Mar 132017
 

-1- EN COMPAGNIE DE MARINETTI : « LE SOUFFLEUR NU »

Mardi 14 mars 2017 de 17H00 à 19H00, Salle de Conférences Librairie Ombres Blanches, 3 rue Mirepoix.
Rencontre avec Jean-Luc Nardone et Jacqueline Malherbe-Galy, traducteurs de la pièce Le souffleur nu. Simultanéité futuriste de Filippo Tommaso Marinetti. Cette version française inédite est publiée grâce au département Documentation, Archives, Médiathèque et Édition de l’Université Toulouse II Jean-Jaurès

J.-L. Nardone est professeur de littérature italienne à l’Université Toulouse II Jean-Jaurès
et l’auteur de nombreux articles et traductions notamment des œuvres de Pétrarque, Alberto Ongaro et Dante Alighieri.

J. Malherbe-Galy est maître de conférences honoraires d’italien à l’université de Toulouse II Jean-Jaurès.

F. Tommaso Marinetti né à Alexandrie en 1876. Partagé entre la France et l’Italie, il écrit aussi bien en français qu’en italien et commence à publier des poèmes en 1898 dans des revues symbolistes, puis fonde la revue Poesia en 1904. Les vers libres sont associés chez Marinetti à une imagination riche et flamboyante (La Conquête des étoiles, 1902 ; Destruction, 1904 ; La Ville charnelle, 1908). Le 20 février 1909 paraît dans Le Figaro le Manifeste technique de la littérature futuriste, premier manifeste du futurisme dont Marinetti sera le fondateur et le chef de file. En opposition à tout ce qui précéde, Marinetti veut faire table rase du passé et recherche la destruction. Dans son œuvre cela se traduit par la destruction de la phrase, du sens, de la structure. Voila peut être pourquoi Le souffleur nu, écrit en 1929 n’est pas sans rappeler l’univers décalé de pièces plus tardives que celles d’Eugène Ionesco ou de Samuel Beckett.

Synopsis:
Le souffleur nu. Cette trape encore avide de vengeances médiévales nous servira de trou de souffleur. Mario Bravo, auteur en quête de la Gloire, est sifflé et jeté dans le trou du souffleur par les acteurs de sa propre pièce. Au cœur d’un palais en ruine ou d’une ruelle napolitaine, se succèdent des synthèses déroutantes, inquiétantes. Une nouvelle expérience du théâtre, qui donne beaucoup de liberté au lecteur/spectateur. Le trou, véritable source de lumière de la pièce, souffle sur la poussière des siècles et met à nu la pensée futuriste. Un véritable cri contre la censure, la passivité.

-2- LA NATURE EXPOSEE – ERRI DE LUCA

Mardi 28 mars 2017 de 17H30 à 19H30 – Théâtre Garonne
Rencontre avec Erri De Luca autour de la parution de La nature exposée aux éditions Gallimard.
Erri De Luca est né à Naples en 1950 et vit à la campagne près de Rome. Aux Éditions Gallimard ont paru notamment Montedidio (2002, prix Femina étranger), Le poids du papillon (2010) ou son pamphlet sur la liberté d’expression, (2015). Auteur d’une œuvre abondante publiée en français aux Éditions Gallimard, il est l’un des écrivains italiens les plus lus dans le monde.

Résumé:

« »Comme tu peux le voir, il s’agit d’une oeuvre digne d’un maître de la Renaissance. Aujourd’hui, l’Église veut récupérer l’original. Il s’agit de retirer le drapé. » J’examine la couverture en pierre différente, elle semble bien ancrée sur les hanches et sur la nudité. Je lui dis qu’en la retirant on abîmera forcément la nature.
« Quelle nature? » La nature, le sexe, c’est ainsi qu’on nomme la nudité des hommes et des femmes chez moi».

Dans un petit village au pied de la montagne, un homme, grand connaisseur des routes qui permettent de franchir la frontière, ajoute une activité de passeur pour les clandestins à son métier de sculpteur. C’est ainsi qu’il attire l’attention des médias. Il décide alors de quitter le village. Désormais installé au bord de la mer, il se voit proposer une tâche bien particulière : restaurer une croix de marbre, un Christ vêtu d’un pagne.
Réflexion sur le sacré et le profane, sur la place de la religion dans nos sociétés, La nature exposée est un roman dense et puissant, dans lequel Erri De Luca souligne plus que jamais le besoin universel de solidarité et de compassion.

La Nature exposée
Erri De Luca
Editeur : Gallimard
Collection : Du Monde Entier
Date de parution : 02/03/2017
EAN : 9782072697913
Nombre de pages : 168 pages
Langue d’origine : Italien
Traducteur : Valin, Daniele

Mar 102017
 

Activité réservée aux adhérents / RESERVATION OBLIGATOIRE

Trama : Le grazie del Cristo crocifisso rappresentato nella scultura di un celebre artista sono celate da un panno, così come da indicazione della Chiesa.
Eppure i tempi cambiano, anche la Chiesa lentamente avanza delle aperture volte a facilitare l’incontro con i fedeli e, in questo caso, a offrire una visione più umana del Cristo. Un uomo, il protagonista di questa storia, riceverà l’incarico di rimuovere il panno che protegge la nudità del martire, il che comporterà rivelare qualcosa che nessuno ha mai visto, non in questa maniera. Qualcosa che lo scultore ha concepito con profondità di pensiero e nobili intenti, e che ha lasciato in dono.
È un lavoro delicato dal punto di vista tecnico, non è facile rimuovere marmo su marmo senza danneggiare ciò che è stato scolpito sotto ed è un incarico delicato per implicazioni strettamente religiose che ruotano attorno alla figura del Cristo.
La Chiesa è pronta ad accettare le conseguenze di ciò che verrà alla luce dopo il restauro?

Erri De Luca est né à Naples en 1950 et vit à la campagne près de Rome.
Aux Éditions Gallimard ont paru notamment Montedidio (2002, prix Femina étranger), Le poids du papillon (2010) ou son pamphlet sur la liberté d’expression, (2015). Auteur d’une œuvre abondante publiée en français aux Éditions Gallimard, il est l’un des écrivains italiens les plus lus dans le monde.

Le mardi 28 mars/ Théâtre GARONNE : Rencontre avec Erri De Luca autour de la parution de « La nature exposée » aux éditions Gallimard / Entrée libre

Mar 102017
 

Rocco Femia:
Je suis très content. Avec notre ami journaliste Jesper Storgaard Jensen nous venons de réaliser une interview de Roberto SAVIANO en exclusive pour RADICI. 12 questions à l’écrivain de « Gomorra » et de « La Paranza dei bambini ».

Vous pouvez la découvrir dans le prochain numéro d’avril.
ROBERTO SAVIANO sera à Paris le JEUDI 30 MARS – 20h à la MAISON DE LA POÉSIE
Passage Molière 157, rue Saint-Martin 75003 Paris dans le cadre du Festival de Littérature et Culture italiennes ITALISSIMO.

Titre de l’interview dans RADICI : LE MOMENT VIENDRA
À contre-sens, dix gamins en scooter filent à toute vitesse à la conquête de Naples. Adolescents aux surnoms inoffensifs – Maraja, Pesce Moscio, Dentino, Lollipop, Drone –, chaussures de marque, familles normales et le nom de leurs copines tatoués sur la peau. Adolescents sans lendemain auquel ils ne croient pas de toute façon. Ils ne craignent, ni la prison, ni la mort, car ils savent que leur unique possibilité est celle de jouer leur va-tout, tout de suite. Ils savent que « celui qui possède l’argent est celui qui le prend ». Alors, vite, sur les mobylettes pour aller chercher cet argent, mais aussi et surtout le pouvoir.
C’est dans ce contexte particulier que se situe le dernier roman de Roberto Saviano, « La Paranza dei Bambini ».
Comment se fait-il que certains territoires de Naples soient devenus une sorte de « no man’s land » criminel dirigé par des gangs juvéniles avec le support de la Camorra traditionnelle ?
Dans cette interview exclusive, Roberto Saviano nous livre son sentiment, ses réflexions sur la jeunesse impliquée dans le crime et l’argent facile, il nous parle de son nouveau départ aux États-Unis et nous explique pourquoi il aime tant rencontrer ses lecteurs.extraits d’une réponse :
JJS: À propos de votre dernier livre, vous dites que c’est un roman vrai, même si son point de départ a été les enquêtes du juge d’instruction italien Henry John Woodcock.
R.S. : Oui, c’est un « roman roman », créé avec des personnages sortis de mon imagination mais tous issus d’histoires réelles. L’expression que j’ai utilisée au début du livre est la même que celle utilisée par Francesco Rosi, grand réalisateur italien, auteur du film Le mani sulla città (Mains basses sur la ville). Les personnages et les faits narrés sont imaginés, par contre la réalité sociale et environnementale qui les génère est authentique. J’ai utilisé le matériel des enquêtes du juge d’instruction Woodcock, les écoutes, les visages des jeunes vus aux procès. Je n’oublierai jamais le moment où, alors que le juge d’instruction demandait des peines de 20-25 ans, les jeunes, derrière les grilles, applaudissaient, insolents et contents. Comme s’ils voulaient lui dire, nous, nous avons le temps, même pour la prison, nous avons seize ans. Nous en sortirons plus forts qu’avant.
Ces adolescents ne viennent pas tous du monde prolétaire ou sous-prolétaire. Certains viennent de familles normales dont les parents n’arrivent plus à transmettre leurs valeurs. Des valeurs démocratiques, du travail. Parce que la société les a trahis, parce qu’elle a surtout trahi les familles, et, à leur tour, les familles trahissent le pacte parental. Les parents ne croient plus à la valeur de l’engagement car ils savent très bien qu’il n’y aura aucune récompense. En revanche, la spéculation vaut davantage que le travail, que la constance. Pouvoir vivre de rente, avoir des parents riches qui t’entretiennent, c’est une valeur. Je ne suis pas en train de faire un discours généralisant, je suis en train de dire qu’une grande partie de la société est désormais ainsi. Le travail et le gain sont vus de façon suspecte. Si une personne gagne de l’argent, elle est arriviste. La véritable valeur est donc de faire de l’argent tout de suite, d’être puissant, de faire peur.

Mar 072017
 

Roberto Saviano, Erri De Luca, Sandro Veronesi, Giancarlo De Cataldo, Michela Murgia, Marcello Fois, (Z)ZeroCalcare, Simonetta Greggio, Alessandro Piperno, Pietro Grossi, Davide Enia, Alberto Garlini, Fausto Mesolella, Stefano Benni… et « L’Amie prodigieuse » !

Le programme du festival est désormais en ligne !
Détails des rencontres et réservations sur www.italissimofestival.com
http://www.italissimofestival.com/

29/30 et 31 Mars : ROBERTO SAVIANO, Invité d’honneur

Pour sa deuxième édition, le Festival Italissimo accueille Roberto Saviano, invité d’honneur et présent lors de trois rencontres exceptionnelles : http://www.italissimofestival.com/programme-2017
Mercredi 29 mars | Sciences Po
Avant-première
18h30 | UNE ÉTHIQUE DE L’ÉCRITURE
Roberto Saviano & Antoine Garapon
Rencontre animée par Marc Lazar

Jeudi 30 mars | Maison de la Poésie – Scène littéraire
Grand entretien
20h | ROBERTO SAVIANO, PORTRAIT D’UN ÉCRIVAIN
Rencontre animée par Francesca Isidori

Vendredi 31 mars | Institut Culturel Italien de Paris
Master class
19h30 | « GOMORRA », DU LIVRE A LA SÉRIE

Samedi 1 avril: CARTE BLANCHE A ERRI DE LUCA

Écrivain, poète, Erri De Luca est aussi traducteur, journaliste, alpiniste, homme engagé et homme de spectacle.
Réflexion sur le sacré et le profane, son dernier roman « La nature exposée » souligne plus que jamais le besoin universel de solidarité et de compassion.
Carte blanche à l’un des écrivains les plus aimés des lecteurs français, pour un seul en scène exceptionnel.

 

Mar 072017
 

A l’occasion de la journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits, la Librairie de la Renaissance propose une soirée exceptionnelle. Une lecture théâtralisée de « Blessées à mort » de Serena Dandini par les comédiennes Bilbo et Céline Nogueira.
Sans apitoiement, le lecteur spectateur réfléchit à la véritable condition de la femme – et de l’homme face à la femme – dans l’espoir d’agir sur le monde du XXIe siècle.
Des femmes décédées par « féminicide » : riches et pauvres, cultivées ou analphabètes, rebelles ou soumises racontent leur condition de victimes silencieuses.
Des monologues, des histoires venues des 4 coins du monde d’une rare intensité.

https://www.facebook.com/events/610992762438210/

Fév 272017
 


Rencontre avec Erri De Luca autour de la parution de La nature exposée aux éditions Gallimard.

Mardi 28 mars 2017 de 17H30 à 19H30, au théâtre Garonne (avec la librairie Ombres Blanches)


Erri De Luca
est né à Naples en 1950 et vit à la campagne près de Rome. Aux Éditions Gallimard ont paru notamment Montedidio (2002, prix Femina étranger), Le poids du papillon (2010) ou son pamphlet sur la liberté d’expression, (2015). Auteur d’une œuvre abondante publiée en français aux Éditions Gallimard, il est l’un des écrivains italiens les plus lus dans le monde

 

Jan 232017
 

Cristina Noacco présentera dimanche 29 janvier, la version française du petit recueil de textes et images en hommage au Frioul, au Centre culturel de Balma, avenue du Calvel, à 15h.
A cette occasion, elle projettera une dernière fois le montage de photos et dessins.
Les membres de l’Association « Vent de mots » liront des textes d’Erri de Luca, Alessandro Baricco et Italo Calvino.

Nov 212016
 

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Martedi 29 novembre 2016 18:00, Istituto Italiano di Cultura Marsiglia

La serata è presentata dal Consolato Generale d’Italia a Marsiglia, l’Istituto Italiano di Cultura e il Centro Fleg, Centro Culturale Ebreo di Marsiglia.

• Presentazione del libro Il Ghetto di Venezia 500 anni in presenza dell’autore Donatella Calabi direttrice del Comitato scientifico per i 500 anni del Ghetto di Venezia.

• Proiezione del film Il Ghetto di Venezia, 500 anni di vita di Emanuela Giordano (VOST fr – 2015 – 54’) sulla storia del più antico ghetto d’Europa.

Ghetto de Venise – 500 ans

Cinquecento anni fa, il 29 marzo 1516, il Senato della Serenissima Repubblica di Venezia deliberò che gli ebrei di diverse contrade cittadine si trasferissero nella corte di case site in Ghetto, presso San Girolamo, una zona che prende il nome da «geto de rame», il luogo in cui venivano riversati («gettati») gli scarti della lavorazione delle fonderie presenti nella zona. Poiché una parte importante della comunità ebraica era di origini tedesche, la parola venne pronunciata sempre più spesso con una “g” dura, dando così origine a quella parola che nel corso dei secoli, e su tutti i continenti, sarebbe presto diventata sinonimo di segregazione. Nato come misura di confinamento, il Ghetto diviene in breve un luogo effervescente e cosmopolita, che accoglie gli ebrei provenienti dai luoghi più diversi, oltre a rappresentare uno dei centri di commercio fondamentali della Repubblica veneziana. La struttura architettonica delle sue case, inusuale per Venezia – con i suoi caseggiati sviluppati in altezza per far posto al numero crescente di abitanti ivi confinati -, si intreccia alla vicenda storica del luogo, centrale per l’Italia e l’Europa. Qui sorgono i banchi di pegno dai quali passerà buona parte del prestito di denaro della potenza lagunare, ma nel Ghetto non mancano le professioni liberali e la cultura, che fanno di Venezia una delle capitali indiscusse del mondo ebraico e non solo.
Il libro della Calabi, articolato per tematiche in otto grandi capitoli, approfondisce ogni aspetto di questo interessante soggetto storico, ponendosi come una delle opere più esaustive al riguardo. Dopo una prima analisi delle ragioni storiche che hanno portato alla fondazione del Ghetto, con una panoramica della condizione ebraica precedente alla sua fondazione, segue la sua storia innanzitutto urbanistica, nello specifico l’allargarsi del quartiere recintato, quando al Ghetto Nuovo si aggiunse il Ghetto Vecchio (i nomi traggono in inganno) e poi il Ghetto Nuovissimo. Questo sviluppo accompagnava l’accrescersi demografico della comunità ebraica di Venezia, quando agli ashkenaziti si sommarono i sefarditi, levantini o ponentini, elevando a quasi cinquemila – verso la metà del Seicento – il numero di israeliti abitanti in città, il 3% della popolazione totale. Successivamente si sottolinea la svolta intervenuta nel 1589, quando gli ebrei furono ufficialmente autorizzati dalla Repubblica a «tener sinagoghe, secondo l’uso loro»: le cinque sinagoghe tanto dimesse nell’aspetto esteriore quanto trionfanti, all’interno, per i giochi di luce e le decorazioni.
A partire dal quarto capitolo, l’autrice analizza i mestieri privilegiati che potevano svolgere gli ebrei, in deroga al regolamento imposto alla loro comunità, soffermandosi anche sulla vita religiosa e “civile” degli abitanti del Ghetto.
Gli ultimi due capitoli, infine, raccontano la fine della “segregazione” e l’apertura delle porte del “recinto”, un altro termine che veniva adoperato. Come per altre comunità ebraiche degli antichi Stati italiani, così per la comunità di Venezia la fine dell’isolamento avvenne per tappe, con fughe in avanti e marce indietro, nei decenni compresi tra l’epopea di Napoleone e l’epopea del Risorgimento. Durante la Restaurazione, il governo austriaco riconobbe agli ebrei la possibilità di accedere alla proprietà immobiliare. Banchieri come gli Errera o i Levi poterono dunque muovere alla conquista di prestigiosi palazzi sul Canal Grande, mentre la declinante popolazione del Ghetto cercava di conservare le sue antiche abitudini, per evitare che la fine delle interdizioni coincidesse con la fine delle tradizioni.
Quello che emerge, in particolare, da questo saggio è che il Ghetto, pur diventato un termine indicante per antonomasia separazione ed esclusione, in realtà si è rivelato un importante veicolo di cultura, commercio e integrazione delle diverse comunità, nel contesto della città di Venezia, ma non solo.

Istituto Italiano di Cultura Marsiglia @Istituto Italiano di Cultura Marsiglia Marseille

http://www.iicmarsiglia.esteri.it/…/omaggio-per-i-500-anni-…