumière, à l’instant où celle-ci se pose sur les choses. Enfin, il est aussi un visionnaire, un intellectuel et un théoricien de son art, à la postérité considérable. Durant ces six séances, nous allons tenter de percer à jour les caractéristiques de l’oeuvre de ce génie de la peinture de la Renaissance italienne en replaçant son travail dans le contexte politique et artistique de l’Italie du Quattrocento.

1 – Les débuts de Piero della Francesca, autour du Retable de La Miséricorde 10/01/2018 10h00-12h00

2 – Un chef-d’oeuvre empli de mystères, La Flagellation d’Urbino 17/01/2018 10h00-12h00

3 – Piero, un artiste itinérant 24/01/2018 10h00-12h00

4 – Piero à Rimini et à Urbino 31/01/2018 10h00-12h00

5- Un chef-d’oeuvre absolu : le cycle d’Arezzo 07/02/2018 10h00-12h00

6- La Résurrection, plus grande oeuvre d’art du monde ? 07/03/2018 10h00-12h00

60,00 € le cycle ou 14,00 € la conférence

 

« Néron : la fabrication d’une légende noire » / François RIPOLL, Professeur de latin, Université Toulouse – Jean Jaurès.

Aussitôt après la mort de Néron en 68 ap. J.-C. se sont mis en place les éléments d’une « légende noire » qui alimentent encore l’imaginaire contemporain. Il s’agira de voir dans quel contexte historique (le règne des Flaviens et des premiers Antonins), autour de quels motifs (les exhibitions artistiques, la Maison Dorée, l’incendie de Rome, les meurtres familiaux…), et chez quels auteurs (le pseudo-Sénèque de l’Octavie, Pline l’Ancien, Tacite, Suétone, Martial) se sont cristallisés ces éléments.

1 – Néron l’empereur : de l’« état de grâce » à la chute 27/03/2018 14h00-16h00

2 – Néron le monstre : Pline l’Ancien et la réaction flavienne 03/04/2018 14h00-16h00

3 – Néron le tyran : l’Octavie, manifeste de l’antinéronisme 10/04/2018 14h00-16h00

4 – Néron l’histrion : une politique culturelle controversée 15/05/2018 14h00-16h00

5 – Néron l’incendiaire : l’affaire de l’incendie de Rome 22/05/2018 14h00-16h00

6 – Néron le mégalomane : la Maison Dorée et son destin 29/05/2018 14h00-16h00

60,00 € le cycle ou 14,00 € la conférence

 

« Fortune de Dante (XVe-XXe siècle) » / Christophe IMBERT, Professeur de Littérature générale et comparée et Delphine RUMEAU, Maître de conférences de Littérature générale et comparée, Université Toulouse – Jean Jaurès

Dante, poète fondateur de la littérature en langue italienne, a connu une postérité et une fortune poétique aussi extraordinaire que diverse : il incarne avec La Divine Comédie aussi bien la « haute poésie », le renouvellement épique, le lien avec le sacré, que la poésie liée à l’événement, donnant même dans la satire et l’invective. Banni de Florence, il est également une grande figure de l’exil. Ce cycle cherchera à comprendre ce que des époques et des cultures différentes ont trouvé d’essentiel et même d’indispensable chez Dante.

1 – Christophe IMBERT : « Pater Patriae : le fondateur d’une langue et 05/03/2018 16h30-18h30 d’une nation » (du Quattrocento au Risorgimento)

2 – Christophe IMBERT : « Dante est obscur… Non, il est sublime! » 12/03/2018 16h30-18h30 vicissitudes de la lecture de Dante entre Lumières et préromantisme

3 – Christophe IMBERT : « Dante en morceaux » : 19/03/2018 16h30-18h30 les modes de lecture de la Divine Comédie au XIXe siècle :

4 – Delphine RUMEAU : « Dante fouette avec des flammes » : 26/03/2018 16h30-18h30 le Dante civique et engagé de Victor Hugo et Pablo Neruda

5 – Delphine RUMEAU : »Est-il possible qu’à cette gitane agile / 09/04/2018 16h30-18h30 Tous les supplices de Dante soient destinés ? » : le recours à Dante chez les poètes russes du XXe siècle (Anna Akhmatova, Osip Mandelstam)

6 – Delphine RUMEAU : « Considérez si c’est un homme » : 30/04/2018 16h30-18h30 lectures du « Chant d’Ulysse » au XXe siècle (Jorge Luis Borges, Primo Levi)

60,00 € le cycle ou 14,00 € la conférence

Juil 062017
 

Consigliati da MICHELE GRASSI

Spesso, quando ho condiviso le mie liste di romanzi, mi è stato contestato che non erano quasi mai presenti autori italiani.
Di fronte a tali affermazioni ho provato sempre un certo imbarazzo. Non mi è mai venuto in mente di scegliere gli autori per nazionalità, dato che ho sempre considerato gli scrittori come abitanti di un’unica nazione: la patria dei sognatori.
Con la lista che ho preparato oggi, ho cercato di rimediare alle precedenti mancanze, anche perché concentrandomi sullo scopo, ho compreso quanto enorme sia il numero di autori italiani meritevoli di essere citati.
Per non trovarmi di fronte a un compito impossibile, mi sono limitato agli autori contemporanei e ne ho scelti 10.
Mi auguro di essere riuscito a consigliare degli ottimi romanzi.

1 – Non ti muovere – Margaret Mazzantini

Una storia vigorosa, appassionante, dolorosa. La Mazzantini ha raccontato una storia d’amore drammatica ma al tempo stesso struggente, cruda e non semplice da accettare. Nonostante ciò, il suo stile riesce a renderla scorrevole, portando il lettore a “non muoversi”. È la storia di Timoteo, un affermato chirurgo cinquantenne, che una mattina vede arrivare in ospedale sua figlia 15enne, Angela, che ha avuto un incidente col motorino. La ragazza rischia di morire e l’uomo, in attesa che giunga la moglie Elsa, si interroga sulla propria esistenza. Il racconto coinvolge emotivamente il lettore che ne esce consumato nel cuore e nell’anima, ma arricchito nella mente. Giusto lo Strega alla Mazzantini; giustissima la carrellata di premi al film, con una Cruz e un Castellitto magistrali.

2 – Come Dio comanda – Niccolò Ammaniti

Premio Strega 2007. È un ritratto dell’Italia di oggi, delle sue desolanti periferie, piene di centri commerciali, capannoni e baracche, dove gli uomini confrontando la realtà con le vicende ideali dei personaggi televisivi, dove l’ignoranza e l’indigenza sfociano nella violenza. In questo contesto si snodano le esistenze di Rino e Cristiano Zena, padre e figlio. Una vicenda apocalittica, dove i protagonisti sono figure emarginate, estreme, violente, instabili, eppure capaci d’amare. La storia è un crescendo di emozioni, dove tutti i protagonisti attraggono e respingono al tempo stesso. Ciò che rende il romanzo accattivante è che, dietro al buio e alla desolazione del contesto, predominano rapporti umani veri, palpitanti. Sono storie che, nella loro quotidianità, riescono a conquistare un posto nel cuore del lettore.

3 – Voci – Dacia Maraini

Il romanzo racconta di un delitto che rivela come dietro l’apparente normalità si possano sempre nascondere il mistero e la violenza. Incaricata dal direttore della radio di condurre un’inchiesta sulla criminalità urbana, una giornalista, Michela Canova, riesce a ricostruire la verità. È un giallo appassionante, ma non è un thriller. La Maraini ci parla dell’insopportabile e attualissimo dramma della violenza sulle donne. La trama è bella e gradevole e le voci dei personaggi chiedono, quasi implorano, di essere credute. Bellissima la descrizione di Trastevere, dove la famiglia, il luogo dell’amore, diventa un inferno di maltrattamenti, competizioni e solitudini, senza che nessuno veda nulla. L’epilogo è scioccante e svela le miserie che si nascondono dietro la facciata dei nostri ordinati appartamenti.

4 – Noi saremo tutto – Valerio Evangelisti

Il romanzo ripercorre le tappe del sindacalismo dei portuali statunitensi raccontando la vita di un gangster, Eddie Florio, un uomo che con il suo estremo individualismo rende lercio tutto ciò che tocca. Non ha virtù e la sua amoralità è illimitata. Molti uomini lo combattono, ma il suo vero avversario sono le donne. Evangelisti sfodera tutto il suo talento per regalarci un capolavoro e confermarsi uno dei migliori scrittori italiani viventi. La trama è avvincente, il ritmo coinvolgente e l’accuratezza storica dei fatti dà luogo a numerosi spunti di riflessione. Mettendo a nudo lati forse oscuri ma reali degli Stati Uniti, del sindacalismo e della criminalità organizzata e dei movimenti sociali. Decisamente un bel libro, che per un po’ di tempo è stato introvabile, ma che fortunatamente è stato ripubblicato.

5 – Montedidio – Erri De Luca

A Montedidio, un quartiere di Napoli, un bambino sta crescendo in fretta. Le strade sono strette e la sera si rifugia a giocare in terrazza. A tredici anni già lavora nella bottega di un falegname, Mast’Errico, dove lavora anche un calzolaio ebreo, Don Rafaniello, proveniente dal Nord Europa. Il bambino è innamorato di Maria, una bambina violentata dal padrone di casa in cambio della benevolenza “affittuaria”. De Luca ha il dono di scrivere in maniera chiara, semplice ed elegante e il lettore si sente sempre attratto e coinvolto Il mondo descritto è ricco di colori, suoni, poesia, e speranze. Montedidio ha la sostanza di una favola amara, nella quale l’io narrante ci porterà nel suo brusco percorso di crescita privo di tappe intermedie e il piccolo napoletano rimarrà con noi anche a libro terminato.

6 – Con le peggiori intenzioni – Alessandro Piperno

Piperno scrive molto bene. Il libro è ricco di personaggi vivi, reali, tratteggiati in maniera eccellente. Nei dubbi e nelle incertezze del protagonista potrebbero riconoscersi tanti ragazzi di oggi. Lettura piacevolissima e piena di attesa, che narra, attraverso gli occhi di Daniel, la vita di una famiglia romana, i Sonnino. Molto interessante la riflessione che il protagonista fa sulla sua ibrida identità ebraica. L’epopea generazionale di una famiglia ebraica a Roma è dipinta con sottigliezza, ricchezza, completezza. Parlando di aspetti che a prima lettura possono apparire marginali, Piperno riesce a far emergere le contraddizioni dei personaggi, delle situazioni. É disarmante l’onestà con cui Daniel Sonnino ripercorre tutti i propri fallimenti, ridendo di sé e del mondo.

7 – Caffè amaro Simonetta Agnello Hornby

La storia va dai fasci siciliani all’ascesa del fascismo, dalle leggi razziali alla Seconda guerra mondiale, per arrivare ai bombardamenti che distruggono Palermo. La Sicilia è la protagonista di questo romanzo. La bella Maria, figlia di un socialista, ad appena quindici, sposa il ricco trentaquattrenne Pietro Sala, rinomato donnaiolo. La giovane è figlia di un avvocato squattrinato e viene quindi data in sposa per interesse. Attraverso il marito Maria apprende i riti della borghesia, ma ben presto subisce i tradimenti di Pietro e la sua dipendenza dal gioco e dalla droga. La scoperta del vero amore, il giovane Giosuè, non porterà gioia a Maria, a causa della clandestinità. Chiunque, al termine del romanzo, si sentirà in qualche modo Maria. Il suo dolore è il nostro dolore, così come la sua felicità è la nostra.

8 – Inferno – Gianfranco Marziano

Lo stile di Marziano è fantasioso e sostanziale. Basterebbe eliminare una parola o una frase per guastare il valore dell’intera opera. I personaggi di questo romanzo non sono semplici maschere, ma esseri reali che rappresentano i simboli della nostra epoca. Sergio è un giovane, Claudio un poveraccio. Taty è un’adolescente italiana, Marisa è una donna affascinante. Giacomo un intellettuale e Nico, un musicista. Sono tanti i personaggi secondari che ruotano intorno a loro, ma ognuno ha un suo ruolo importante e definito. L’autore racconta le disavventure di tutti i giorni con un’abilità particolare nel rendere comiche le situazioni tragiche, descrivendo i furbetti del quartierino e i meno svegli e fortunati, con un occhio cinico e disincantato. Il libro è scritto bene e scorre via facilmente.

9 – La masseria delle allodole – Antonia Arslan

Il libro parla del genocidio degli Armeni, all’alba della Prima Guerra Mondiale. L’argomento che tratta è molto duro. L’autrice narra la vicenda della propria famiglia armena, dal massacro dei maschi, all’esodo forzato delle donne, tra angherie, violenze, fame. Soltanto in pochi riusciranno a salvarsi, raggiungendo i parenti sparsi per il mondo. Molto utile per non dimenticare che le pulizie etniche perpetrate dal governo turco contro le minoranze cristiane. La Arslan riporta alla luce una tragedia rimossa dalla memoria storica collettiva. Fu il primo olocausto del Novecento, del quale l’autrice rivela con grande pudore gli orrori, contrapponendo la vita pacifica e serena della buona borghesia armena al successivo crollo di un mondo. Un libro che va letto per capire fino a dove può spingersi la crudeltà umana.

10 – Il cane di terracotta – Andrea Camilleri

La trama prende il via da un delitto di mafia, attorno al quale se ne intreccia un altro, più antico e misterioso, che finirà per attirare l’attenzione del commissario Montalbano e del lettore. Il ritmo è incalzante, con una continua alternanza tra comicità e dramma, tra mistero ed azione, con uno stile narrativo davvero entusiasmante. Montalbano si lascia coinvolgere dalla storia di due amanti i cui corpi sono stati trovati per caso in una grotta. E mentre l’indagine che ha portato a questa scoperta va avanti, il nostro commissario vuole fare giustizia anche per questo amore vissuto tanti anni prima, il tutto condito con la difficile realtà siciliana e sdrammatizzato dalla solita arguta comicità di personaggi e situazioni che il grande Camilleri ha saputo mettere in scena.

Juil 062017
 

Première étape: l’Italie!

« [ PARTONS EN LIVRE ]
Laissez-vous tenter, il suffit juste de lire et vous y êtes déjà !

Goliarda Sapienza dresse avec «L’Art de la joie» un magnifique portrait de femme, celui de Modesta née en Sicile en 1900 d’une femme pauvre et fruste. Dès le début de son existence la vie ne lui fait pas de cadeau. Le lecteur va être le témoin tout au long de cet hypnotique roman de la conquête de liberté, souvent douloureuse, de cette femme exceptionnelle.


– Après la Sicile rendez-vous dans les Pouilles avec «Le Soleil des Scorta» de Laurent Gaudé. C’est l’histoire d’une malédiction que nous conte l’auteur, celle de la famille des Scorta. À l’origine, un viol, dont naîtra Rocco qui fondera la lignée maudite. La lecture de ce somptueux roman qui prend des airs de saga familiale où l’ombre le dispute à la lumière risque de raisonner longtemps en vous bien après avoir refermé le livre…


-Et pour finir retrouvons tout le soleil de l’Italie dans « Les Folles Espérances » ce très réussi premier roman écrit par Alessandro Mari . C’est un pan de l’histoire de l’Italie de la première moitié du XIXème siècle qui nous est raconté à travers quatre personnages tous plus attachants les uns que les autres: Colombino, Vittorina, Lisander et Leda. Au détour d’une page on croise même le jeune Garibaldi, figure historique éminemment romanesque. Une sensationnelle lecture de vacances !

Retrouvez ces ouvrages sur leur site :
http://www.librairieprivat.com/9782370551023-l-art-de-la-j…/
http://www.librairieprivat.com/9782742760183-le-soleil-des…/
http://www.librairieprivat.com/9782253070900-les-folles-es…/ – avec Carine Bastié, Sandra Girault, Le Livre de Poche, Actes Sud et Le Tripode. »

Juil 042017
 

Le cinéma italien pleure la disparition de l’un de ses plus célèbres comiques, à l’âge de 84 ans. L’acteur génois laisse derrière lui une immense filmographie, dont des collaborations saluées avec Federico Fellini ou encore Mario Monicelli.

Le cinéma italien est -une nouvelle fois- en deuil. Après Pier Paolo Pasolini en 2015 et Ettore Scola en 2016, Paolo Villaggio est mort à l’âge de 84 ans, a annoncé ce lundi 3 juillet sa fille, Elisabetta, sur le réseau social Facebook. Il comptait parmi les acteurs comiques les plus célèbres de la péninsule.

Éternel perdant

Mais le rôle qui va lui apporter sa réputation, Paolo Villaggio va se le créer lui-même. Passionné de littérature, il commence par écrire des romans comiques sur un certain Ugo Fantozzi. Un protagoniste fictif, qui va apporter toute sa notoriété à l’acteur. Le succès de ses livres satiriques est rapidement au rendez-vous. Et après pas moins de sept romans, il commence à adapter son personnage à l’écran, qu’il interprète lui-même.

Ugo Fantozzi est un comptable modeste, qui fait perpétuellement preuve de complaisances serviles. Le perdant magnifique, grotesque et ridicule. Craintif du monde qui l’entoure, soumis à ceux qui l’effraient. Il devient un symbole de cette Italie persécutée, comme victime d’une forme de malédiction.

Ce rôle culte, qui lui colle à la peau, va être pleinement exploité par Paolo Villagio lors d’une dizaine de films. «Disons tout de suite clairement que Ugo Fantozzi, c’était moi. Évidemment, non sans quelque paradoxe, mais c’était l’auto-portrait d’un perdant que je connais bien», expliquait-il notamment au Corriere della Sera en 2015.

Sur les réseaux sociaux, les hommages au comique italien.

 

Juil 032017
 

DIVORCE A’ L’ITALIENNE (Divorzio all’italiana) Italie, 1961, De Pietro Germi avec M. Mastroianni, Stefania Sandrelli, D. Rocca.
mardi 11 juillet, 22h30 et mercredi 12 juillet, 20h00
Synopsis:
Ferdinando Cefalu, un noble sicilien, est amoureux de sa jeune cousine, Angela. Mais il est marié à Rosalia, une femme insupportable, et le divorce est illégal en Italie… Plein de ressources, Ferdinando concocte donc un «divorce à l’italienne»: pousser sa femme dans les bras d’un amant, surprendre l’infidèle en pleine action et commettre un crime passionnel qui entraîne qu’un minimum de peine de prison…
Pietro Germi dénonce avec un humour cynique, marque des comédies à l’italienne, la loi de son pays interdisant le divorce et l’hypocrisie de cette société catholique qui couvrait les crimes passionnels…

** L’ECLIPSE (L’eclisse), Michelangelo Antonioni. 1962. It. avec Alain Delon, Monica Vitti, Francisco Rabal
jeudi 27 juillet 2017, 22h00 et Vendredi 28 juillet 2017

Une jeune femme, Vittoria, met brutalement fin à une relation matériellement confortable mais sans amour. Peu de temps après, elle est séduite par un agent de change, et tente de reprendre goût à la vie. Antonioni, après L’ Avventura et La Nuit clôt sa trilogie sur le désenchantement et l’impossibilité du couple. L’Éclipse va au-delà et fait le constat glaçant d’une société occidentale moderne, déshumanisée, consumée par le matérialisme. Idée qui atteint brillamment son paroxysme dans les dernières minutes du film.

« Pourquoi faut-il (re)voir L’Eclipse?
La réponse est simple : il faut le voir pour le croire. Pour croire à tant de sophistication altière et de lucidité perçante. Quelle morgue, quelle superbe et, surtout, quel éclat dans ces cent vingt-cinq minutes de pur désenchantement… Antonioni sortait de L’Avventura et de La Notte ; il avait déjà filmé la jeunesse bourgeoise en voie de pétrification, sur fond d’essor économique. Il porte le geste à la perfection en suivant la sublime Monica Vitti d’un homme à un autre, c’est-à-dire, en l’occurrence, de la solitude à la solitude.
Car si l’ancien fiancé respirait l’ennui, le nouveau soupirant, un trader (modèle 1962), appartient à un monde où les choses et l’argent ont déjà pris possession des esprits, insidieusement. La découverte de cette hideur cachée chez un garçon magnifique (Alain Delon) et enjoué, voilà qui met fin pour toujours à la possibilité de l’amour. La Bourse, loterie violente (qu’Antonioni filme, c’est vrai, avec trop d’insistance), est désormais le seul lieu où l’on pleure de vraies larmes. Le désert de l’existence s’étend à perte de vue, et L’Eclipse peut alors donner l’assaut final : ce rendez-vous où ni elle ni lui ne viennent, et où seul le regard d’Antonioni enregistre l’absence. D’autres se seraient contentés pour cela d’un plan furtif. Lui s’éternise en un cortège grandiose d’images urbaines désolées.

Juin 262017
 

« PERSONNE NE BOUGE » Spécial Italie: En ligne du 18 juin au 18 juillet 2017

À l’occasion des 80 ans de Cinecittà, retour sur l’histoire des mythiques studios et de l’âge d’or du cinéma italien.

De l’histoire de Cinecittà aux « Vacances romaines » d’Audrey Hepburn, en passant par le scandale de l’interdiction de « La dolce vita » de Fellini par le Vatican, variations sur l’inusable séduction italienne.

Juin 222017
 

N’attendez pas octobre pour vous procurer les places pour le concert de Pippo Pollina.

Réservations: http://www3.aparteweb.com/awprod/bc09/AWCategories.aspx…

PIPPO POLLINA « IL SOLE CHE VERRA’ » – Tour Européen 2017
Informations: RADICI: 05 62 17 50 37.
Réservation: à partir de vendredi: www.bleucitron.net

Chansonnier originaire de Palermo, il s’engage comme journaliste dans le célèbre magazine anti-mafia « I Siciliani » de Pippo Fava, tué dans un attentat. Il quitte alors la Sicile, parcourt l’Europe et gagne sa vie en chantant dans la rue. Il est désormais citoyen suisse et vit à Zürich.
De retour en France, PIPPO POLLINA présente son 22e album « Il sole che verrà », accompagné par Michele Ascolese, célèbre guitariste de Fabrizio De André, et Roberto Petroli, excellent multi-instrumentiste.
Un programme mixte de nouvelles chansons et de « best-of » de 30 ans de carrière de l’auteur-compositeur italien, entre engagement, justice et espoir !

Juin 202017
 


En ces jours de fêtes de la musique, le chœur CATHÉDRALE vous propose deux concerts consacrés aux œuvres de Vivaldi intitulés: » VIVA VIVALDI »!
le jeudi 22 et vendredi 23 juin à 20H30 ./ ENTRÉE LIBRE

Programme:

les SONATES : par l’Ensemble instrumental de l’université Jean Jaurè
Le CREDO : par le Choeur CATHÉDRALE Direction Marie Canivenq
le GLORIA : le jeudi interprété par le Choeur LA VILLANELLE dirigé par David Godfroy
et le vendredi par l’Ensemble Vocal du Conservatoire de BLAGNAC dirigé par Magali Bourdon
le STABAT MATER : par le soliste haute-contre Jean NIROUET accompagné par le père BARTHEZ,
les CONCERTOS : transcrits pour orgue par BACH, par Pierre BARTHEZ


Antonio Vivaldi (1678-1741)

Né le 4 mars 1678 à Venise, mort le 28 juillet 1741 à Vienne, Vivaldi a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps. Il est également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque, en tant qu’initiateur principal du concerto de soliste, genre dérivé du concerto grosso. Son influence, en Italie comme dans toute l’Europe, a été considérable, et peut se mesurer au fait que Bach a adapté et transcrit plus d’oeuvres de Vivaldi que de n’importe quel autre musicien. Son activité s’est exercée dans les domaines de la musique instrumentale, particulièrement au violon, et de celui de la musique lyrique, et elle a donné lieu à la création d’un nombre considérable de concertos, sonates, opéras, pièces religieuses : il se targuait de pouvoir composer un concerto plus vite que le copiste ne pouvait le transcrire.
Prêtre catholique, sa chevelure rousse le fit surnommer il Prete rosso, « Le Prêtre roux », sobriquet peut-être plus connu à Venise que son véritable nom, ainsi que le rapporte Goldoni dans ses Mémoires.
Longtemps oublié (comme beaucoup de ses contemporains), certaines de ses oeuvres instrumentales et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent aujourd’hui parmi les plus populaires du répertoire classique.