Juin 202022
 
Prêts pour notre dernière activité du Vendredi de l’IAT ?


Le vendredi 24 Juin, Luisa et Federica nous apprennent à faire les GNOCCHIS:

les Gnocchis traditionnels et les Gnocchis à la Romaine.

Vous apprendrez à faire les GNOCCHIS en deux façons et vous les apporterez chez vous pour les cuisiner!
Elles vous diront aussi comment les cuire et comment réaliser des sauces faciles et exquis en peu de temps!
Rendez-vous donc VENDREDI 24 JUIN à 15h00 au 35 ter rue Gabriel Peri.
Si intéressés envoyez un mail à litalieatoulouse@orange.fr
Mar 112022
 

Le cycle RICORDI D’AUTORE fait son grand retour au cinéma Utopia de Tournfeuille.

Séance unique jeudi 24 mars à 21h

 

Pour tous ceux qui le voudront, à partir de 19h, la cave à vin de Tournefeuille Nature&vin vous proposera des vins italiens, et vous trouverez par la même occasion des plats italiens à la carte au bistrot du cinéma.

Places en vente au cinéma et en ligne sur billetweb.fr aux tarifs habituels

 

Fév 142022
 
riche, engagé, tout en légèreté, succulent que voulez-vosu de plus….
En avant-première l’ éditorial du directeur Rocco Femia
Pour info : 05 62 17 50 37 www.radici-press.net
UNE, CENT, MILLE ITALIES
Si l’on devait tenir compte de tout ce qu’ont écrit et dit de la Sicile les voyageurs qui l’ont visitée, il faudrait en conclure qu’il n’existe pas seulement une île appelée Sicile, mais plusieurs dizaines ou centaines, autant, au fond, que le nombre de voyageurs qui, après l’avoir visitée, en ont laissé une description.
Dix, cent, mille Siciles, pour reprendre les mots de l’un des plus grands écrivains de l’île et prix Nobel de littérature, Luigi Pirandello. Or il est vrai qu’autant de points de vue, tout en d montrant que l’objectivité n’existe pas, finissent toutefois par former un ensemble de v rit s dont aucune ne prétend être irréfutable.
Ainsi, Biagio Picardi nous emmène la d couverte de la Sicile baroque de la partie orientale de l’île. Une Sicile qui, comme le caroubier, cette plante qui s’y épanouit, ne vieillit pas avec le temps, mais au contraire devient toujours plus feuillue, robuste et imposante, exactement comme la Sicile de Raguse, de Modica ou de la vallée de Noto dont il est question dans ces pages. Vous allez découvrir les trois racines qui constituent l’âme de la plus belle île au monde : la grecque, l’arabe et la normande.
La Sicile, pour qui sait la regarder, est l’île des apparitions les plus improbables et, par conséquent, magiques. Mais un autre élément la caractérise : la lumière. Même la lumière, dans cette région, possède sa singularité, pour ne pas dire son ambiguïté. Une lumière qui, justement parce qu’elle éblouit, peut rendre aveugle. Arrêtez-vous au coucher du soleil devant la cathédrale de Noto, admirez la lumière qui frappe et illumine les façades baroques des palais siciliens et vous comprendrez pourquoi ici la lumière peut aussi être sombre. Il me plaît de penser ainsi la Sicile. Peut-être parce que je suis l’enfant de ce Sud contraint de cohabiter avec les clairs-obscurs de son histoire qui, parfois, ont provoqué tant de solitude.
Comme dans chaque numéro, Lorenzo Tosa nous aide à décortiquer l’actualité et ses bruits. Il analyse cette fois le passage politique que représente en Italie l’élection d’un nouveau Président de la République (ou sa réélection comme cela a été le cas à la fin du mois de janvier pour Sergio Mattarella).
Osvaldo Baldacci, pour sa part a saisi l’occasion pour nous faire entrer dans les salles et dans l’histoire du Quirinal, le palais du président (aujourd’hui), mais des papes et des rois (hier), qui se dresse justement sur la plus haute colline de Rome.
Je suis particulièrement heureux d’annoncer la participation à ce numéro du réalisateur Marco Tullio Giordana. Il ne sera pourtant pas question de cinéma. Il nous partagera sa grande passion pour les voitures d’époque, mais pas n’importe lesquelles. Il s’agit bien ici de voitures présidentielles. Un parcours étalé sur trois épisodes, entre moteurs et histoire italienne. Captivant et riche d’informations et anecdotes.
Il y a 100 ans, le 5 mars 1922 naissait Pier Paolo Pasolini. RADICI consacrera à cet intellectuel hors pair plusieurs articles tout au long de l’année 2022. Dans ce premier volet nous avons donné la parole à l’un de ses plus éminents interprètes : René de Ceccaty. Romancier, poète, metteur en scène et bien plus encore : aujourd’hui, on se souvient de Pasolini surtout en raison de sa mort atroce, or nous gagnerions le redécouvrir pour ses œuvres, ses Écrits corsaires, par exemple, ou ses Lettres luthériennes, qui mettent à nu l’hypocrisie et la maladie de notre société. C’est ce que nous allons tenter de faire.
Nous poursuivons, ensuite, l’exploration de l’histoire de l’émigration italienne en France. Dans la multitude des parcours d’émigration, l’historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard nous accompagne sur les pas de la présence italienne en Île de France.
Quant à Pierre Cadars, il continue de sillonner les grandes œuvres musicales de l’Opéra italien avec, cette fois, La Turandot de Giacomo Puccini. Tutti all’Opera donc.
Enfin, Vito Tartamella nous fera découvrir l’histoire de la revue La Settimana Enigmistica qui fête cette année ses 90 ans. Une revue italienne de mots croisés, un exemple de longévité sans égal : plus de 4 600 numéros publiés. Sans oublier les grands chefs-d’œuvre de la littérature italienne présentés par Francesca Vinciguerra.
Enfin, comme dans tout menu qui se respecte, vous trouverez la cerise sur le gâteau à la fin. Même si, à vrai dire, dans la rubrique « Sapori » il n’est pas question cette fois de dessert, mais bien du pain dans la cuisine italienne. Et je suis heureux et fier de vous annoncer qu’à partir de ce numéro cette rubrique sera rédigée par Alessandra Pierini, qui a participé au livre à succès « On va déguster l’Italie » sous la direction de François-Régis Gaudry et qui intervient régulièrement dans son émission radiophonique. Elle nous ouvrira les portes de sa passion pour les plats cultes de la cuisine italienne et nous confiera la meilleure façon de les accommoder.
Bref il y a du pain sur la planche !
Fév 072022
 

« PICCOLO CORPO », de Laura Samani,

On vous recommande le sublime premier film de l’Italienne Laura Samani, déjà applaudi à la Semaine de la Critique – Cannes et récompensé à Annecy Cinéma Italien, au Festival Cinemed et au Festival du Film italien de Villerupt – L’officiel.

Portée par deux actrices magnétiques, celle fable itinérante célèbre une féminité marginale, complexe, dans un univers oscillant entre le tragique et le miraculeux, l’archaïque et le poétique

 

Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé. Prête à tous les défis, Agata (Celeste Cescutti) entreprend ce voyage mais aura toutefois besoin d’un guide pour lui montrer le chemin. C’est là qu’intervient Lynx (Ondina Quadri), un être androgyne et mystérieux avec qui elle entretiendra une relation profonde fondée sur l’attention, l’empathie et la confiance. Il lui offrira son aide et sa protection, elle lui apportera quelque chose de tout aussi essentiel : l’amour.

Plus globalement, tous les territoires explorés dans leur odyssée rayonnent du pouvoir et de la force des femmes en tant qu’organisatrices du monde, comme en témoigne une séquence fascinante où Agata est prise en charge par des vieilles dames dans une maison de campagne.

Sous ses aspects de film d’époque chargé en authenticité (fort enracinement territorial, utilisation des dialectes frioulan et vénète, costumes idoines, restitution rigoureuse des croyances d’alors), PICCOLO CORPO trouve des échos troublants avec le contemporain en se faisant ode émouvante et radicale à la sororité. Et atteint magnifiquement à l’universel !

Nov 252021
 

Présentation par sa présidente Christine Grèzes

Pour présenter la programmation de la nouvelle édition des Rencontres du Cinéma Italien à Toulouse qui se tiendront du 26 novembre au 5 décembre 2021 au Cinéma ABC et à la Cinémathèque de Toulouse, – et dans les autres salles de la périphérie -, je laisse la parole à Christine Grèzes, présidente de l’association Cinéma Paradiso.

Étant donné que nous avons dû annuler in extremis la 16e édition, nous sommes repartis sur des chapeaux de roues sur la 17e, en espérant que tout se passera bien. Compte tenu de la situation sanitaire, nous avons été obligés de réduire un petit peu la voilure de la programmation.
Comme beaucoup de sorties de films ont été retardées du fait des confinements, nous avons réduit le nombre de projections pour faire de la place aux autres sorties de films.
Nous aurons donc 18 films au lieu de 22 habituels au Cinéma ABC, avec 6 films en compétition, 9 en panorama et 3 pour des soirées spéciales : 2 films pour la soirée spéciale Nanni Moretti et un film carte blanche pour la soirée spéciale Marco Tullio Giordana ; et toujours à la Cinémathèque de Toulouse, deux films pour une soirée Dino Risi.

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Jeudi 2 décembre : soirée spéciale Nanni Moretti, avec deux films

– à 21h : le documentaire La Politique de Nanni Moretti, réalisé par Xavier Barthélémy et Paolo Santoni, qui ont interviewé Nanni Moretti pendant des heures et des heures, pour en garder un montage d’une heure sur ses principales positions et ses confessions tout à fait intéressantes. La projection sera suivie par un débat avec le co-réalisateur Xavier Barthélémy.

– à 22h30 : le documentaire Santiago, Italia, réalisé par Nanni Moretti en 2018.

À noter que Tre Piani et même Mia Madre, les deux dernières fictions de Nanni Moretti, passent dans nos autres salles partenaires

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Vendredi 3 décembre : soirée spéciale à Marco Tullio Giordana en sa présence.

Marco revient nous voir, youpi ! Oreste Sacchelli, qui est le délégué artistique du festival de Villerupt a écrit un livre sur son œuvre, qui s’appelle Mes meilleures années, aux Éditions Éditalie, et Marco fera une séance de dédicace de ce livre. Oreste Sacchelli sera aussi présent, ainsi que Jean Gilli, l’ancien responsable du festival d’Annecy qui a écrit la préface.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suivra la projection du film Piazza Fontana (Romanzo di una strage) de Marco Tullio Giordana, sorti en 2012, qui est le choix de la carte blanche de Marco Tullio Giordana.

Les invités

Samedi 27 novembre à 21h, nous aurons deux invités pour le filmEst – Dictature de dernière minute, réalisé par Antonio Pisu, qui est en compétition.
C’est un film vraiment sympa, tout à fait étonnant, qui reprend une histoire qui a réellement existé, de trois zozos originaires de Cesana qui vont derrière le rideau de fer, en Roumanie, durant les années Ceausescu, et qui ne peuvent plus en ressortir.

La projection sera en présence de Maurizio Paganelli, qui est le producteur du film, et aussi l’un des trois jeunes ayant vraiment vécu cette histoire ; et d’Antonio Maraldi, le directeur du Centro Cinema Città di Cesena, qui est aussi originaire de Cesana, et qui est la personne géniale qui nous fait chaque année les expositions de photos, comme celle de cette année intitulée Federico et Marcello, avec des photos de plateaux inédites des tournages de Federico Fellini avec Marcello Mastroianni. Ils seront là tous les deux, pour nous raconter la vraie histoire.

Mercredi 1er décembre 21h10 et samedi 4 décembre à 14h, nous aurons deux invités pour le film Il grande passo (Le grand pas), – que nous avons fait sous-titrer et qui sera donc pour la première fois projeté en France -, d’Antonio Padovan, qui est en compétition.
C’est la rencontre de deux frères qui ne s’étaient jamais rencontrés, l’un vivant à Rome, l’autre dans un hameau de la province de Rovigo (Vénéties).

Les deux projections se feront en présence du réalisateur Antonio Padovan et du comédien Giuseppe Battiston, qui étaient déjà venus au Festival en 2017 pour le film Finché c’è prosecco c’è speranza (Le dernier Prosecco).

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Les avant-premières

Nous avons deux avant-premières de films qui sortiront en 2022, qui font partie de la section panorma : Pour toujours (La Dea Fortuna) de Ferzan Ozpetek

Nos plus belles années (Gli Anni Più Belli) de Gabriele Muccino, qui n’est pas un remake, mais qui est très volontairement inspiré de Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) en 1974 d’Ettore Scola.

 

À la Cinémathèque de Toulouse

Mercredi 1er décembre, nous reconduisons notre partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse pour une soirée consacrée à Dino Risi, avec deux films restaurés :
– à 19h Le Veuf (Il Vedovo) avec Alfredo Sordi

à 21h Au nom du peuple italien (In Nome Del Popolo Italiano) avec Ugo Tognazzi et Vittorio Gassman.

 

Voici la grille du Cinéma ABC, où une restauration sur place est possible dans le hall du cinéma

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Les 2 séances à la Cinémathèque de Toulouse, informations à lire ici.

Les séances dans les autres salles partenaires, informations à lire ici.

Le pass sanitaire est exigé dans tous les lieux du festival.

17e Rencontres du Cinéma Italien à Toulouse, du 26 novembre au 5 décembre 2021

Cinéma Italien 2021

 

Pour tout renseignement : http://www.cinemaitalientoulouse.com/