Oct 282014
 

JEUDI 30 OCTOBRE , 20H30 A’ LA CINEMATHEQUE DE TOULOUSE:

PROJECTION DU FILM: « ARIA TAMMORA » », dans le cadre du Festival Peuples et Musiques au Cinéma, du 30 octobre au 2 novembre à Toulouse,
La projection sera suivie d’un concert de chanteurs napolitains.

TamorraSynopsis :
Wallonie, terre d’immigration pour les Italiens du sud dans les années 50. Andrea, à la recherche de ses racines culturelles, nous invite à le suivre à travers les campagnes napolitaines pour rencontrer Zi Giannino, Sabatino et Tonino. Tous les trois chanteurs virtuoses des communautés paysannes des alentours du Vésuve, ils incarnent une tradition musicale d’une vitalité inouïe : la Tammurriata.

http://www.peuplesetmusiquesaucinema.com/?p=829

Oct 102014
 

LA PEUR

 

Entretien et lecture, en présence de la traductrice, Muriel Gallot,
(Ultime oeuvre de De Roberto : « 1917, des soldats dans les Dolomites, entre courage et effroi ».)
.
En rassemblant au sein d’un même volume deux des nouvelles les plus marquantes de Federico De Roberto ayant trait à la guerre de 14-18, les éditions Cambourakis entendent faire (re)découvrir l’un des volets les moins connus de son oeuvre au public francophone. Dans La Peur, Federico De Roberto évoque avec impassibilité la mort programmée de cinq soldats désignés successivement pour rejoindre un poste de guet, et décrit avec maestria le crescendo de la peur qui s’empare de ces soldats destinés à la mort tout en menant une réflexion intense sur la fascination du courage. Le voeu ultime, inédit en France, raconte dans une première partie – similaire à la première nouvelle de par le ton et l’ambiance – toute l’horreur de la guerre. L’auteur y dépeint l’esprit de camaraderie qui lie ces hommes voués au même destin, et dont l’acharnement à rendre à la terre le corps d’un capitaine tombé au combat rappelle l’obstination et la dignité d’une Antigone moderne, avant de changer de registre pour dénoncer avec humour et cynisme la vénalité des épouses plus intéressées par la pension de leur mari que par leur héroïsme.

 

de-robertoFederico De Roberto
Né à Naples en 1861 au sein d’une famille de la noblesse sicilienne, Federico De Roberto abandonne ses études de mathématiques et de physique à vingt ans pour se consacrer entièrement à son activité littéraire et journalistique. Fer
vent défenseur de la poésie naturaliste et vériste, De Roberto en appliquait rigoureusement les règles, portant à l’extrême l’aspect impersonnel du narrateur et l’observation rigoureuse des faits. Il se tourne progressivement vers la prose et, transféré à Milan, il est introduit par le biais de Verga dans le milieu artistique et littéraire italien. Quand éclate la guerre de 14, Federico De Roberto est trop âgé pour être envoyé au front ; cependant, entre 1919 et 1923, neuf nouvelles de guerre paraissent dans différents revues – des oeuvres engagées, soigneusement documentées et infiniment ontemporaines que l’on pourrait prendre pour des témoignages vécus. Mort en 1927, ce grand écrivain passe pour l’un des représentants les plus caractéristiques du vérisme italien, aux côtés de ses maîtres, Giovanni Verga et Luigi Capuana. Il est le maillon qui conduit à Pirandello, Lampedusa, Sciascia ou encore Consolo.

Juil 012014
 

sous la direction de Jean Gili Volume 1: du néoréalisme à l’Italie des conflits

Cette ouvrage é encore à disposition à l’Association L’Italie à Toulouse »!
Nouveau hors-série de RADICI, un livre consacrée au cinéma italien

ÉDITALIE éditions. Volume 1 / 387 pages / 35 € / Parution février 2014
POINT DE VENTE aussi à l’Association « L’Italie à Toulouse »

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Un ouvrage de référence sur le cinéma italien, avec comme grande originalité, les interviews de ceux qui ont fait ce cinéma, questionnés par des journalistes écrivains, essayistes, reporters. Ce livre n’est donc pas une nième histoire du cinéma italien, mais le cinéma et la société italienne vus et ressentis par les cinéastes.
L’iconographie particulièrment riche est, elle-aussi, originale, avec ses nombreux clichés de tournage et ses nombresux portraits.

« Le cinéma italien est sans doute celui qui a le mieux témoigné d’un peuple et qui en a exprimé les affirmations exemplaires – que l’on pense au néoréalisme –, les déchirements, les souffrances et les raisons de croire en l’avenir ».

C’est par ces mots que Jean A. Gili, introduit un livre sur le cinéma italien. Si le thème a été, et continue d’être encore largement étudié, il fait cette fois l’objet d’un traitement original, au travers d’une publication en deux volumes : un important recueil d’interviews, inédites en langue française, de celles et ceux qui ont fait le cinéma italien de l’après-guerre jusqu’à nos jours. Des entretiens menés, et c’est l’un des principaux intérêts du livre, par des journalistes qui ne sont pas uniquement des spécialistes du cinéma italien, mais de véritable « plumes », reporters, écrivains, essayistes, qui ont marqué les grandes pages du journalisme italien et international de la période : Oriana Fallaci, Alberto Moravia, Oreste Del Buono, Claudio Carabba ou encore Lietta Tornabuoni.

Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’une « histoire du cinéma italien », ni même d’un essai critique, mais bien d’un parcours personnel et intime, au cœur des consciences, des « à-côtés », de ces grands noms du Septième art. Un recueil qui reflète – dans les réponses comme dans les questions posées – les grandes problématiques qui ont traversé la société et le cinéma transalpins. Un parcours qui fait aussi la part belle à l’iconographie, grâce à de nombreux portraits et images des tournages.

Ce premier livre aborde :

  • « Le néoréalisme » avec, entre autres, Roberto Rossellini, Giuseppe De Santis, Luchino Visconti, ou encore Totò et Anna Magnani.
  • « L’Italie du boom », autour de Federico Fellini et Marcello Mastroianni, Giulietta Masina et Claudia Cardinale ou Sophia Loren, la comédie avec Dino Risi et Mario Monicelli et les débuts du cinéma politique porté par Francesco Rosi.
  • « L’Italie des conflits » et un acteur emblématique, Gian Maria Volonté, mais aussi des réalisateurs comme Pier Paolo Pasolini, Marco Ferreri et Elio Petri, Michelangelo Antonioni ou encore le jeune Marco Bellocchio.
Avr 032014
 

chiassosiEn exclusivité pour l’Italie à Toulouse

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Le Vendredi 25 Avril/20h30

la compagnie I CHIASSOSI présente la pièce de Tiziano Scarpa

GARE AUX ARTISTES /MONTRABE’

Spectacle en Italien surtitré en français

Comédie « méchante » et grinçante, drôle mais aussi très critique de notre société.


Texte très contemporain (2011). La comédie se déroule dans un cimetière en construction, avec des personnages jouant un rôle social qui ne correspond pas à la vérité : un travailleur immigré, un jeune maçon, une « badante » russe, un vieil architecte grincheux. Tous font semblant d’être un autre, en dévoilant les rapports sociaux et les hypocrisies de notre société. C’est une comédie « méchante » et grinçante, drôle mais aussi très critique de notre société.

La troupe I Chiassosi (Les Tapageurs), composée d’étudiants d’italien, a été créée en 1992 par Evelyne Donnarel pour le développement de la culture et de la langue italiennes. Elle est dirigée depuis 2009 par Antonella Capra.

Avr 032014
 

Le Mercredi 2 Avril 2014/20h00
«Il Giardino Armonico»

Direction : Giovanni Antonini

HALLE AUX GRAINS

Tarif pour les adhérents de « L’Italie à Toulouse » : 1 place achetée à 69€, 56€ ou 39€ = 1 place offerte

Giovanni Antonini nous invite à un merveilleux voyage musical du Moyen Âge à l’aube du baroque. Un programme contrasté où l’incomparable éveilleur des musiques du passé qu’est l’artiste italien donnera libre cours à son inépuisable fantaisie sonore.