Avr 182016
 

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Des chants et des contes qui emmènent le public en voyage du Sud au Nord de l’italie… Un mélange qui chante et raconte la vie, l’amour, les joies et la cruauté de la vie d’une Italie d’autrefois.


Tiziana Valentini: Chant, Conte et Accordéon

le 21 avril 2016 à 19h au café culturel L’Estaminot

8 RUE DU PONT ST PIERRE/31 RECLUSANE, 31300 Toulouse

https://www.facebook.com/events/1735875139986939/

 

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Avr 152016
 

Forom des Langues

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Forom des Langues du Monde : l’édition 2016

Le Forom des Langues du Monde est né à Toulouse, en 1992, de la volonté du Carrefour Culturel Arnaud-Bernard.

Il est, au Monde, la première Fête des Langues à poser en pratique comme en théorie l’égalité culturelle de fait de toutes les langues du Monde : plus de dialectes, plus de patois, plus de « petites » langues opposées à de « grandes », plus de non-sens linguistiques dictés par le politique. Ruinant ainsi les fondements idéologiques de tous les nationalismes, ethnocentrismes, ou racismes ; et contribuant par là même à construire cette philosophie radicale de la pluralité culturelle qui est, comme l’écrit Félix Castan, « le seul message pouvant être accepté et repris par toutes les cultures du monde ».

Il revient à la littérature occitane d’avoir forgé ce message, dans la clandestinité.

À la France maintenant d’en hisser la bannière, et d’en faire une politique, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières : elle ne pourra jamais en trouver de plus grande, de plus généreuse.

Claude Sicre

http://www.arnaud-bernard.net/index.php/forom_des_langues.html

Avr 152016
 

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« La jeune épouse »

Avec délicatesse et virtuosité, l’auteur de Soie et de Novecento pianiste ne se contente pas de recréer un monde envoûtant, au bord de la chute, qui n’est pas sans rappeler celui que Tomasi di Lampedusa dépeint dans Le guépard.
Il nous livre aussi, l’air de rien, une formidable réflexion sur le métier d’écrire.

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Titre original: La sposa giovane

Trad. de l’italien par Vincent Raynaud

Collection Du monde entier, Gallimard /224 p. / 19,50 €

Italie, début du XXe siècle. Un beau jour, la Jeune Épouse fait son apparition devant la Famille. Elle a dix-huit ans et débarque d’Argentine car elle doit épouser le Fils. En attendant qu’il rentre d’Angleterre, elle est accueillie par la Famille. La Jeune Épouse vit alors une authentique initiation sexuelle : la Fille la séduit et fait son éducation, dûment complétée par la Mère, et le Père la conduit dans un bordel de luxe où elle écoutera un récit édifiant, qui lui dévoilera les mystères de cette famille aux rituels aussi sophistiqués qu’incompréhensibles. Mais le Fils ne revient toujours pas, il se contente d’expédier toutes sortes d’objets étranges, qui semblent d’abord annoncer son retour puis signifient au contraire sa disparition. Quand la Famille part en villégiature d’été, la Jeune Épouse décide de l’attendre seule, une attente qui sera pleine de surprises.

La Sposa giovane, di Alessandro Baricco. Il booktrailer

Avr 142016
 

Caravage

L’œuvre trouvée en 2014 dans le grenier d’une maison de la région de Toulouse est bien signée du peintre italien Le Caravage, a annoncé l’expert en charge de son authentification.

Le tableau découvert à Toulouse « montre Judith, grande héroïne biblique, veuve de la ville de Béthulie, qui a accepté de rejoindre sous sa tente Holopherne, général de Nabuchodonosor, qui assiège la cité », a indiqué le cabinet d’expertise Turquin à l’AFP.

Avr 142016
 

Jacques-P

Malgré l’acharnement du temps et des éléments qui s’exercent contre elle, Venise ne meurt pas encore. Cette force, elle la doit à son âme sereine, fruit d’une longue histoire construite par un peuple hors du commun : les Vénitiens. La Sérénissime nous livre ainsi des leçons passionnantes : leçon de démocratie à travers les différentes formes de pouvoir qu’elle a expérimentées, leçon d’économie car Venise a eu une place spécifique durant le miracle italien, leçon de géographie et d’urbanisme, avec l’originalité des campi, ces placettes qui animent la ville, et surtout leçon sur l’art et la manière de vivre ensemble, dans la concorde et la coopération.

Cette histoire inédite de Venise ne pouvait être contée que par quelqu’un qui y a vécu et a été fasciné par la fragilité de son élégance. Jacques Prades a mené des recherches en anthropologie économique pendant quatre ans dans le Nord de l’Italie. Il a publié de nombreux ouvrages, dont « Tous en coopératives ! » chez le même éditeur. Il enseigne l’économie sociale à l’université Toulouse Jean Jaurès. La préface est signée de Serge Latouche, professeur à l’Université Paris-Sud et « objecteur de croissance ».

Jacques-P

 

Avr 142016
 

Beau « Bouquins » monographique sur Venise, avec des promenades, une synthèse historique, des extraits littéraires et un dictionnaire varié dans lequel Fabien Coletti et Hélène Mitayne ont commis une quarantaine de pages !

http://www.bouquins.tm.fr/site/venise_&100&9782221128749.html

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Conçu par une équipe d’universitaires français et italiens, ce volume est un des ouvrages les plus riches et ambitieux consacré à cette ville mythique qui continue de fasciner des millions de visiteurs.

Venise – «l’un des secrets les plus poétiques qui aient jamais existé sur cette terre», selon l’un de ses meilleurs connaisseurs, Dino Buzzati – ne cesse de fasciner ses innombrables visiteurs par sa splendeur architecturale et son mystère troublant et enchanteur.
Fruit du travail conjoint de collaborateurs français et italiens venus d’horizons différents, ce volume nous plonge au coeur de cette ville mythique au fil d’une exploration minutieuse et originale qui contredit bien des clichés sans altérer sa légende. Il montre comment elle s’est construite à travers le temps par une volonté acharnée de domination de son milieu naturel. Pendant des siècles, Venise a été un État autonome, une république rebelle et une puissance maritime redoutée. Une cité hors normes dont le prestige se nourrit de l’imaginaire qu’elle suscite. La ville de l’amour, de la séduction, de la sensualité, mais aussi le symbole de la fin d’un monde.
Au gré des promenades qu’il propose, cet ouvrage d’une ampleur sans équivalent permet d’accéder à une connaissance à la fois réaliste et intime de la vie vénitienne. Prisée depuis toujours par les écrivains français, Venise a aussi inspiré des auteurs de toutes nationalités. Les textes rassemblés dans l’anthologie, souvent méconnus et parfois inédits, témoignent de cette dimension cosmopolite. Grâce au Dictionnaire des lieux, personnages, oeuvres d’art, institutions, fêtes et traditions qui clôt cet ensemble, le lecteur pourra inventer son propre parcours dans une cité labyrinthique au charme inépuisable.

Avr 122016
 

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samedi 23 avril 2016, 19h00

Une discussion sur le cinéma de Marco Bellocchio en compagnie de Pier Giorgio Bellocchio, fils du cinéaste et acteur (Le Saut dans le vide, Buongiorno, notte, Vincere, La Belle Endormie, Sangue del mio sangue…), Simone Gattoni, producteur (Sangue del mio sangue…), et Giona A. Nazzaro, critique de cinéma et délégué général de la Semaine de la critique du festival de Venise.

La rencontre sera suivie, à 21h, de la projection de Buongiorno, notte, présenté par Pier Giorgio Bellocchio, Simone Gattoni et Giona A. Nazzaro.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Avr 122016
 

Animée par Bernadette DE PASCALE-DALMAS, Conférencière Italienne,

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Jeudi 14 avril 2016, à 20h30, Salle Paroissiale-Presbytère, Rue Malconseil, 31780 CASTELGINEST

Cette conférence a le but d’essayer d’expliquer le phénomène mafieux en Italie du sud, ses raisons historiques et ses conséquences. Après avoir présenté les régions de l’Italie du sud (Campanie, Pouilles, Calabre et Sicile), caractérisées par une forte implantation mafieuse, nous essayerons d’en expliquer les raisons (développement économique moindre, chômage élevé, faiblesse des institutions, conservatisme social…), pour terminer avec un tour d’horizon sur les principales mafias de l’Italie du sud: la Camorra à Naples, la Sacra Corona Unita dans les Pouilles, la ‘Ndrangheta en Calabre et la Mafia en Sicile.

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Renseignements: 05 61 70 68 57 – Mail: contact@alliancefranco-italienne.com

Participation adhérents 5€ – Non adhérents 8€

Avr 112016
 

Sentiment paradoxal que celui d’arpenter les allées circulaires et étriquées du Château d’Eau tout en inspirant une grande bouffée d’air pur.

Expositions jusqu’au 29 mai, galerie du Château d’Eau

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Les paysages de montagne photographiés par Paola De Pietri respirent.

Les paysages grandioses de sa série « To Face » sont d’un esthétisme particulier.
« Sur ces montagnes, où le temps humain s’est arrêté et où seul le rythme de la nature a imprimé sa trace, les paysages qui semblent naturels sont en fait le résultat de batailles livrées et de vies vécues tous les jours pendant des années par des centaines de milliers de soldats » explique la photographe.

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Cliché de Paola Pietri

Là une cascade de pierres que l’on croirait façonnée par l’érosion, là des vallons au milieu des pins que l’on pensait dessinés au fil des siècles, ne sont en réalité qu’une terre frappée de bombardements ou creusée de tranchées faites par des soldats de la Première guerre mondiale. Stigmates de l’enfer de la guerre dans une contrée paradisiaque… La brume montagnarde nous enveloppe aussi dans nos pensées. Derrière une nappe, on devine une entrée de grotte ou une cache qui n’a pas hébergé un ours hivernant mais des hommes traqués ou entreposant là leurs munitions, soufflant quelques instants avant de retrouver le fracas des armes.

Les clichés de Paola De Pietri sont beaux mais bruts. Ils nous entraînent dans une flânerie mais font surtout œuvre de mémoire. Ces instantanés de sites qui seront encore là après nous, il a fallu aller les chercher. Et tout en voguant dans notre imaginaire, on envisage aussi le périple que l’artiste a dû effectuer pour se retrouver face (To Face) à ces monuments de pierre. « Afin de se rapprocher d’un grand récit, elle a engagé son corps pendant plusieurs années, en explorant à fond les montagnes. L’histoire, si elle doit être encore perçue parmi les problèmes de notre postmodernité, exige du temps et des efforts » commente Roberta Valtorta, critique et directrice du Musée de Photographie Contemporaine de Milan.

Deuxième étape de notre parcours toulousain, la salle située sous les arches du Pont Neuf à la découverte de Mario Giacomelli.

La salle, immaculée, se prête parfaitement au décryptage du travail de celui qui s’est toujours considéré comme un fabriquant d’image : « Je ne fais pas le photographe, je ne sais pas le faire ». Difficile de décrire les « inventions » de cet artiste désormais mondialement connu. Des compositions à la fois abstraites, lisibles et racontant une histoire.

mario1Cliché de Mario Giacomelli

Empilant plusieurs clichés issus de différentes séries, y ajoutant des perspectives artificiellement mais savamment posées dans le cadre, Giacomelli nous embarque. Prenez vraiment le temps de lire chacune de ses œuvres. Celles qui m’ont le plus marqué : ce paysage marin où l’on voit à la fois l’étendue de mer, envoutante, et ce qui semble être, posés sur une dune du rivage, un homme et un enfant ; et puis cette autre composition campagnarde accolant une ferme perchée sur une colline et une vue aérienne de champs parsemés de sillons.

Comme De Pietri, Giacomelli semble lui aussi vouloir reconstruire ce que l’homme a détruit. La terre qu’il a modelée est celle des Marches où il a grandi et où il a vécu jusqu’à sa mort en 2000.

To Face, Paola Pietri
« Je ne fais pas le photographe, je ne sais pas le faire », Mario Giacomelli